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Pratiques agricoles et impacts sur l’évolution de la biodiversité

Publié le 17/05/2024

Extrait du document

« Pratiques agricoles et impacts sur l’évolution de la biodiversité Introduction : Dès le XIXème siècle, le monde de l’agriculture est bouleversé par des changements principalement à cause de la modernisation.

Cependant, le mode de fonctionnement général des producteurs s’est également transformé, privilégiant alors des pratiques intensives notamment à travers l’usage de pesticides par exemple. Dans quelle mesure les pratiques agricoles intensives modifient-elles la biodiversité ? Nous nous intéresserons dans un premier temps au cas de la résistance progressive des organismes visés aux pesticides, puis nous verrons l’impact de ces pratiques sur des populations d’oiseaux et enfin analyserons le cas de la domestication. 1) La résistance aux pesticides : Les nouvelles pratiques agricoles intensives impliquent l’utilisation d’insecticides, de plus en plus régulièrement sur différents types de milieux.

D’après le document 1, après une tentative de destruction d’un insecte ravageur de cotonnier à l’aide de pesticides, celui-ci a commencé à développer une résistance aux insecticides.

De plus, cette résistance n’est pas seulement apparue sur certains individus mais elle s’est propagée à travers le monde entier. Nous pouvons expliquer cela grâce aux mécanismes de mutation et de sélection naturelle.

En effet les mutations sont, d’après le doc 2 un acteur majeur dans le développement de cette résistance des pyréthrinoïdes aux insecticides.

Cette modification aléatoire des gènes des populations étudiées est à l’origine de la résistance qui n’est issue que du hasard.

Par la suite, le document 2 décrit un mécanisme de sélection naturelle qui lui est à l’origine de la propagation de la résistance : l’utilisation répétée d’insecticides sur une même zone sélectionne les individus résistants qui survivent.

Ces insectes résistants se reproduisent alors de plus en plus entre eux laissant de moins en moins de place aux populations non-résistantes. Nous pouvons ainsi déduire de l’utilisation de pesticides un fort impact sur les populations d’insectes ayant développé une résistance à ceux-ci, à l'issue de pratiques agricoles intensives. 2) Impact sur les espèces (généralistes et spécialistes) d’oiseaux : Cet impact peut également s’étendre à des espèces, notamment avec l’exemple du document 4 qui étudie l’évolution de deux espèces spécialistes et d’une espèce généraliste sur un même intervalle de temps.

Une espèce spécialiste d’un habitat est une espèce avec des exigences écologiques et nécessitant des conditions environnementales plus strictes et étroites qu’une espèce généraliste.

Celle-ci est ainsi par définition plus à même de s’adapter à différents habitats et environnements.

En 1989, on observe donc que les trois populations étudiées étaient toutes au nombre de 100.

Dès 1997, on observe déjà un début de décalage entre les espèces spécialistes aux alentours de 80 contre plus de 90 pour l’espèce généraliste.

Enfin, la disparité continue dans le même sens sur tout le reste du graphique : les deux espèces spécialistes diminuent fortement passant de 80 en 1997 à 65 pour l’une et moins de 50 pour l’autre en 2017.

A l’inverse, on observe une légère augmentation pour l’espèce généraliste qui passe de plus de 90 en 1997 à plus de 100 en 2017. Les espèces spécialistes, nécessitant des conditions environnementales spécifiques sont ainsi désavantagées par les conséquences de pratiques agricoles intensives.

La pollution des eaux, la suppression de bosquets ou même parfois de forêt pour améliorer le rendement d’un champ par exemple sont donc des facteurs qui affectent grandement le bon-développement de ces espèces.

Par conséquent, celles-ci affectent grandement la biodiversité en créant des disparités entre.... »

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