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les traces des animaux

Publié le 15/09/2013

Extrait du document

Dans un premier temps, il faut bien dégager l'empreinte. Enlever les feuilles ou les petites branches pouvant gêner l'opération de moulage. Si le fond de l'empreinte contient de l'eau, il convient de l'aspirer délicatement avec du papier absorbant.

Ensuite, il faut construire un petit muret autour de l'empreinte - en laissant une marge de 2 à 3 cm autour de l'empreine - de façon à contenir le plâtre. Ce muret peut être constitué d'un simple rempart de terre ou d'une bande de papier bristol refermée pour former un rond. Ce dernier doit être légèrement enfoncé dans le sol et stabilisé par des pierres ou de la terre pour que le plâtre liquide ne fuit pas.

Cette opération étant effectuée, on prépare le plâtre. On choisira de préférence du plâtre de moulage, plus fin et donnant plus de détails 

« LES CROTTES DE MAMMIRRES •Les excréments de l'écureuil ont la forme de petites noisettes mesurant moins de 1 cm.

Elles sont de couleur brun foncé.

Les crottes du lièvre sont analogues à celles d'un lapin, légèrement ovales et aplaties, leur taille ne dépassant pas 2 cm de long.

Il est à noter que cet animal mange ses excréments pour digérer une seconde fois son repas.

• Les crottes de chevreuil (moquette) ont une forme comparable à celle d'un gland légèrement pointu à une extrémité et mesure jusqu'à 1,5 cm.

Elles sont disposées en petits tas.

Le cerf laisse des traces comparables mais de plus grande taille (jusqu'à 2,5 cm).

• Les excrément3 du renard sont allongés, mesurant jusqu'à une dizaine de centimètres, et torsadés, avec une extrémité pointue.

Ceux du blaireau sont plus courts et plus larges.

Ils sont souvent retrouvés dans un même endroit que l'animal utilise comme latrines.

• Des viverridés comme la fouine ou la martre ont des excréments de forme très allongée (saucisse), d'une dizaine de centimètres de long pour 1,5 cm de diamètre.

LE CAS DES OISEAUX • L'accumulation de fientes d'oiseau sur une petite zone peut-être une indication signalant la présence d'un nid en surplomb.

Toutefois, certaines espèces transportent les déjections de leurs petits assez loin de leur nid pour éviter de révéler leur présence aux prédateurs.

Il est donc impossible de repérer les nids à l'aide de cet indice.

Dans d'autres cas, une accumulation de fiente signale la proximité d'un poste de guet régulièrement utilisé par des adultes .

Ces postes peuvent être utilisés pour survei ller le territoire et le défendre contre des congénères.

Ils peuvent aussi, plus fréquemment, servir d'affût pour guetter et attaquer les proies qui s'aventurent dans le voisinage.

COULÉES ET TERRIERS LES LIEUX DE PASSAGE • Les coulées sont des marques de passage bien visibles dans la végétation.

Elles peuvent prendre différents aspects.

La coulée peut être une simple trouée dans une haie.

Ailleurs, elle aura l'aspect discret d'une zone de terre tassée.

Elle peut aussi former une zone aplatie dans la végétation, comme un couloir d'herbes couchées.

Dans les cas les plus extrêmes, la végétation peut avoir complètement disparu à cause du passage répété des animaux.

On observe alors de véritables chemins que l'on pourrait parfois attribuer à une utilisation humaine.

• Selon les animaux, ces chemins de passage sont empruntés toute --------------1 l'année ou seulement pendant certaines saisons.

Ces coulées sont souvent LES PELOTES DE RÉJECTION • Les ~/am de réjectlotl des oiseaux ne sont pas des fientes car elles sont rejetées par le bec.

Elles sont constituées de tout ce que loiseau n'a pas digéré, après un ou plusieurs repas.

En règle générale, ces pelotes sont rejetées 2 à 3 heures après un repas .

De forme généralement ovoïde et de couleur grisâtre, elles contiennent des éléments indigestes tels que des os, des poils, des plumes ou des noyaux .

Leur taille est une bonne indication pour identifier l'espèce qui les a produites.

Leur dissection minutieuse et l'analyse du contenu permettent donc, a posteriori, de savoir quel est le régime alimentaire d'une espèce.

Les micromammrtères -des rongeurs tels que les mulots ou les souris, des insectivores comme les musaraignes -sont les proies les plus couramment trouvées .

•De nombreuses espèces d'oisea ux produisent des pelotes de réjection -mouettes, goélands, hérons, huîtriers , cormorans ...

-, mais elles sont plus fréquentes et plus représentatives chez les rapaces, en particulier les rapaces nocturnes comme les chouettes et les hiboux .

un lieu privilégié pour observer des empreintes de pas ou des excréments laissés par l'animal.

La largeur des coulées est une bonne indication de la taille de l'animal qui l'utilise.

De même, leur aspect général révèle si elles sont fréquemment empruntées ou non.

Le trajet des coulées est souvent rectiligne et suit la ligne de pente la plus faible du terrain.

De même, elles comportent peu d'obstacles à franchir car elles correspondent à des voies de communication rapides.

• Les coulées et autres passages dans la végétation permettent à l'animal d'arpenter facilement son domaine et de se rendre rapidement dans les différents points stratégiques -terrier, zones de nourrissage ...

UN ABRI SOUS TERRE • Certains mammifères -ainsi que quelques rares oiseaux -construisent des terriers pour abriter leur progéniture, se reposer ou même se protéger contre les prédateurs.

• Le plus souvent cet abri apparaît extérieurement comme une simple entrée béante au niveau du sol ou sur le flanc d'un talus .

Il est plutôt édifié dans un terrain assez meuble, mais stable pour que les cavités ne s'effondrent pas.

Ils utilisent également assez volontiers le réseau de racines des arbres élément de stabilisation de la structure.

Dans quelques cas, les animaux investissent des cavités naturelles produites par des éboulements.

On trouve des terriers aussi bien en forêt qu'en bordure de zone humide que dans des sites plus découverts comme les prairies.

• L'entrée peut être plus ou moins dissimulée par des herbes, des branchages ou des feuilles mortes.

Son orientation peut constituer un puits vertical ou au contraire se situer dans un plan horizontal.

• Les terriers sont de dimensions très variables, mais le diamètre des galeries ou de l'entrée est intimement lié à la taille de l'animal.

Ainsi , les galeries de petits rongeurs comme les campagnols ou les mulots mesurent entre 2,5 cm et 3,5 cm de diamètre.

Le trou d'une taupe, de forme légèrement ovale peut atteindre 6 cm.

Le terrier creusé par un lapin ou un lièvre a une largeur comprise entre 10 et 12 cm.

Celui d'un rat musqué, situé sur les berges d'une étendue d'eau, peut dépasser 15 cm de diamètre.

•Les terriers sont plus ou moins complexes selon les espèces, et en particulier selon leur degré de sociabilité.

Ils peuvent être simples au début de leur construction et le rester, ou devenir de plus en plus sophistiqués à mesure que le temps passe, surtout si les générations s'y succèdent.

Le cas de celui du blaireau est très illustratif de ce point de vue.

Au départ, il ne comporte qu'une seule entrée et un unique noyau en cul-de-sac élargi dans sa partie terminale .

Mais avec l'élargissement de la famille, il peut acquérir jusqu'à une dizaine d'entrées, la chambre primitive devenant un grand carrefour qui mène aux diverses chambres et dortoirs .

LES AUTRES INDICES LES RESTES DE REPAS • Chaque animal possède un régime alimentaire qui lui est propre .

Il est donc possible, théoriquement, en analysant les restes de repas que l'on trouve, de savoir quel animal les a consommés.

Dans la réalité, les choses sont un peu moins simples, car certains fruits, par exemple, sont appréciés par de nombreuses espèces.

• Parmi les reliefs de repas les plus fréquemment trouvés figurent les coquilles de noix ou de noisettes.

On observe alors un trou dans la coquille, par lequel l'animal a consommé la graine située à l'intérieur .

Des rongeurs, des oiseaux, voire même des insectes, sont friands de ce fruit.

