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Physiologie végétale

Publié le 25/09/2012

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Introduction

La physiologie végétale, ou phytobiologie, est la science qui étudie le fonctionnement des organes et des tissus végétaux et cherche à préciser la nature des mécanismes grâce auxquels les organes remplissent leurs fonctions. Elle cherche en somme à percer les secrets de la vie chez les plantes. Les domaines d'étude de la physiologie végétale sont très diversifiés et concernent notamment : . La nutrition, en particulier l'absorption des éléments minéraux et les fonctions de synthèse ; . la respiration et les échanges gazeux chez les plantes ; . la transpiration est affectée par la chaleur et par une circulation d'air sec et chaud, donc perte de H2O chez les plantes ; . Les relations des végétaux avec leur environnement; . la croissance et le développement ; . la reproduction, végétative ou sexuée I- Absorption d'eau par la plante 1) Importance d'eau pour une plante Une plante est constituée d'environ 60 à 90 % d'eau selon les espèces. Toute cette eau est contenue dans la vacuole de la cellule (Organite cellulaire délimité par une membrane et contenant diverses molécules de sécrétion). Il existe différentes formes d'eau dans la plante. On trouvera l'eau de constitution qui donne la conformation des molécules, l'eau d'imbibition qui maintient les molécules en solution et l'eau capillaire piégée dans les interstices et espaces intercellulaires. Imaginons que la plante ne soit pas arrosée pendant plusieurs jours. A ce moment là on observera plusieurs stades. Tout d'abords on aura une diminution de la quantité en eau dans les vacuoles, en particulier dans les feuilles (premiers organes exposés aux contraintes externes). Si le déficit hydrique continue on aura alors un flétrissement de la plante. Celui-ci est réversible s'il n'est pas trop prolongé. Une fois la valeur critique du déficit hydrique atteinte, la plante peut en quelques heures perdre toute sorte de vie cellulaire. Il faut donc penser à arroser régulièrement ses plantes.<...

« L’eau atmosphérique constitue un apport non négligeable, surtout dans les environnements où la rosée et les brouillards sont fréquents.

Certaines plantes n’aiment pas trop ce type d’apport mais d’autres au contraire en sont très friantes comme les Orchidées tropicales II- différentes orientation de l’eau 1) Passage d’eau du sol ou d’atmosphère dans une plante Il y a de l’eau dans le sol et dans l’atmosphère ; il y a de l’eau dans la plante.

Mais comment passe t-on de l’un à l’autre ? L’eau atmosphérique est absorbée par les feuilles; plus le déficit hydrique est important, plus cette absorption augmente.

L’eau du sol est absorbée par le système racinaire d’une plante.

Plus particulièrement dans les zones pilifères.

La couche supérieure d’une racine est constituée de poils absorbants qui sont des cellules spécialisées du rhizoderme.

Allant de 1 nm à 10 µm ils ont une paroi fine pour faciliter l’entrée d’eau.

Ils augmentent ainsi la surface d’échange entre le milieu extérieur et la racine.

On peut le comparer au tractus digestif qui est également muni de poils absorbants pour augmenter la surface de contact et ainsi absorber plus de nutriments. Les racines peuvent également s’associées à un manchon de champignons afin de former un mycorhize (association plante-champignon) et ainsi augmenter la surface d’absorption de l’eau. 3) Passage de l’eau dans la plante aux feuilles de la plante Une fois que l’eau est rentrée dans les cellules du rhizoderme, elle passe ainsi à travers la racine pour arriver aux vaisseaux du xylème.

Ce vaisseau conducteur monte dans les parties aériennes telles que les feuilles.

Le mouvement ascendant du xylème correspond à la montée de la sève brute dans la plante, c'est-à-dire qu’il contient les éléments non utilisés par la plante.

L’eau prendra alors cette « autoroute » et pourra être diffusée dans tout l’organisme.. »

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