Les orages
Publié le 06/12/2018
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«
pour
arriver au sol et sa vitesse est de
l'ordre de 200 km/s.
li laisse derrière lui
un véritable canal ionisé qui servira de
chemin entre le sol et le nuage pour
une puissante décharge de retour.
Cette
dernière se déplace à la vitesse de
40 000 km/s et correspond à une
différence de potentiel pouvant
atteindre lOO millions de volts.
Si le
nuage est suffisamment chargé, un
nouvel arc électrique rejoint le sol
immédiatement suivi d'une deuxième
charge de retour.
Ce phénomène peut
se produire jusqu'à quatre fois avec un
intervalle de 40 à 80 millisecondes
entre chaque décharge.
Autour de l'éclair et le long de son
trajet la température de l'air atteint
30 000 •c soit cinq fois celle à la surface
du Soleil.
J:éclair correspond à une
énergie de 2 800 kW/h.
J:énergie
produite par les 44 000 orages
journaliers à travers le monde
correspond à 4 milliards de kW/h.
LE TONNERRE
Le tonnerre est le phénomène sonore
qui accompagne la foudre.
En effet
autour de l'éclair, l'air est brusquement
réchauffé donc dilaté, ce qui déclenche
une violente et soudaine explosion :
c'est le tonnerre.
Si le trajet de l'éclair
est court et droit il y aura un bruit sec.
Au contraire, si le trajet est ramifié donc
long.
le bruit sera alors un grondement
plus ou moins sourd.
LES ORAGES ET LEURS
CONSÉQUENCES
LES GRACES DE PLUIE, DE NEICE, DE CRlLE
Les orages de pluie peuvent être d'une
intensité peu commune.
En France,
c'est à la fin de l'été que les pluies
torrentielles sont les plus dévastatrices,
en particulier sur le pourtour
méditerranéen, où les cours d'eaux
cévenols sont réputés pour la violence
de leurs crues.
Les pluies les plus
fortes recueillies à la surface de la
planète ont toujours un caractère
orageux très marqué.
Seuls les cumulonimbus sont à l'origine
des orages de grêle.
Cette propriété
résulte des courants ascendants très
puissants qui existent à l'intérieur du
nuage et de la forte concentration en
gouttelettes surfondues.
À l'origine, les
cristaux de glace et de très nombreuses
gouttelettes surfondues se mêlent au
sein du nuage.
La tension maximale de
la vapeur d'eau au-dessus de ces
gouttelettes est supérieure à celle qui
existe au-dessus de la glace.
Les
gouttelettes distillent au profit des
cristaux qui prennent peu à peu du
poids et du volume.
Ils commencent à
tomber et captent de très nombreuses
gouttelettes surfondues au cours de
leur chute.
Une pellicule d'eau en voie
de congélation entoure la glace et
provoque la formation de granules de
glace transparents ou translucides, qui
n'ont pas le temps de fondre avant
d'atteindre le sol.
Les
grêlons peuvent atteindre des
tailles importantes et provoquer des
dégâts comme la destruction de
récoltes ou de vignobles,
l'endommagement des toitures ou
encore des serres.
En France, le plus
gros grêlon connu est tombé dans la
région de Strasbourg le 11 août 1958
et pesait 972 grammes.
Dans le monde,
c'est le Kazakhstan qui détient le record
avec un grêlon de 1,9 kg au cours de
l'année 1959.
Les orages de neige donnent une neige
lourde gorgée d'eau, dite «collante»,
qui s'agglomère sur les fils
électriques, les arbres ...
et qui finit par
tenir au sol.
Néanmoins, ces
phénomènes sont rares car, si en
été, les conditions propices au
déclenchement d'un orage sont souvent
réunies (écart de température entre
le sol et la haute altitude), elles sont
beaucoup plus exceptionnelles en hiver.
lEs TROMBES OU TORNADES
Soudaines, peu durables, les tornades
sont animées de mécanismes qui ne
sont pas tous connus.
