SVT 1ere S Feminin/masculin + Vision

« Ainsi dès la fécondation, la cellule œuf hérite d'une paire de chromosomes sexuels qui définit son sexe génétique.

La présence du chromosome Y, porteur entre autres du gène SRY, induit la différenciation des gonades en testicules.

Ceux-ci sécrètent deux hormones : la testostérone et l'AMH qui induisent la différenciation de l'appareil génital vers un phénotype mâle.

A l'issue de ce processus, ce sont les gonades qui démarrent leur fonctionnement et libèrent des hormones, dont la testostérone, à l'origine des caractères sexuels secondaires.

La puberté est la dernière étape de la mise en place des caractères sexuels. 1.

Le cycle ovarien Dans l'espèce humaine, l'activité ovarienne est cyclique, contrairement à celle du testicule.

On parle de cycle menstruel : le début des règles marque la fin d'un cycle et le début su suivant.

Chaque cycle ovarien comprend deux phases : la phase folliculaire et la phase lutéale séparées par l'ovulation : – au début d'un cycle une cohorte de follicule cavitaires croissent – vers le 7e ou 8e jour, tous les follicules dégénèrent sauf un, le follicule dominant, qui poursuit sa croissance et atteint sa maturité vers le 14e jour. – Au 14e jour, l'ovocyte est expulsé du follicule et de l'ovaire : c'est la ponte ovulaire – après l'expulsion de l'ovocyte, les cellules de la paroi du follicule se multiplie et celui-ci devient un organe plein, richement vascularisé, le corps jaune. – Huit à dix jours après la ponte ovulaire, le corps jaune commence sa dégénérescence, qui est complète 4 à 6 jours plus tard et est associé au début des règles.

Durant cette phase post-ovulatoire, aucun follicule cavitaire ne se développe dans les ovaires. 2.

Le cycle des hormones ovariennes Le cycle des structures ovariennes s'accompagne d'un cycle des hormones ovariennes avec trois caractéristiques essentielles : – l’œstradiol est seul présent durant la phase folliculaire.

Sa concentration plasmatique augmente avec le nombre de cellules folliculaires qui le sécrètent durant la croissance des follicules, puis celle du follicule dominant seul. – Le pic d’œstradiol se fait 48h avant la ponte ovulaire – La progestérone est présente uniquement durant la phase lutéale;elle est sécrétée par le corps jaune qui continue également à produire de l’œstradiol. La dégénérescence du corps jaune entraîne la chute des concentrations d’œstradiol et surtout celles de progestérone qui devient nulle.

Cette chute marque la fin de cycle menstruel. Dans l'espèce humaine, le fonctionnement de l'appareil reproducteur est contrôlé par le complexe hypothalamo-hypophysaire et par les gonades.

Les neurones de l'hypothalamus libèrent la GnRH, une neurohormone, qui provoque la stimulation de l'hypophyse, qui libère à son tour LH et FSH, hormones ayant une action stimulatrices sur les gonades. Les gonades libèrent elles aussi des hormones : testostérone chez le mâle, œstrogènes et progestérone chez la femelle.

Elles ont une action sur les organes génitaux, et les gonades, et exercent par ailleurs une action en retour sur le complexe hypothalamo-hypophysaire. Les connaissances de ces mécanismes permet de comprendre et de mettre en place des méthodes de contraception féminine préventive, basées sur la prise d'hormones de synthèse simulant les effets des hormones naturelles.

Ainsi, la prise d’œstroprogestatifs permet d'installer un rétrocontrôle négatif sur le complexe hypothalamo-hypophysaire perturbant l'ovulation.

Elle a aussi une action sur l'endomètre et les glaires cervicales. Des méthodes de contraception masculine hormonale utilisant une combinaison progestérone,. »