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svt - la reconstitution des climats anciens

Publié le 25/02/2023

Extrait du document

« Activité 2 : la reconstitution des climats anciens Entre le Crétacé et le Paléocène, il a été observé des changements brutaux et notamment une variation de la température.

Mais comment retracer ces variations ? Quelles sont-elles ? Pour y répondre, nous étudierons tout d’abord la réaction face au climat de fossiles de feuilles datant de la période du Crétacé puis celle des foraminifères.

On suppose que la température à varié du chaud au froid. On observe dans le document 1, un calcul permettant de déterminer l’indice somatique de stomates présents sur la surface foliaire d’une feuille.

C'est donc la somme de cellules non chlorophylliennes et de stomates.

La formule est : L'espèce que nous allons traiter aujourd’hui est une gymnosperme, c’est l’espèce Ginkgo Biloba. Cette dernière possède des caractéristiques semblables au sapin mais voit ses feuilles tomber en hiver, il a des feuilles caduques qui ressemblent à des feuilles que nous connaissons actuellement. Or nous savons qu’il a été retrouvé des fossiles de Gingko datant d’il y a 200Ma. Le deuxième document présente un graphique présentant l’indice somatique en fonction du CO2 (en ppmV), on y observe que l’indice somatique varie face à la concentration de CO2 dégagée. Or le CO2 est un gaz à effet de serre qui a un impact sur la température.

Plus son émission est forte, plus la température augmente tout en absorbant le rayonnement infra-rouge.

Dans ce même document, on y trouve également un graphique présentant la présence de feuilles fossiles de Ginkgo, de Laurel et de Fern au cours des périodes du Crétacé, du Paléocène et de l’Eocène en fonction de la concentration en CO2 (ppm).

On y observe des traces de Ginkgo dès la période du Crétacé, au Campanian, il y a environ 70 Ma avec une concentration d'environ 580 de CO2.

Quant au Laurel, on en trouve dans cette même période, mais plus récemment, il y a environ 67 Ma à une même concentration de CO2 que le Ginkgo.

Le Fern est alors retrouvé lors de la transition entre la période du Crétacé et du Paléocène.

On observe que la concentration de CO2, à ce moment-là, est très forte, soit plus de 2300 ppm. On en déduit que lors de la transition, il y a eu une forte augmentation de la concentration de CO2. Le document suivant présente les foraminifères qui sont des êtres-vivant possédant des coquilles pouvant ainsi se fossiliser en sédiment calcaire.

Or plus les eaux sont chaudes, plus le calcaire précipite en facilement, ainsi lors de trop chaudes températures dans les eaux, ils sont plus abondants.

C'est-ce qu’on observe lors de la transition Crétacé-Paléocène, en effet, leur abondance a varié.

Le tableau du document présente la présence des différents genres des 4 groupes de foraminifères lors des périodes du Crétacé supérieur et du Paléocène.

On y observe qu’avant cette transition, on retrouve les 3 genres des groupes de l’Hétérohélicidés et du Globotruncanidés qui disparaissent presque tous au Paléocène,.... »

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