svt - Xanthopan morgani praedicta
Publié le 25/02/2023
Extrait du document
«
Activité 6
Charles Darwin a étudié les orchidées et notamment leur fécondation avec les papillons à
trompe géante, dans un de ses ouvrages ; Fertilisation of Orchids.
Les orchidées, aussi
appelées Angraecum sesquipedale, possède un nectaire vert pouvant mesurer jusqu’à 30cm
et dont seulement 4cm sont pleins de nectar sucré attirant ainsi des insectes et en
particulier les papillons de nuits qui doivent avoir une trompe assez longue pour pouvoir
extraire le nectar.
Mais peut-on affirmer que le maintien des caractères “trompes longues”
et “nectaire long” sont dus à une coévolution entre ces deux espèces ? Pour le confirmer,
nous étudierons les caractéristiques de l’orchidée et du papillon Xanthopan morgani
praedicta, puis l’énergie requise et gagnée, et enfin la reproduction de la plante par le
papillon dans une démarche scientifique.
Tout d’abord, on observe que dans le document ressource 1 la photographie d’une
Angraecum sesquipedale puis une autre d’un Xanthopan morgani praedicta.
L'orchidée
possède du nectar au fond du nectaire, son ouverture est reliée au centre du labelle.
Quant
au Xanthopan morgani praedicta, sa trompe peut mesurer jusqu’à 27cm.
Le document
ressource 2 et 5 présentent le coût énergétique de posséder un organe de grande taille mais
aussi le gain énergétique pour le papillon de se nourrir chez un nectaire long.
En effet, on
observe dans le second document que la fabrication d’un organe d’une si grande taille
demande plus d’énergie mais peut être aussi handicapant pour l’espèce en question.
Dans
le cinquième document, on observe que bien que les Xanthopan morgani praedicta vivent
près d’autres espèces d’orchidée, aux nectaires plus courts, ils ne peuvent se contenter
d’elles.
En effet, on observe dans le premier diagramme à barre du document qui présente
la teneur énergétique du nectar (en J) en fonction de deux espèces d’orchidée, une au
nectaire long et l’autre au nectaire court, que chez l’orchidée au nectaire long, sa teneur
énergétique en nectar est plus grande soit, 40 J, que celle au nectaire court qui est d'environ
10J.
Le deuxième diagramme à barre du document présente la balance énergétique (en J)
entre la dépense d’énergie d’un sphinx en plein vol pour se nourrir du nectar et entre la
quantité d’énergie contenue dans ce nectar, en fonction d’une orchidée au nectaire long et
d’une autre au nectaire court.
On y observe que celle au nectaire long a permis au papillon
de gagner 20J tandis que celle au nectaire court n’a ni gagnée, ni perdue d’énergie (à 0J).
Enfin nous pouvons voir dans le document 3 et 4, premièrement une photographie d’une
Angraecum sesquipedale vue du centre et le schéma de cette dernière vue en coupe.
On
observe que la plante possède deux pollinies au centre des labelles, juste au-dessus de
l’ouverture de nectaire.
Ainsi, il y a quatre interactions différentes entre les deux espèces.
La
première est entre un papillon à trompe courte et un nectaire long, ici la trompe n’atteint
pas le nectar mais est au contact des pollinies.
Dans un second cas, c’est entre un nectaire
court et une trompe courte, dans ce cas-là la trompe peut absorber le nectar et être au
contact des pollinies.
En troisième cas, nous avons une trompe longue et un nectaire long, la
trompe absorbe le nectar et touche les pollinies.
Finalement, la quatrième interaction....
»
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