L'oeil et son fonctionnement
Publié le 08/04/2012
Extrait du document
L'oeil fonctionne comme un appareil photographique. La lumière passe par une ouverture de dimension réglable (la pupille) pourvue d'une lentille à distance focale variable. La lumière induit une réaction chimique sur une surface à haute sensibilité (la rétine). Dans un film noir et blanc, une réaction chimique transforme des petits grains d'un sel d'argent en noir ou en gris pour former un négatif. Dans la rétine, la réaction chimique provoque l'émission de signaux électriques vers le cerveau par le nerf optique. Si nous sommes capables de distinguer les couleurs, c'est grâce aux divers types de récepteurs qui répondent de façon sélective
«
pigment, le rétinène et d'une protéine, l' opsine.
Sous l'ef
fet d'une faible lumière, le complexe rhodopsine se dé
compose en rétinène et opsine; l'énergie libérée lors de
cette réaction excite les terminaisons nerveuses
du nerf
optique, créant les sensations lumineuses.
La synthèse du
rétinène dépend étroitement de la vitamine A, et on
conçoit, de ce fait, qu'une déficience de cette vitamine
soit responsable
d'une diminution de la vision nocturne
connue sous le nom d'héméralopie.
Les bâtonnets sont
tellement sensibles que, par une nuit noire et claire, ils
peuvent détecter la lueur
d'une bougie à 27 km.
A une
telle distance, l'oeil reçoit une lumière plus de 700 mil
lions de fois moins intense que la lumière initiale.
L'autre
type de récepteurs de la rétine, les cônes, servent de jour
et nous permettent de distinguer les couleurs, les con
trastes et les formes.
La sensibilité des cônes à la couleur
s'explique
par le fait qu'ils contiennent des pigments ca
pables
d'absorber l'énergie lumineuse pour la convertir
en influx nerveux.
La vision des couleurs résulterait de l'excitation de trois
types de
photorécepteurs présents dans les cônes: des ré
cepteurs sensibles à la lumière bleue, des récepteurs sensi
bles
à la lumière verte et des récepteurs sensibles à la lu
mière rouge;
c'est de la combinaison de ces trois compo
santes que naîtrait l'impression de couleur.
Le dalto
nisme, ou cécité à la couleur rouge, est une affection hé-réditaire
due
à une anomalie affectant les cônes photoré
cepteurs sensibles au rouge.
Les cellules nerveuses qui recouvrent la rétine se termi
nent par des fibres nerveuses (environ 500 000) qui se ren
contrent toutes en un seul point pour former le nerf opti
que.
Ce
point porte le nom de papille optique ou tache
aveugle,
parce qu'il ne peut être excité par la lumière,
faute de récepteurs .
A
l'opposé du centre de la lentille, il
y a une tache jaune, lafovea.
La fovea est adaptée de tel
le façon qu'elle enregistre
le moindre petit détail: chaque
cône de cette zone est relié à sa propre fibre du nerf opti
que et,
comme cette partie n'est pas recouverte par un ri
deau de vaisseaux sanguins, les récepteurs
captent plus
facilement la lumière.
Si nous regardons droit vers un ob
jet, son image est formée sur la fovea.
Par conséquent,
l'image de l'objet est particulièrement nette et précise,
tandis
que les images des objets voisins sont assez vagues.
La ligne de vision de chaque oeil converge de façon à
concentrer la vision sur le même objet.
Mais, comme les
yeux
sont distants d'environ six centimètres, l'image cap
tée
par chaque rétine n'est pas identique, ce qui permet
au cerveau de percevoir l'objet aussi bien en profondeur
qu'en hauteur et en largeur: c'est la perception du reliéf.
La vision binoculaire est également à l'origine de
l'évaluation de la distance d'un objet, bien qu'on ne sa
che pas encore très bien
par quel mécanisme.
Ci-dessus: Tests diagnostiques pour détecter d'éventuelles anomalies
dans la vision des couleurs (dyschrcmatopsie).
Un sujet atteint de cécité
au vert et au rouge ne peut lire le nombre du haut .
Un sujet daltonien ne peut lire celui du bas.
A gauche: Coupe de
la rétine.
La couche supérieure contient les bâton
nets et les cônes alors que la couche inférieure est constituée de cellule s pigmentaires marquant la limite entre la rétine et la choroide ..
»
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