Structure génétique : le modèle de Hardy Weinberg
Publié le 20/01/2024
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Structure génétique : le modèle de Hardy Weinberg
Le principe d’équilibre de Hardy-Weinberg
Le principe d’Hardy-Weinberg, loi d’Hardy-Weinberg ou encore équilibre d’HardyWeinberg, stipule que : les fréquences des allèles et des génotypes d’une
population restent constantes en l’absence de mécanismes évolutifs.
Le
principe de Hardy-Weinberg modélise donc une population sans évolution dans
les conditions suivantes :
pas de mutations
pas d’immigration/émigration
pas de sélection naturelle
pas de sélection sexuelle
une grande population
Bien qu’aucune population du monde réel ne puisse satisfaire à toutes ces
conditions, le principe offre néanmoins un modèle utile pour l’analyse des
populations.
Équations et analyse de Hardy-Weinberg
Selon le principe de Hardy-Weinberg, la variable p représente souvent la
fréquence d’un allèle particulier, généralement dominant.
Par exemple, supposons que p représente la fréquence de l’allèle dominant, Y,
pour les cosses de pois jaunes.
La variable q représente la fréquence de l’allèle
récessif, y, pour les cosses de pois verts.
Si p et q sont les deux seuls allèles
possibles pour ce caractère, la somme des fréquences doit être égale à 1, soit
100 %.
Si la fréquence de l’allèle Y dans la population est de 0,6, alors nous savons que
la fréquence de l’allèle y est de 0,4.
À partir du principe de Hardy-Weinberg et des fréquences connues des allèles,
nous pouvons également déduire les fréquences des génotypes :
Comme chaque individu est porteur de deux allèles par gène (Y ou y), nous
pouvons prédire les fréquences de ces génotypes à l’aide d’un chi carré (test
statistique).
Si deux allèles sont tirés au hasard dans le patrimoine génétique,
nous pouvons déterminer la probabilité de chaque génotype.
Dans l’exemple, nos
trois possibilités de génotype sont : pp (YY), produisant des pois jaunes ; pq
(Yy), également jaune ; ou qq (yy), produisant des pois verts.
La fréquence des individus homozygotes pp est p2 ; la fréquence des individus
hétérozygotes pq est 2pq ; et la fréquence des individus homozygotes qq est q2.
Si p et q sont les deux seuls allèles possibles pour un caractère donné dans la
population, la somme des fréquences de ces génotypes sera égale à un : p2 +
2pq + q2 = 1.
/
Dans notre exemple, les génotypes possibles sont homozygote dominant (YY),
hétérozygote (Yy) et homozygote récessif (yy).
Si nous ne pouvons observer que
les phénotypes dans la population, alors nous ne connaissons que le phénotype
récessif (yy).
Par exemple, dans un jardin de 100 plants de pois, 86 peuvent avoir des pois
jaunes et 16 des pois verts.
Nous ne savons pas combien sont homozygotes
dominants (Yy) ou hétérozygotes (Yy), mais nous savons que 16 d’entre eux
sont homozygotes récessifs (yy).....
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