Rapport enseignement scientifique science et vie de la terre. L’impact des activités humaines sur l’évolution de la biodiversité
Publié le 09/06/2024
Extrait du document
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Rapport enseignement scientifique science et vie de la terre
L’impact des activités humaines sur l’évolution de la biodiversité :
Au fil de l’histoire, on a connu cinq grandes crises de la biodiversité s’étendant sur de très longues
périodes, durant en moyenne de 1 à 3 millions d’années.
Ou encore, la crise du Trias-Jurassique qui
a eu une longévité exceptionnelle de 17 millions d’années.
Ces crises ont eu lieu à cause de
phénomènes naturels, elles sont caractérisées par la perte de 60 % de la biodiversité et le fait
qu’elles touchent absolument toutes la planète.
La majeure cause du réchauffement climatique actuelle est liée aux exponentielles activités
anthropiques polluantes, qui agissent directement sur notre atmosphère et donc ainsi sur notre
planète.
Ce réchauffement climatique a de nombreuses conséquences sur notre écosystème, et donc
sur la biodiversité qui nous entoure non seulement par le biais de la pollution, et également avec la
surexploitation des ressources et bien d’autres des activités humains.
A ces jours,les scientifiques
indiquent même la possibilité de l’existence d’une sixième crise de la biodiversité, cette théorie est
liée au fait que de nombreuses espèces tout autour de la terre se retrouvent aujourd’hui en voie de
disparitions, on en compte 2700.
De surcroît, certaines se sont entièrement éteintes .
Mais nous
allons également nous questionner au cours de ce rapport si l’ensemble des activités humaines
auraient leur rôle au sein de la disparition d’une espèce.
Dans un premier temps, nous analyserons
l’impact des activités anthropiques sur la diversité génétique d’une espèce.
Puis nous verrons
quelles mesures peuvent-elles être mises en place pour essayer de sauvegarder cette espèce.
Nous
nous appuierons sur l’exemple du lynx ibérique pour illustrer ce rapport.
En plus de la pollution, l’Homme cause de nombreux dommages directs sur la biodiversité de notre
Terre.
Le document deux nous rappelle que le piégeage d’animaux comme le lynx ibérique, vont
diminuer drastiquement leur population.
Mais également, l’augmentation de l’utilisation de
véhicules à moteur tel que les voitures, ou les trains depuis les années 1950, vont déstabiliser les
écosystèmes, les animaux qui n’étaient pas alerte des dangers que peuvent représenter les transports
ont aussi causer une hausse de la mortalité de certaines espèces.
C’est le cas du lynx que nous
étudions.
On note les pourcentages de mortalité du lynx en 1980, de 40 % pour le piégeage et de
7 % pour les collisions avec les transports.
De plus, la sur-chasse, activités par les hommes en
constante augmentation de petites proies souvent essentielles à l’alimentation de prédateurs, vont
perturber aussi leur alimentation, et auront des répercussions sur leur reproduction.
C’est le cas des
lapins de garennes qui représentent la majorité de l’alimentation du lynx ibérique, et qui a étaient
sur-chassés par les hommes au cours des années 80.
L’apport de maladies humains transmises
directement aux animaux ont eu des conséquences désastreuses sur les effectifs de population du
lynx ibérique.
Grace aux deux graphes suivant,, on observe une corrélation évidente entre
population abondante de lapins de garennes et effectif important de lynx ibériques et donc
diminution de la mortalité par cause humaine immédiate.
Mais aussi, la séparation des écosystèmes où vivent les lynx par des clôtures, des constructions
humaines, vont avoir aussi des conséquences créant alors des séparations entre les populations des
espèces.
Ces séparations vont donc formés des petits groupes de population qui vont perdre contact
entre eux, cela cause alors aussi une baisse de l’effectif de la population des lynx ibériques.
Toutes ces activités humaines destructrices, vont faire qu’aujourd’hui le lynx ibérique est l’une des
espèces de félins les plus menacées au monde.
Il n’y a que deux populations situées au sud de
l’Espagne ayant toutes deux de faibles effectifs.
Toutes deux en Andalousie, la population de
Dodona avec un effectif de 76 individus et celle de Sierra Morena avec un effectif de 285 individus.
On a pu observer, une chute drastique de la population des lynx ibériques sur une très courte
période, entre 1900 et 1980, on a estimé une perte d’environ 90 000 individus, un chiffre qui a de
nouveau chuté en 2002, pour passer sous la barre des 100 individus.
La disparité allélique peut également être une explication de la baisse flagrante du nombre de lynx
ibérique.
En effet, il faut se rappeler que cette dérive génétique est un phénomène aléatoire, et on
peut observer la perte de gènes surtout dans les petites populations.
La perte de certains gènes liée à
cette dérive vont expliquer la perte de caractères essentielles pour survivre pour les lynx ibériques.
Ou encore, expliquer qu’avec la dérive, on se retrouve avec une présence de gènes qui ne résisteront
pas aux contraintes imposées par les activités anthropiques récentes.
On observe que pour le lynx
boréal qui lui n’est pas en voie de disparition, la présence de gènes C est la plus forte, accompagné
aussi du gène A, alors que pour les populations de lynx ibériques les deux sont assez faibles, un
effet sans doute liée à la dérive génétique.
La présence, qui se trouve en plus grande quantité pour
les lynx boréales pourrait être une explication du fait qu’ils résistent mieux à ces nouvelles
contraintes.
Alors que les lynx ibériques eux n’y résistent que très peu.
En faisant une simulation de la dérive génétique de l’allèle A sur une même population mais dont
l’une a un fort effectif de 1000 individus, ou l’autre ayant un faible effectif de 100 individus.
On
observe que la dérive génétique est beaucoup plus forte pour la faible population alors qu’elle reste
plus stable pour la population forte, l’allèle A à même tendance à presque disparaître de la
population sur certaines générations.
Population de 100 individus
Population de 1000 individus
Néanmoins , dans cette seconde partie, nous allons essayer....
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