On définit la
tornade comme un phénomène qui
consiste en un tourbillon de vent,
souvent intense, dont la présence se
manifeste par une colonne nuageuse
ou un cône nuageux accolé à la base
d'un cumulonimbus, et par un
«buisson • constitué par des poussières,
du sable ou des débris divers, soulevés
du sol (d'après l'Organisation
météorologique mondiale).
Les
trombes sont l'équivalent des tornades
au-dessus d'une étendue d'eau, la
colonne étant alors constituée de
gouttelettes d'eau.
t:analyse des dégâts
causés par certaines tornades a permis
d'estimer la vitesse maximale des vents
au sein de la tornade à près de
500 km/h.
Une tornade est provoquée par la
concentration, dans un volume
restreint,
d'une partie
de l'énergie
colossale que
développe un
orage.
t:air est
aspiré par une
forte dépres
sion au cœur
du nuage.
De
1111••11111111 petits mou
vements tourbillonnants se forment à la
base du nuage, l'air aspiré se met à
tourner.
Arrive alors un moment où la
vitesse est si forte que l'entonnoir lui
même se déforme, s'étire et parvient à
se rapprocher du sol.
Pendant ce
temps, l'air continue à s'engouffrer à
des vitesses prodigieuses par l'entrée la
plus étroite.
Tout ce qui se trouve à proximité
de cet orifice peut être aspiré.
Quand l'aspiration devient vraiment
très forte, les toits des maisons, ou
encore des voitures, peuvent être
emportés et déplacés de plusieurs
centaines de mètres.
Des arbres
peuvent être arrachés.
LA FOUDRE ET SES EFFETS
Lors d'un orage, la foudre va avoir
naturellement tendance à frapper tout
point un peu plus haut (homme,
animal, arbre, bâtiment).
Dans un
bâtiment non équipé d'un
paratonnerre, la foudre s'écoule par
tous les chemins de moindre résistance
électrique.
Ainsi les joints entre les pierres, les
briques ou les parpaings sont toujours
un peu plus humides que leur
environnement.
Cette humidité va être
vaporisée, ce qui entraîne l'éjection des
pierres, briques ou autres parpaings et
induit une destruction partielle qui peut
se compliquer d'un incendie.
t:eau contenue
dans la sève
d'un arbre va,
sous l'effet de
la foudre, être
vaporisée et
l'arbre va
littéralement
exploser.
t:orage
est responsable
d'un grand nombre de feux de forêt.
Pour un homme ou un animal, le choc
électrique traversant le corps entraîne
des brûlures graves et parfois
déshabille la victime.
En fait, les
vêtements sont déchiquetés par la
vaporisation de l'humidité du corps.
La
décharge induit un arrêt cardiaque par
fibrillation du muscle cardiaque
entraînant l'arrêt de la circulation
sanguine.
Mais un homme ou un
animal peut aussi être foudroyé sans
avoir été touché directement par la
foudre.
En effet, si cette dernière tombe
à très peu de distance, elle s'écoule
dans le sol.
Si l'homme tient ses jambes
ou l'animal ses pattes écartées, la
décharge électrique va remonter par
l'une et rejoindre la terre par l'autre.
Le
corps sera alors traversé entraînant un
foudroiement par «tension de pas».
On dénombre en France le
foudroiement de plusieurs dizaines de
personnes par an dont seulement entre
un tiers et une moitié en décède.
Par
contre le nombre d'animaux foudroyés
par an s'élève à plusieurs centaines.
Statistiquement la probabilité pour
un homme de mourir foudroyé est
de une chance sur 350 000, soit trente
fois moins que de trouver la mort sur
la route.
COMMENT SE PROTÉGER
DE LA FOUDRE ? proposé
le paratonnerre à tige.
Le
principe de l'Instrument consiste à
fabriquer des «pointes artificielles»,
capables de conduire les décharges
électriques jusqu'à la terre.
Des études
ont montré que l'étendue de la zone
protégée par le paratonnerre est
variable.
Son extension dépend de
l'intensité du coup de foudre.
Quand ce
dernier est de faible intensité, le
pouvoir d'attraction du paratonnerre
est peu important.
C'est ainsi que l'on a
vu des coups de foudre frapper au pied
même de l'appareil.
