TP SVT: Compte-rendu TP - Immunité innée
Publié le 10/05/2022
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Compte-rendu TP - Immunité innée
Une réaction inflammatoire est la réponse des tissus vivants vascularisés face à une
exposition à une quantité X de bactéries.
Monsieur X en fait l’objet.
On constate chez ce
dernier une augmentation du débit sanguin au niveau de la plaie infectée, provoquant ainsi
une rougeur et une augmentation de chaleur, mais également un gonflement de la plaie
accompagné d’une douleur.
Alors comment expliquer ces symptômes ?
La rougeur et l’augmentation de chaleur au niveau de la plaie sont, comme dis
précédemment, dues à l'augmentation du débit sanguin.
En effet, cette augmentation est
due à un phénomène naturel appelé la vasodilatation.
Celui-ci consiste en l’extension du
diamètre des vaisseaux sanguins, facilitant ainsi les flux sanguins dans la zone dilatée.
Chez Monsieur X, le diamètre des vaisseaux sanguins présents dans la plaie passe de 20%
avant l’infection à 90% de leur diamètre maximal après l’infection.
L’afflux sanguin étant
augmenté, une rougeur est apparente (du a la couleur du sang) et la chaleur augmente en
raison de l’accumulation de sang chaud.
Une hormone est alors libérée, la prostaglandine et plus précisément ici la bradykinine.
Ces
molécules envoient un message de douleur au cerveau en agissant sur les terminaisons
nerveuses (fibres C).
On observe que pour un tissu sain présentant 10-6 mol/L de
bradykinine, environ 30% des fibres C sont activées; tandis que pour un tissu présentant
une inflammation présentant la même quantité de bradykinine, 100% des fibres C sont
activées soit un message de douleur bien plus intense.
Enfin, le gonflement de la plaie de Monsieur X est provoqué par une extravasation, soit la
sortie du plasma sanguin affluant dans le tissu.
Prescription - Monsieur X :
On constate que l’administration d’aspirine diminue la concentration sanguine des
médiateurs de l’inflammation.
En effet, on passe de 100% du taux sanguin de médiateur de
l’inflammation au jour 0 à 19% au jour 1 et 0% au jour 5.
L’aspirine est donc une prescription
efficace contre l’inflammation.
On constate également qu’elle n’a quasiment aucun impact
sur l’activité des monocytes, les globules blanc permettant de combattre les bactéries.
La cyclo-oxygénase est une enzyme catalysant les réactions chimiques qui fabriquent les
prostaglandines, responsables de la rougeur et du gonflement.
Or, l’aspirine, et d'autres
molécules comme l'ibuprofène ou encore le paracétamol inhibent cette cyclo-oxygénase en
se fixant sur celle-ci, empêchant ainsi cette fabrication de prostaglandines et donc le
gonflement et rougissement de la plaie.
Ces molécules ont donc non-seulement un effet anti-douleur mais également
anti-inflammatoire et sont les prescriptions nécessaires au patient..
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