Le règne animal
Publié le 09/01/2019
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UNE INCROYABLE DIVERSITE DE FORMES
Les premières traces de vie sur Terre datent de 3,5 milliards d'années. L'évolution a donné naissance à une extraordinaire diversité d'êtres vivants classés en différents groupes : les bactéries, les protistes (êtres unicellulaires), les végétaux, les champignons et les animaux. Les bactéries, ou procaryotes, sont formées d'une cellule unique sans noyau. Tous les autres êtres vivants, des protistes aux animaux, ont leur matériel génétique enfermé dans le noyau des cellules de leur organisme et sont appelés eucaryotes. Les animaux sont également des métazoaires, c'est-à-dire des organismes composés de plusieurs cellules, tout comme les végétaux et les champignons.
DÉFINITION
DE L'ORGANISME ANIMAL
Les animaux ont un mode de nutrition hétérotrophe. Cela signifie qu'ils doivent se nourrir de molécules organiques déjà formées par d'autres êtres. En cela ils se distinguent des végétaux (autotrophes) qui sont capables de fabriquer des molécules organiques à partir d'éléments inorganiques, tels que le gaz carbonique présent dans l'air. Les animaux ingèrent donc, selon leur régime alimentaire, des végétaux, d'autres animaux ou des détritus organiques (feuilles mortes, cadavres, excréments). Ils possèdent des tissus cellulaires spécifiques : le tissu nerveux, spécialisé dans le transport des messages nerveux, et le tissu musculaire, spécialisé dans le mouvement.
La plupart des animaux se reproduisent de façon sexuée avec un petit spermatozoïde flagellé fécondant un ovule plus gros. Cette rencontre engendre un œuf,
réunissant du matériel génétique paternel et maternel. Cet œuf subit ensuite une série de divisions
cellulaires qui mèneront, par différenciation des cellules, à la formation d'un nouvel individu.
Un grand nombre d'animaux doivent passer par des stades larvaires (comme par exemple la chenille,
forme larvaire des papillons) sexuellement immatures, l'ultime métamorphose de la larve leur permettant d'acquérir la forme adulte. Les animaux occupent presque tous les milieux de la biosphère. Si la plupart d'entre eux sont aquatiques, certaines espèces ont réussi à s'adapter aux contraintes de la terre ferme.
ORIGINE DU RÈGNE ANIMAL
Les animaux sont apparus au précambrien, il y a probablement 600 ou 700 millions d'années. Selon l'hypothèse la plus courante, ils se seraient développés à partir d'organismes unicellulaires marins vivant en colonie. Ces protistes se seraient organisés en différentes lignées pour assumer des fonctions spécifiques bénéficiant à l'ensemble de la colonie : respiration, circulation de l'oxygène, digestion, élimination des déchets, reproduction, protection et coordination.
Les espèces ont ensuite évolué pour donner lieu à un foisonnement d'organismes divers que l'on peut classer selon un arbre possédant de nombreuses branches. Les fossiles
retrouvés par les paléontologues
«
ainsi
la distribution de la nourriture à
toutes les parties du corps.
L'animal se
déplace grâce à des cils qui tapissent
son ventre et glisse sur la pellicule de
mucus qu'il sécrète.
Certains vers plats,
comme les planaires, peuvent utiliser
leurs muscles pour nager par
ondulations.
Ils peuvent détecter la
lumière et les odeurs et possèdent un
système nerveux rudimentaire.
La
reproduction peut être asexuée ou
sexuée.
La plupart des espèces sont
hermaphrodites et peuvent donc se
féconder réciproquement.
Certaines
espèces connues de vers plats sont
des parasites comme les douves et les
ténhrs.
Dans ce cas, l'animal est muni
d'un système de ventouses ou de
crochets lui permettant de se fixer
sur ou dans son hôte.
Les vers ronds ou nématodes
Les vers ronds ou nématodes
forment un embranchement estimé
entre 500 000 et 1 million d'espèces.
Ce sont des 11nlm11ux cylindriques
11ux extrémités effilées recouvertes
d'une cuticule protectrice.
Ils possèdent un véritable système
digestif et des muscles qui leur
permettent des mouvements saccadés.
Leur reproduction est le plus
souvent sexuée.
On en trouve dans la plupart des
habitats aquatiques ou humides mais
ils pullulent dans le sol où ils jouent un
rôle primordial dans la décomposition
et le recyclage de la matière
organique.