En revanche, si le
coup de foudre est intense, la distance
d'amorçage augmente, et le
paratonnerre est efficace.
En fait, le
point d'impact exact de la foudre ne se
décide qu'au tout dernier moment,
lorsque l'éclair n'est plus qu'à quelques
dizaines ou centaines de mètres au
dessus du sol.
La présence de la tige du
paratonnerre ou d'une aspérité
renforce localement le champ
électrique, et c'est ainsi qu'ils «attirent•
la foudre.
EN HRRAIN DtCOUVERT
Il est dangereux de se mettre à l'abri
d'un arbre isolé.
D'une façon
générale, tous les objets non protégés
placés en terrain découvert sont à
éviter.
Il est préférable de ne pas se
réfugier dans de petites constructions
isolées (cabanes, granges).
Le voisinage
de structures métalliques élevées est
fortement déconseillé.
Ne pas se
trouver à proximité des cours d'eau et,
à plus forte raison, ne pas se baigner.
Éviter de circuler à bicyclette, à
vélomoteur ou en tracteur.
En
montagne, il faut s'éloigner des talus,
..
des promontoires et des arbres et se
libérer de tout objet métallique.
Il est
préférable de se recroqueviller afin de
diminuer le plus possible la surface du
corps et de se protéger ainsi des
courants électriques dérivés.
DANS UN BATIMENT OU UNE VOITURE
À la maison, il est conseillé de
débrancher les
appareils élec
triques et
l'antenne de
télévision.
S'éloigner des
lignes élec
triques, des
lignes télépho
niques, des
grosses masses métalliques constituées
par certains appareils électroménagers
(lave-linge, lave-vaisselle, radiateurs,
etc.).
La voiture doit être considérée
comme un «bon abri» si les fenêtres
sont fermées.
Le métal qui constitue la
carrosserie forme une boite, une cage
de Faraday.
Trés conducteur, il empêche
l'électricité atmosphérique de
pénétrer à l'intérieur de l'habitacle et
protège ainsi les occupants de la
foudre.
En effet ce qu'on appelle
« cage de Faraday » est une enceinte
qui isole des champs électriques
extérieurs.
Dans cette cage, le champ
électrique est nul.
Ainsi, dans une
voiture, la foudre « glisse » sur les
parois avant d'être évacuée par les
pneus.
LA PRÉVISION DES ORAGES
Seules les prévisions d'orages à courte,
voire à très courte échéance, ont un
intérêt préventif.
À quelques heures d'échéance, il est
alors possible d'utiliser simultanément
les images des satellites, les radars
de précipitations et les systèmes de
détect ion de la foudre.
Une technique
radiogoniométrique permet de localiser
avec précision les coups de foudre en
utilisant les variations du champ
électrique qu'Ils engendrent
À une journée d'échéance, l'étude des
radiosondages permet de connaître le
degré de stabilité de l'atmosphère et
d'envisager l'ampleur que prendront les
nuages à développement vertical.
À deux ou cinq jours d'échéance, le
pronostic ne peut porter que sur la
tendance de la période à venir.
LE PARATONNERRE
Grâce à ses propres expériences et à
celles de Buffon, Dalibard et Delors,
Benjamin Franklin inventa le
paratonnerre
en 1752.
Le
paratonnerre de
type Franklin se
compose d'une
tige métallique
que l'on fixe sur
un bâtiment et
que l'on relie à
la terre par un
grosse tresse métallique.
De 1914
jusq�'à 1987 on utilisa des
paratonnerres radioactifs.
La présence
d'une capsule radioactive devait
favoriser l'ionisation de l'air autour du
paratonnerre.
Mais après avoir été
frappés par la foudre, ou par manque
chronique d'entretien, ces
paratonnerres peuvent devenir une
source de pollution radioactive.
Ils sont
interdits depuis 1987 mais des centaines
restent encore en fonction en France, en
Belgique ou en Suisse.
Comme tout
autre appareillage, les paratonnerres
doivent être entretenus et vérifiés
régulièrement li faut s'assurer que la
liaison de la tige avec le sol n'est pas
interrompue..
»
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