Pour identifier le consommateur, il faut observer la forme du trou : plutôt rond et régulier pour un rongeur , irrégulier pour un oiseau tel qu'une pie, orifice minuscule pour un insecte -un charançon, par exemple.

Des marques comparables peuvent être retrouvées sur les gland s de chêne et bien d'autres graines.

• Les champignons sont mangés par des rongeurs et des limaces.

Dans le premier cas, les traces de morsures sont nettement visibles en bordure du chapeau, tandis que dans le second cas, les parties consommées peuvent être située s sur toute la surface.

• Au pied des conifères, on trouve souvent des pommes de pin vidées de leurs graines.

Cette accumulation est souvent l'œuvre d'un écureuil roux.

•L'écorce des arbres et des végétaux ligneux est également très appréciée par des espèces très diverses , en particulier en période hivernale lorsque la nourriture se fait plus rare.

Cet écorçage se fait selon un mode spécifique.

L'écureuil, par exemple, s'attaque à l'écorce des branches d'arbre situées en hauteur.

Les cervidés, les castors, les lapins ou même les ragondins préfèrent les troncs (leur taille ne leur permet pas, de toute façon, d'accéder aux branches).

Dans ce cas, l'étendue de l'écorçage, mais aussi la hauteur à laquelle il est placé donne une indication sur l'espèce responsable.

La manière dont l'écorce est attaquée est directement conditionnée par la dentition de l'animal.

La forme de l'écorçage apporte donc aussi des renseignements .

UNE DIVERSITÉ DE SIGNES ·Un animal, notamment un oiseau , peut aussi écorcer un arbre dans le but de chercher les insectes qui nichent sous l'écorce.

• Il existe encore un grand nombre de traces la issées par les animaux.

Des coquilles d'œufs brisées découvertes sur le sol peuvent être le signe qu'un nid n'est pas très loin.

Elles peuvent aussi être les restes d'un repas fait par un prédateur, oiseau ou mammifère.

La couleur et la taille de l'œuf permettent assez facilement d'identifier l'espèce à laquelle il appartient.

Après quelques instants d'observation, il est souvent possible de repérer des nids d'oiseaux, abandonnés ou encore occupés.

De même, il est très fréquent de trouver des plumes sur le sol.

Là encore , l'identification de l'espèce est possible en tenant compte de la morphologie et de la couleur de ces plumes.

• Plus discrets sont les poils de mammifère.

On en trouve parfois quelques uns arrachés et accrochés à un buisson épineux ou collés à un arbre.

• Enfin, il est possible de trouver des cadavres.

Parfois ces animaux sont morts de manière naturelle, parfois ils ont été victimes d'une maladie.

Pour cette raison, il est déconseillé de les manipuler sans précaution.

Dans d'autres cas, il s'agit d'une proie blessée par un prédateur, mais qui a réussi à échappe r à son bourreau avant de succomber à ses blessures.

Pour certains cadavres trouvés •••Rl"'I au bord • Les traces des animaux sont également susceptibles de fossiliser, en particulier les et9ptthdes de pas et les déjections -alors appelées coprolithes .

Ces fossiles d'un genre particulier nous apportent des renseignements précieux sur la vie des espèces disparues.

On a ainsi retrouvé des excréments de dinosaures , en particulier de tyrannosaures .

L'une de ces crottes les plus spectaculaires a été retrouvée au Canada et ne mesure pas moins de 50 cm de long, le fossile pesant environ 7 kilos.

Des fragments d'os, fossilisés eux aussi, sont visibles et témoignent d'un des derniers repas fait par le lézard tyran.

Dans des coprolithes d'animaux herbivores plus récents, datant de dizaines de milliers d'années, il a également été possible de mener des études génétiques sur les végétaux que les animaux avaient ingérés.

• Enfin, on a découvert un grand nombre de pistes fossilisées où figurent les empreintes de pas d'espèces disparues .

En France, dans le Lo~ on a retrouvé dans une carrière de calcaire , de nombreuses traces de ptérosaures, des reptiles volants de l'ère secondaire, qui s'étaient posés sur une vasière proche du littoral.

Dans d'autres sites, ce sont des empreintes d'hommes préhistoriques que l'on a découvertes.. »

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