Devoir de Philosophie

Les conséquences de la domestication des plantes dans le monde vivant

Publié le 18/06/2022

Extrait du document

« Les conséquences de la domestication des plantes dans le monde vivant Tout d’abord, la domestication des plantes est un processus mené par l'Homme qui sélectionne chez la plante des caractères désirables, intéressants, en relation avec ses besoins (qualités nutritives, gustatives) et ses techniques agricoles (récolte aisée, rendement élevé).

C’est l’Homme qui choisit de modifier la constitution génétique de l’angiospermes.

Les plantes issues de cette sélection artificielle réalisée par l'Homme au cours des générations, population perdent leur capacité de survivre en milieu sauvage et perdent également la capacité de se reproduire par eux-mêmes dans la nature.

Elles dépendent alors de l'Homme pour leur reproduction et leur propagation.

Nous allons étudier les conséquences de cette domestication sur les plantes cultivées, sur l’espèce cultivatrice ainsi que sur les autres espèces vivantes. Premièrement la domestication suit un principe simple, on fait une sélection empirique, c’est-à-dire que l’on choisit et ressème les meilleurs grains de plusieurs variétés sauvages puis on réalise des croisements entre ces variétés dans l'espoir de cumuler les avantages de chacun des deux parents.

Il en résulte une sélection programmée.

La dérive génétique diminue alors et réduit la diversité génétique. Ensuite la domestication est utilisée afin de répondre à des besoins précis ou encore des désirs de l’Homme.

En effet, par exemple, les techniques de transformation traditionnelles du manioc, plante riche en amidon, ont permis de réduire progressivement au cours de siècles le taux d’acide cyanhydrique toxique présents dans celui-ci.

Cet acide peut être mortel pour les êtres vivants lorsque son taux dépasse une certaine valeur.

C’est pour cela que les planteurs de manioc installent des plants de manioc ayant un haut taux de toxicité autour des plants doux c’est-àdire ceux qui possèdent un très faible taux d’acide cyanhydrique dans le but de protéger les cultures des attaques des rongeurs qui s’alimentent du manioc non toxique.

De plus, la domestication est employée afin de répondre à certaines exigences.

En effet, l’Homme a par exemple fait la sélection de bananes parthénocarpiques pour satisfaire les goûts des consommateurs puisque ces bananes sont plus grosses et plus sucrées.

Pour arriver à cette sélection de bananes adéquates, l’Homme a fragmenté le nombre de rhizomes, c’est-à-dire les tiges souterraines des bananiers afin de multiplier leur nombre et donc de produire de surcroît plus de bananes parthénocarpiques.

Les aliments riches en amidon produits par l’agriculture, comme le manioc et les bananes, couvrent 60% des apports énergétiques alimentaires mondiaux. Lorsque la domestication n’est pas utilisée c’est-à-dire dans les populations traditionnelles l’apport en amidon est plus faible car c’est l’agriculture qui favorise la richesse en amidon dans les produits.

C’est ainsi que l’agriculture, crée par l’Homme pur répondre à ses besoins, est à l’origine de produits possédants plus de sucres.

Effectivement en copiant le gène AMY1, nous sommes parvenus à modifier le taux de sucres dans les produits. Plus le gène AMY1 est copier, plus la teneur en amylase augmente.

L’amylase est l’enzyme responsable de la transformation de l’amidon en glucose.

Nous pouvons donc augmenter de taux de sucres en copiant de gène correspondant.

La domestication a également un impact sur les différentes populations mondiales.

Si l’on prend le niveau de population le plus haut pour les différents régimes des populations on observe que les populations ayant un régime alimentaire pauvre en amidon obtiennent un faible nombre de copies nécessaire (4) du gène tandis que les populations ayant un régime alimentaire riche en amidon obtiennent un fort taux de. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles