Devoir de Philosophie

La technique permet-elle d'accroître notre liberté?

Publié le 05/03/2014

Extrait du document

technique
Les pollutions De nos jours, les pollutions [dégradation de l'environnement par des substances, des déchets ou des nuisances diverses (sonores, lumineuses par exemple)] peuvent avoir une origine entièrement naturelle, mais sont principalement liées aux activités humaines. En effet, nous connaissons une crise planétaire avec le développement de la mondialisation, l'anthropisation des milieux naturels entraîne la chute des écosystèmes. Nous sommes donc en mesure de nous demander comment les pollutions remettent-elles en cause la biodiversité ? Pour répondre à cette problématique nous allons étudier dans une première partie les pollutions des sols ainsi que des eaux puis dans un second temps nous énoncerons celle de l'air et pour finir nous évoquerons la dystrophisation. I. Pollutions des sols et des eaux : La pollution des sols est un sujet dont on entend de plus en plus parler ces dernières décennies. En effet, pour améliorer la croissance des plantes, et ainsi le rendement et la qualité des cultures, les agriculteurs enrichissent leurs sols avec des engrais azotés de synthèse. Le problème est qu'une grande partie des Nitrates dérivés de ces produits s'infiltre dans les sous-sols, participant alors à la contamination des eaux souterraines et des nappes phréatiques exploitées pour alimenter la population en eau potable. Les pollutions du sol peuvent également être dues à d'autres activités : rejets industriels, des ménages, pollution accidentelle. A. La pollution aux Nitrates : Cette pollution a débuté à la fin des années 1950 et n'a fait qu'augmenter depuis lors. Alors qu'en l'absence de contamination, la teneur en Nitrates des eaux souterraines varie de 0,1 à 1 milligramme par litre d'eau, elle dépasse aujourd'hui 50 milligrammes par litre (norme retenue pour les eaux potables par l'Organisation mondiale de la santé ). En effet, l'excédent d'apport de Nitrates est passé de 320 000 tonnes en 1995, à 400 000 tonnes en 1997 car ils possèdent une très grande solubilité dans l'eau et ils constituent aujourd'hui la cause majeure de pollution des grands réservoirs d'eau souterraine du globe. En France, leur présence dans les eaux continentales provient à 66% de l'agriculture, suite à l'épandage de doses massives d'engrais azotés et de lisier (effluents d'élevage). Les zones les plus touchées étant les plaines alluviales qui récoltent les eaux des grands bassins versants et sont des lieux privilégiés d'agriculture intensive ( Bretagne, Champagne-Ardenne). De surcroît, 80% de l'alimentation en eau potable de la population provient des eaux superficielles. En conséquence depuis les années 1980, les Bretons sont dans l'incapacité de consommer l'eau des robinets car ces zones de captages ...
technique

« • Sinon "a ccidentelle" lors de fusions nucléaires comme celles de Tchernobyl ou de Fukushima dispersant des éléments radioactifs dans l'atmosphère, le sol ou le réseau hydrographique. • Toutes les munitions de guerre et l'essentiel des munitions de chasse contiennent des composants toxiques et polluants.

La toxicité des munitions tirées ou non tirées est un des problèmes de séquelles des guerres qui préoccupe de plus en plus les experts en pollution environnementale.

En raison de ses caractéristiques, le plomb est le composant le plus ancien et le plus utilisé pour fabriquer les projectiles et grenaille pour armes à feu et canons.

Des milliards de billes de plomb durci d'arsenic ont été fabriquées pour les obus Shrapnel.

Cela étant très toxique pour l'Homme comme pour les animaux. II.

Pollution de l’air : A.

Définition et causes : La loi sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie ( LAURE ) de 1996 définit la pollution atmosphérique comme étant " l'introduction par l'homme, directement ou indirectement, dans l'atmosphère et les espaces clos, de substances ayant des conséquences préjudiciables de nature à mettre en danger la santé humaine, à nuire aux ressources biologiques et aux écosystèmes, à influer sur les changements climatiques, à détériorer les biens matériels, à provoquer des nuisances olfactives excessives ". Les polluants atmosphériques peuvent être d’origine naturelle mais également dues aux activités humaines : les transports, l'industrie, le chauffage des bâtiments, l' agriculture ( utilisation d’engrais azotés, des pesticides et les émissions animales ), et l'incinération des déchets. Enfin, dans les espaces clos, l’utilisation de produits d’entretien, les colles de moquette, certains meubles en agglomérés, les activités domestiques comme le bricolage… dégagent aussi des polluants. En effet, à la fin du XIXe siècle, l’ère industrielle va bouleverser l’équilibre des cycles naturels régulant la composition en gaz de l’atmosphère ( 78 % d'azote (N), 21 % d'oxygène (O), 1 % d'autres gaz ). L’industrialisation utilise comme source d’énergie les roches fossiles ( charbon, pétrole ) favorisant ainsi le rejet de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, notamment le CO2.

Ce dernier est aussi produit lors de la déforestation et de la production de ciments. L’utilisation croissante des engrais au cours du XXe siècle, favorise en plus la libération dans l’atmosphère de N2O ( dénitrification des sols ) qui apparaît 200 fois plus efficace que le CO2 dans le mécanisme de l’effet de serre.

Le méthane est lui aussi un puissant gaz à effet de serre : 25 fois plus puissant que le CO2.

Les émissions de méthane ont fortement augmenté depuis 2006.

Elles résultent de la libération des réserves initialement piégées dans le sous-sol de l’Arctique sous l’effet de la fonte accélérée des glaces.

Le méthane est également libéré par les micro-organismes responsables de la décomposition de la matière organique dans les décharges et par l’estomac des mammifères. Ces gaz ont une durée de vie relativement longue dans l’atmosphère, ce qui explique leur accumulation.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles