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SVT – Chapitre 01 (géologie)

Publié le 28/01/2014

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Introduction :

1620 : Francis Bacon remarque des similitudes sur la forme des continents.

1668 : Francis Placet pense que l’Atlantique s’est formé par effondrement.

Cette dernière théorie est reprise plus tard sous le terme de « ponts continentaux «.

I] La naissance d’une idée : les 1ères constatations d’une mobilité horizontale des continents (cf. TP 08).

A) Les faits d’une dérive des continents.

Grâce à des observations sur la complémentarité des côtes, sur la répartition d’anciennes traces de glaciation et sur des fossiles, Wegener a pensé que les continents formaient à la fin l’ère primaire une seule masse continentale unique : la Pangée (il y a 250 Ma). 

Il interprète la répartition bimodale les altitudes terrestres par l’existence d’une masse continentale (= SiAl) légère surmontant un matériel plus dense (=SiMa) présente uniquement au niveau des océans.

 

Wegener propose donc que la fracturation de la Pangée a été suivie d’un déplacement des continents jusqu’à leur position actuelle : c’est la théorie de la dérive des continents.

B) Les faits d’une dérive des continents (cf. TP 09).

Une onde (sismique ou lumineuse) est dérivée quand elle change de milieu : on parle de discontinuité (rappel de la loi de Descartes).

« L’étude des ondes sismiques et de leur propagation à l’intérieur du globe ainsi que la présence d’une zone d’ombre ont permis de mettre en évidence dès 1923 une discontinuité majeure (discontinuité de Gutenberg) séparant une épaisse couche externe solide (le manteau) d’un noyau liquide au moins dans sa partie externe.

La Terre présente donc une enveloppe externe de 2900 km d’épaisseur solide, ce qui est incompatible avec les mouvements horizontaux des continents.

• En 1930, cette théorie est rejetée car Wegener ne propose pas de mécanismes (moteurs) capables d’expliquer le déplacement horizontal des continents au sein d’une terre à l’état quasi solide (+ cf.

document n°6 page 79).

II] L’interprétation actuelle du contraste SiAl – SiMa proposé par Wegener.

A) Les apports des données sismiques (cf.

TP 10 et documents n°2 et 3 page 86 ).

En 1909, l’étude de la propagation des ondes sismiques a permis de mettre en évidence une discontinuité qui sépare la croûte terrestre du manteau : la discontinuité de Mohorovicic ou Moho.

La profondeur du Moho est variable sous la croûte continentale (CC) et sous la croûte océanique (CO) : • Entre 6 et 8 km pour la CO.

• Entre 30 et 70 km pour la CC.

Au début des années 1950, grâce à la sismique réflexion (= technique consistant à émettre des ondes sismiques dans les sous -sols et à enregistrer les échos recuei llis), il devient possible de localiser en profondeur des interfaces sismiques mais surtout de calculer la vitesse des ondes dans les différents milieux traversés.

Au niveau de la croûte terrestre : • Au niveau des continents : 6 km.s - 1 • Au niveau des fonds d es océans : 6,9 km.s - 1 • Dans le manteau : supérieur à 8km.s - 1 Il est donc possible de distinguer précisément une CC, une CO et du manteau sous -jacent.

Le contraste géologique entre les continents et les océans est ainsi affirmé grâce à la sismologie.. »

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