Reproduction de la plante entre vie fixée et mobilité.
Publié le 27/02/2022
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Chapitre 3 : Reproduction de la plante entre vie fixée et mobilité.
I- La reproduction asexuée :
Beaucoup de plantes peuvent produire des individus génétiquement identiques à elles-mêmes, l’ensemble
constituant un clone : c’est de la reproduction asexuée ou multiplication végétative sans intervention de cellules
sexuelles.
Ce mode de reproduction permet à une plante de coloniser efficacement un nouveau milieu.
Il est aussi utilisé en
agronomie pour multiplier rapidement une espèce en conservant à l’identique ses caractères intéressants,
notamment par la culture in vitro.
Remarque : les clones sont formés d’individus génétiquement identiques ce qui peut être défavorable en cas de
changements environnementaux ou d’infection par un pathogène.
La reproduction asexuée repose sur la totipotence de certaines cellules des tiges, des feuilles et des racines, capables
après dédifférenciation de donner naissance à de nouveaux méristèmes racinaires et caulinaires.
Grâce à leurs
capacités de croissance infinie, ces méristèmes permettent de reconstituer une plante entière, si les conditions
environnementales le permettent.
II- La fleur : organe de la reproduction sexuée.
Chez les Angiospermes, la fleur constitue l’appareil reproducteur permettant la reproduction sexuée.
Les fleurs possèdent des pièces organisées de façon concentrique ; de l’extérieur vers l’intérieur de la fleur :
-
les sépales et les pétales (pièces stériles) ;
les étamines : organes reproducteurs mâles et produisent des grains de pollen contenant les gamètes
mâles) ;
les pistils : organes reproducteurs femelles constitués d’un stigmate, d’un style et d’un ovaire produisant les
ovules (contenant les gamètes femelles).
A l’issue de la pollinisation les grains de pollen déposés sur le stigmate germent.
Les gamètes mâles se déplacent
dans le tube pollinique ainsi formé jusqu’aux gamètes femelles situés à l’intérieur des ovules.
Il y a alors fécondation.
Il existe de nombreux mécanismes empêchant qu’une fleur hermaphrodite ne s’autopollinise : décalage de maturité
des parties mâles et femelles, incompatibilité génétique entre le pollen et le stigmate, existence de barrière
physique entre les organes reproducteurs par exemple.
La pollinisation est donc principalement croisée.
Cependant, chez certaines espèces, la fécondation des gamètes femelles par les gamètes mâles de la même fleur est
parfois possible, voire obligatoire.
III- Le transport du pollen :
La fécondation croisée implique une mobilité des grains de pollen d’une plante à une autre.
Dans la majorité des cas, la pollinisation repose sur une collaboration entre plante et pollinisateur en relation avec la
structure florale (exemple la sauge et le bourdon) mais le vent peut aussi transporter le pollen.
Les fleurs pollinisées par le vent sont souvent de petite taille, peu colorées, ont des étamines pendantes et des
stigmates plumeux et produisent beaucoup de pollen.
La pollinisation par les insectes repose souvent sur des mécanismes d’attraction (couleurs, odeurs, formes) propres à
chaque fleur et des récompenses pour le pollinisateur telles que du nectar ou du pollen (interaction mutualiste)..
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