De nombreuses espèces
sont des parasites, responsables de
maladies, comme les oxyures,
les filaires ou les ascaris.
LES VERS ANNELtS
L'embranchement des annélides
regroupe des vers aquatiques ou
terrestres, au corps constitué
d'une succession de segments
identiques, sans pattes.
Leur système circulatoire est
complexe et véhicule de l'hémoglobine
qui transporte de l'oxygène.
La
respiration se fait à travers la peau
humide de l'animal.
Chaque segment
est muni d'un système excréteur afin
d'éliminer les déchets du métabolisme.
Le système nerveux est assez abouti.
Un grand nombre d'espèces rampent
pour se déplacer en raccourcissant
puis en allongeant leurs anneaux.
Certaines espèces marines utilisent
des appendices pour nager.
Les annélides sont hermaphrodites
et pratiquent la fécondation croisée.
Certaines espèces peuvent également
se fragmenter et se régénérer.
On compte près de 15 000 espèces d'annélides
dont les lombrics, les
polychètes (vers marins) et les
st�ngsues.
Ces dernières sont
des parasites qui sucent le sang de
leur hôte.
LES MOUUSQUES
L'embranchement des mollusques
compte près de 100 ooo espèces
actuelles et fossiles.
En dépit de leur
apparente diversité, ces animaux
possèdent tous la même structure.
Leur corps se compose de trois parties :
un pied musculeux servant aux
mouvements, une masse viscérale
dorsale contenant les organes internes
et un manteau recouvrant cette
dernière.
Le manteau peut sécréter
une coquille protectrice calcaire.
La plupart des mollusques sont marins
et respirent par des branchies.
Leur
reproduction est sexuée.
Les gastéropodes
Les escargots font partie de la classe
des gastéropodes.
Ils sont caractérisés
par la torsion de leur corps pendant
leur développement embryonnaire.
Ils
sont protégés par une coquille spiralée.
Les lim11ces ont perdu leur coquille au
cours de l'évolution.
Les gastéropodes
se déplacent grâce au mouvement
ondulatoire de leur pied.
Leur
bouche est équipée d'une sorte de
râpe, la radula, afin de gratter la
surface des végétaux.
Les bivalves
Les huîtres appartiennent à la classe
des bivalves.
Leur coquille se compose
de deux parties reliées par une
charnière.
Elle peut ainsi se fermer
pour protéger le corps de l'animal en
cas de danger.
Ces animaux n'ont pas
de tête et ont perdu leur radula au
cours de l'évolution.
Ils se nourrissent
en filtrant l'eau.
Les céphalopodes
La classe des céphalopodes rassemble
des animaux carnivores et rapides.
Leurs tentacules munis de ventouses
leur permettent d'attraper leurs
proies.
Ils sont dotés de puissantes
mâchoires et sécrètent parfois une
salive venimeuse.
Leur coquille est soit
réduite et interne (comme la plume
du calmar), soit absente (chez la pieuvre).
Seuls les nautiles ont conservé d'appendices : une paire de
leur coquille exteme.
Les céphalopodes se déplacent par
propulsion en expulsant de l'eau
hors de leur manteau.
Leur système
nerveux est bien développé et pourvu
d'un cerveau complexe.
Les ammonites,
fossiles très connus, seraient les
ancêtres probables des céphalopodes.
LES AKTHROPODES
Les deux tiers des espèces animales
appartiennent à cet embranchement.
Les arthropodes sont présents dans
tous les types de milieux et montrent
une extrême variété de caractères
morphologiques.
On distingue ceux
qui ont des chélicères (pinces buccales)
de ceux qui ont des mandibules
(mâchoires) et des antennes.
Ils sont
tous munis d'un squelette externe
fait de chitine, ont le corps segmenté
comme les annélides et les membres
articulés.
Chez les arthropodes,
les segments et leurs appendices
associés sont spécialisés dans diverses
fonctions : perception sensorielle,
nutrition, locomotion, défense ou
reproduction.
Leur cuticule rigide les
oblige à muer, c'est-à-dire à remplacer
leur carapace par une autre, plus
grande, au fur et à mesure de
leur croissance.
La respiration se fait par des branchies
pour les organismes aquatiques et
par un réseau de trachées (conduits
amenant l'air à l'intérieur du
corps) pour les animaux terrestres.
Leur reproduction est sexuée.
Les trilobites, espèce disparue il y a
environ 280 millions d'années, figurent
parmi les premiers arthropodes.
