LES BLAIREAUX
Publié le 04/02/2019
Extrait du document
d’un même groupe. Lorsque ce dernier est important, on distingue nettement le labyrinthe des tunnels entre les arbres. Pour évacuer leurs déjections, les blaireaux creusent toujours de petits trous coniques, non loin du terrier.
Si le blaireau est habituellement un animal craintif, certains individus se sont adaptés à la vie urbaine, s’installant sous les garages, dans les décharges ou le long des voies ferrées. Ils se nourrissent de ce qu’ils trouvent dans les poubelles et les jardins.
Dans le nord et le nord-est de l’Europe, les blaireaux doivent affronter des hivers rigoureux. Ils se retrouvent parfois bloqués par la neige au fond de leurs terriers durant de très longs mois, qu’ils passent à dormir, subsistant grâce aux réserves-de graisse accumulées à l’automne. Il ne s’agit toutefois pas d’hibernation à proprement parler puisque leur organisme ne subit aucun changement de température ni de métabolisme.
L’alimentation et la chasse
Classés dans l’ordre des Carnivores, les blaireaux sont en fait omnivores. Leur régime alimentaire se compose en grande partie de végétaux: fruits, graines, champignons et racines. Ils mangent aussi d’énormes quantités de vers de terre, de coléoptères et autres insectes, ainsi que des limaces et des escargots. À la belle saison, ils attrapent les oisillons des nids construits à terre et les taupes en migration. Lorsqu’ils tuent des grenouilles ou des crapauds, ils prennent grand soin d’essuyer la bave toxique qui recouvre la peau de ces batraciens. Les vrais blaireaux (sous-famille des Mélinés) possèdent de redoutables mâchoires, pourvues de solides dents carnassières parfaitement adaptées au broyage des os et à la découpe de la chair de leurs proies.
Lorsqu’il chasse, le blaireau se laisse guider par son odorat. Chez le blaireau-furet et le blaireau à gorge blanche, le museau effilé est remplacé par un groin mobile dont ces animaux se servent comme d’une trompe pour flairer leurs proies. Amateur de jeunes lapereaux, le blaireau d’Eurasie repère aisément les terriers enfouis qu’il creuse à la verticale pour en déloger les portées. Avec l’expérience, certains individus deviennent très habiles pour déployer les hérissons en boule.
Pour se nourrir, le ratel, ou blaireau à miel, «collabore» avec un petit oiseau, l’indicateur. Celui-ci trouve facilement les nids de guêpes et d’abeilles, mais il manque de force pour atteindre le miel. Ainsi, lorsqu’il découvre un nid, l’indicateur attire le ratel qui en extrait les rayons de miel et lui laisse sa part de larves et de nymphes.
La reproduction
Si la saison des amours varie selon les espèces, le moment venu, tous les blaireaux se comportent de la même manière. Le mâle poursuit la femelle à travers son territoire jusqu’à ce que cette dernière l’accepte pour partenaire. L’accouplement peut durer jusqu’à une heure, le mâle tenant la femelle par la peau du cou ou les oreilles. La femelle émet parfois un terrible cri perçant, proche du hurlement humain.
«
Les
blaireaux
Les stries noires du blaireau d'Amérique �
(Taxidea taxus) sont plus étroites
et moins marquées que cettes de son congénère
d'Eurasie.
tt passe la ma jeure partie
de l'année en solitaire et change de terrier
de génération en génération.
d'un même groupe.
Lorsque ce dernier est impor
tant, on distingue nettement le labyrinthe des tun
nels entre les arbres.
Pour évacuer leurs déjec
tions, les blaireaux creusent toujours de petits
trous coniques, non loin du terrier.
Si le blaireau est habituellement un animal
craintif, certains individus se sont adaptés à la vie
urbaine, s'installant sous les garages, dans les
décharges ou le long des voies ferrées.
Ils se nour
rissent de ce qu'ils trouvent dans les poubelles et
les jardins.
Dans le nord et le nord-est de l'Europe, les blai
reaux doivent affronter des hivers rigoureux.
Ils se
retrouvent parfois bloqués par la neige au fond de
leurs terriers durant de très longs mois, qu'ils pas
sent à dormir , subsistant grâce aux réserve de
graisse accumulées à l'automne.
Il ne s'agit toute
fois pas d'hiberna tion à proprement parler
puisque leur organisme ne subit aucun change
ment de température ni de métabolisme.
L'alimentation et la chasse
Classés dans l'ordre des Carnivores, les blaireaux
sont en fait omnivores.
Leur régime alimentaire se
compose en grande partie de végétaux: fruits,
graines, champignons et racines.
Ils mangent
aussi d'énormes quantités de vers de terre, de
coléoptères et autres ins�ctes, ainsi que des
limaces et des escargots.
A la belle saison, ils
attrapent les oisillons des nids construits à terre et
les taupes en migration.
Lorsqu'ils tuent des gre
nouilles ou des crapauds, ils prennent grand soin
d'essuyer la bave toxique qui recouvre la peau de
ces batraciens.
Les vrais blaireaux (sous-famille
des Mélinés) possèdent de redoutables mâchoi
res, pourvues de solides dents carnassières parfai
tement adaptées au broyage des os et à la décou
pe de la chair de leurs proies.
Lorsqu'il chasse, le blaireau se laisse guider par
son odorat.
Chez le blaireau-furet et le blaireau à
gorge blanche, le museau effilé est remplacé par
un groin mobile dont ces animaux se servent
comme d'une trompe pour flairer leurs proies.
Amateur de jeunes lapereaux, le blaireau d'Eur
asie repère aisément les terriers enfouis qu'il creu
se à la verticale pour en déloger les portées.
Avec
l'expérience, certains individus deviennent très
habiles pour déployer les hérissons en boule.
Pour se nourr ir, le ratel, ou blaireau à miel, «Col
labore» avec un petit oiseau, l'indicateur.
Celui-ci
trouve facilement les nids de guêpes et d'abeilles,
mais il manque de force pour atteindre le miel.
Ainsi, lorsqu'il découvre un nid, l'indicateur attire
le ratel qui en extrait les rayons de miel et lui laisse
sa part de larves et de nymphes.
La reproduction
Si la saison des amours varie selon les espèces, le
moment venu, tous les blaireaux se comportent
de la même manière.
Le mâle poursuit la femelle
à travers son territoire jusqu'à ce que cette der
nière l'accepte pour partenaire.
L'accouplement
peut durer jusqu'à une heure, le mâle tenant la
femelle par la peau du cou ou les oreilles.
La
femelle émet parfois un terrible cri perçant,
proche du hurlement humain.
Avec
ses puissantes mâchoires �
et ses griffes acérées, te ratel,
(Mellivora capensis) dégustant ici
un rayon de miel, dont il est très friand,
est un redoutable combattant.
L'œuf fécondé ne se fixe pas immédiatement
dans l'utérus et la gestation dure plus de onze
mois.
Le développement des jeunes est retardé
afin que leur sortie du terrier coïncide avec la
belle saison et l'abondance de nourriture.
En
Europe et en Asie, les naissances se produisent en
février ou en mars.
Les petits, qui n'ouvrent les
yeux qu'après 4 à 5 semaines, sont allaités jusqu'à
deux mois et demi.
Ils apprennent à chasser et à
se nourrir en suivant leur mère, dont ils observent
le comportement.
Certains jeunes quittent le ter
rier à l'automne, mais la plupart y passent généra
lement l'hiver.
Les mécanismes de défense
Les blaireaux d'Eurasie sont tellement bien armés
qu'ils craignent peu les prédateurs.
Les autres
espèces possèdent une «arme secrète».
Comme
tous les mustélidés, le blaireau est muni de glandes
anales sécrétant un liquide nauséabond avec
lequel il marque son territoire.
L'odeur de cette
substance est particulièrement insupportable chez
le ratel, qui s'en sert pour surprendre et dissuader
ses ennemis, comme le léopard.
Ayant perfection
né cette technique, le blaireau-furet, le blaireau de
Java et le blaireau des Philippines tournent le dos à
leur attaquant et leur envoient une giclée pestilen
tielle en pleine face.
Tous les blaireaux sont protégés par une peau
épaisse, mais celle du ratel est, en outre, insensible
aux piqûres de guêpes, aux crochets des serpents
et aux piquants des porcs-épies.
Lorsqu'il est pris
par un prédateur, son pelage lui permet de faire
volte-face et de mordre son agresseur.
Menacé par l'homme
S'il cause des dégâts dans les champs de maïs, les
vergers et les potagers, le blaireau s'attaque rare
ment au bétail.
Il ne peut donc pas être véritable
ment considéré comme un animal nuisible.
En
Grande-Bretagne pourtant, il continue de servir :5.
»
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