Les myriapodes ou mille-pattes
Les animaux appartenant à cette
classe ressemblent à des vers mais
s'en distinguent morphologiquement
par leur grand nombre de pattes.
Les arachnides
La classe des arachnides rassemble les
araignées, les scorpions et les
IICIIriens.
Leur corps est formé d'un
abdomen et d'un céphalothorax.
Ce dernier porte six paires chélicères,
une paire de pédipalpes
sensoriels et quatre paires de pattes.
Les insectes
La classe des insectes présente une
grande diversité d'espèces.
L'apparition
du vol comme moyen de locomotion
explique en partie leur succès adaptatif.
Cela leur permet en effet d'échapper
à leur prédateur, de s'accoupler et de
coloniser de nouveaux habitats.
Le corps d'un insecte se divise en trois
parties : tête, thorax et abdomen.
Une p��ire d'11ntennes et une p��ire
d'yeux ornent la tête.
Plusieurs
appendices de la tête forment avec les
mandibules un appareil buccal adapté
à lécher, mastiquer ou sucer selon
le régime alimentaire de l'espèce.
Trois paires de pattes sont fixées sur le
thorax.
Les ailes sont constituées
d'un prolongement de la cuticule.
Les
insectes montrent des comportements
complexes.
Certaines espèces vivent
en société comme les abeilles
et les fourmis.
Les crustacés
Chez les crustacés, la tête porte deux
paires d'antennes et des mandibules.
Les pattes sont fixées sur le thorax et
l'abdomen présente des appendices
servant à la nage ou à la respiration.
La taille des crustacés varie de
microscopique pour le plancton à
des tailles plus imposantes comme
pour les crabes et les ecrevisses.
LES tCHINODERMES
Les étoiles de mers et la plupart des
autres échinodermes sont des animaux
sédentaires.
Leur corps est caractérisé
par une symétrie radiaire à cinq
rayons et il est recouvert de plaques
calcaires et d'épi nes.
lis peuvent se
déplacer grâce à de petits tubes
érectiles terminés par une ventouse.
Ces pieds leur servent également à
capturer leurs proies.
Les échinodermes
font preuve d'une grande capacité de
régénération lorsqu'ils sont amputés
d'une partie de leur corps.
LEs vERriBRts
Les vertébrés appartiennent à
l'embranchement des cordés car ils
possèdent un tube nerveux.
Ce tube est
protégé par une colonne vertébrale
et le cerveau par un crâne.
Les deux
paires d'appendices (nageoires, pattes
ou ailes) sont également soutenues par
un squelette, lequel peut être fait de
cartilage ou d'os et croît avec l'animal.
Un
système circulatoire élaboré
permet au sang, oxygéné au niveau
des branchies ou des poumons, de
nourrir toutes les cellules du corps de
l'animal.
Les reins purgent le sang des
déchets.
La reproduction est sexuée.
Le groupe des vertébrés compte 50000
espèces environ.
Poissons cartilagineux,
poissons osseux
Les requins et les raies sont des
poissons au squelette cartilagineux.
La classe des poissons osseux est celle
parmi les vertébrés qui rassemble le
plus grand nombre d'espèces (30000)
et d'individus.
Tous les poissons
ont la peau recouverte d'écailles et
respirent à l'aide de branchies.
Amphibiens Ils ont été les premiers vertébrés à
envahir la terre ferme.
Leur
peau est nue.
Ils sont caractérisés
par une forme larvaire aquatique à
respiration branchiale, le têt 11rd, qui
se métamorphose pour devenir une
forme adulte terrestre à respiration
pulmonaire ou cutanée.
La
reproduction est aquatique.
Reptiles et oiseaux
Les reptiles et les oiseaux sont
rassemblés dans une même classe
du fait de leur origine commune.
Leur
peau est recouverte d'éc11illes ou de
plumes pour les oiseaux.
Le développement de l'embryon se
fait dans un œuf coquillé.
Cela a
permis à ces animaux de s'affranchir
du milieu aquatique.
Les reptiles comptent de nombreuses
lignées fossiles comme les célèbres
dinosaures.
Les oiseaux ont leurs
membres antérieurs transformés
en ailes et leur température interne
est constante.
Les mammifères sont caractérisés par la
présence de mamelles chez les femelles
et par une peau couverte de poils.
Leur reproduction est presque toujours
vivipare : ils ne pondent pas des œufs,
les femelles •ccouchent de �lits.
Leur température interne est
également régulée.
L'homme fait
partie de cette classe de vertébrés..
»
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