La structure de notre Univers
Publié le 10/10/2018
Extrait du document
Amas stellaire : groupement d'étoiles formant des nuages très lumineux. Ils sont de deux sortes. Les amas globulaires, très denses, lointains et de forme sphérique, sont composés d'étoiles liées par la force de gravitation. Dans les amas ouverts, moins denses, les étoiles sont nées simultanément d'une même nébuleuse.
Stades de (Evolution des étoiles
Géante rouge : stade d'une étoile - d'une masse de une à 10 fois celle du Soleil - en fin de vie (ce sera le cas du Soleil dans environ 5 milliards d'années). Très lumineuse mais de température et de densité faibles par rapport à une étoile jeune.
Nova : explosion d'une étoile géante accompagnée de l'éjection des couches externes conduisant à la création d’une naine blanche.
Naine blanche : corps très compact et de petites dimensions résultant de la contraction du noyau d'une étoile peu massive à la fin de son existence. Sa couleur blanche témoigne de sa haute température.
Naine noire : naine blanche refroidie. Stade final de la vie d'une étoile peu massive.
Supergéante : stade succédant à celui de géante rouge dans le cas des étoiles de masse supérieure à 10 fois celle du Soleil.
Céphéide : supergéante instable. C'est une étoile à magnitude variable dont la distance est facilement mesurable. Supernova : stade d'explosion des couches extérieures d’une étoile supergéante, qui devient extrêmement lumineuse. Ce stade mène à la naissance après implosion d'une étoile à neutrons ou d'un trou noir.
• l'Univers présente une structure comparable à celle d'une éponge : les zones de matières s'agglomèrent à l'échelle cosmique en une structure filamenteuse plus ou moins dense évoluant dans le vide.
• Les nuages de gaz et les étoiles (éventuellement pourvues d'un système planétaire), sont regroupés en galaxies, elles mêmes condensées en amas de galaxies, puis en amas d'amas ou « superamas ».
• Ainsi, à la manière des poupées russes, la matière est répartie en une succession de systèmes (galaxies, amas, superamas), imbriqués les uns dans les autres, regroupés par la force de gravitation.
Éléments composant l'Univers Toile : astre émettant de la lumière (alors que les planètes ne font que la refléter), formé d'une sphère de gaz dense et chaude, dont le cœur est le siège de réactions thermonucléaires. Planète : corps céleste solide ou gazeux en orbite autour d'une étoile. Constellation : groupement d'étoiles formant une figure sur la voûte céleste. Les étoiles d'une constellation semblent se situer sur un même plan mais peuvent être à des distances importantes les unes des autres voire dans des régions différentes de l'Univers. Les constellations sont utiles pour se repérer dans le ciel.
Espace interstellaire : entre les différentes étoiles s'étend le vide interstellaire. Cet espace n'est pas réellement vide car parcouru de rayonnements, de particules. Il renferme des poussières et des molécules de gaz extrêmement dispersées, qui forment la matière interstellaire.
Galaxie : vaste ensemble d'étoiles, de poussières et de gaz réunis par la force gravitationnelle. Elles sont de formes diverses : irrégulières, elliptiques ou en spirale. Elles se groupent en amas : notre Galaxie ou Voie iodée fait partie d'un amas local qui comprend le Petit et le Grand Nuage de Magellan, ainsi que la galaxie d'Andromède et plusieurs galaxies naines.
Amas : groupe de corps célestes de même nature (étoiles, galaxies, amas de galaxies)liés par gravitation. Quasar : astre encore mal connu situé aux confins de l'Univers.
«
Amas
stellaire : groupement d'étoiles
formant des nuages très lumineux.
Ils
sont de deux sortes.
Les amas
globulaires, très denses, lointains et de
forme sphérique, sont composés
d'étoiles liées par la force de
gravitation.
Dans les amas ouverts,
moins denses, les étoiles sont nées
simultanément d'une même nébuleuse.
STADES DE (ÉVOLUTION DES tTOILES
Géante rouge : stade d'une étoile
- d'une masse de une à 10 fois celle du
Soleil -en fin de vie (ce sera le cas du
Soleil dans environ 5 milliards d'annêes).
Très lumineuse mais de température et
de densité faibles par rapport à une
étoile jeune.
Nova : explosion d'une étoile géante
accompagnée de l'éjection des couches
externes conduisant à la création d'une
naine blanche.
Naine blanche : corps très compact et
de petites dimensions résultant de la
contraction du noyau d'une étoile peu
massive à la fin de son existence.
Sa
couleur blanche témoigne de sa haute
température.
Naine noire : naine blanche refroidie.
Stade final de la vie d'une étoile peu
massive.
Supergéante : stade succédant à celui
de géante rouge dans le cas des étoiles
de masse supérieure à 10 fois celle du
Soleil.
Céphéide : supergéante instable.
C'est
une étoile à magnitude variable dont la
distance est facilement mesurable.
Supernova :stade d'explosion des
couches extérieures d'une étoile
supergéante, qui devient extrêmement
lumineuse.
Ce stade mène à la
naissance après implosion d'une étoile
à neutrons ou d'un trou noir.
•• 0
•
Étoile à neutrons : corps céleste de
très grande densité formé par
l'effondrement d'une étoile
supergéante après son explosion en
supernova.
Pulsar : étoile à neutrons tournant très
rapidement sur elle-même en émettant
un signal radio régulier.
Trou noir : stade final de l'évolution
d'une étoile de masse au moins trois
fois supérieure à celle du Soleil.
Il est le
résultat de l'effondrement du noyau en
un corps extrêmement dense et
générant une telle force de gravité que
rien ne peut s'en échapper, pas même
la lumière.
OBSERVATION DE L'UNIVERS a
permis d'envoyer des télescopes dans
l'espace (Hubble), augmentant ainsi
leurs performances.
Parallèlemen�
l'énonciation des théories de la
relativité d'Einstein (1879-1955)
apportait une nouvelle façon de
percevoir l'Univers.
MOYENS D'oBSERVATION
• Télescopes : ils permettent
l'observation de phénomènes visibles.
Les observflloins qui les renferment
sont souvent placés à l'écart des villes
et en altitude.
!:astronomie
spatiale
utilise des
télescopes
envoyés dans
l'espace et
échappant
ainsi aux
perturbations
de l'atmos
phère.
• Radiotéles
copes : ils
permettent l'observation de
phénomènes dont les rayonnements
électromagnétiques sont non lumineux.
• Mise en pratique de l'effet Doppler
Fizeau : la fréquence d'un signal
électromagnétique varie en fonction du
mouvement de sa source par rapport à
un observateur.
La longueur d'onde de
ce signal semble plus courte si l'objet se
rapproche (la fréquence augmente :
l'onde est • compressée >>) et plus
longue s'il s'éloigne (la fréquence
diminue).
Ainsi, lorsqu'un corps
lumineux s'approche, la fréquence de
son signal augmente et sa lumière se
décale vers le violet du spectre.
Lorsqu'il s'éloigne, la fréquence
s'allonge et sa lumière se décale vers le
rouge.
MESURE DES DISTANCES
• Dans un rayon de 300 années
lumière, on mesure la distance d'un
objet grâce à son parallaxe annuel.
Il
est déterminé en observant son
déplacement apparent dans le ciel sur
une année.
• Entre 300 et 500 années-lumière, on
utilise comme référentiel les céphéides,
étoiles dont la luminosité varie
régulièrement et dont il est facile de
calculer la distance.
• Au delà de 500 années-lumière, on
utilise l'analyse du spectre
électromagnétique.
Le décalage vers le
rouge est proportionnel à la distance de
l'astre.
Rayonnement
infrarouge
Sources : poussières et nuages, étoiles
de petite masse, planètes géantes.
Applications : température des étoiles
les plus froides (naines et géantes),
analyse de molécules dans l'espace.
Rayonnement ultraviolet
Sources : étoiles chaudes et
supernovae.
Applications : étude de la composition
chimique du milieu stellaire.
Rayonnement X
Sources : restes de supernova!,
enveloppes de possibles trous noirs
Applications : observation de transferts
de masse entre étoiles.
Rayonnement gamma
Sources : supernovae, novi!!, pulsars.
Applications : recherche de trous noirs.
DtTECTION DES PLANÈTlS EXTRA SOLAIRES
• Une planète exerce une action
gravitationnelle sur son étoile et peut
être détectée en mesurant les
perturbations qu'elle fait subir au
mouvement de celle-ci.
• Une planète occulte une partie du
rayonnement de son étoile en
s'interposant dans sa rotation entre elle
et l'observateur.
Elle peut être détectée
en mesurant les variations de
luminosité de son étoile.
(ONStQUENCES
DE L'tLOIGNEMENT DES trOlLES
• Du fait de la vitesse limitée de la
lumière, les objets lointains que nous
observons ont évolué depuis l'époque à
laquelle ils ont émis le signal que nous
recevons.
• Regarder des corps trés éloignés
revient donc à regarder dans le passé
(ainsi, une étoile située à 100 années
lumière nous apparaît telle qu'elle était
il y a un siècle).
• Théoriquemen� en regardant
suffisamment loin, on pourrait être
témoin des premiers âges de l'Univers.
HISTOIRE DE L'
UNIV ERS BIG
BANG ET RAYONNEMENT FOSSILE
• Le Big Bang porte en son nom même
la preuve qu'il ne fait pas l'unanimité
puisqu'il a été nommé ainsi par
dérision, par l'un de ses détracteurs.
Les arguments en faveur du Big Bang
apparaissent toutefois plus solides que
les arguments opposés.
• !:un des meilleurs repose sur la
découverte d'un « rayonnement fossile»,
qui n'a pu être émis que dans les
conditions d'équilibre thermo
dynamique parfait qui existaient lors de
la phase dense et chaude, peu après le
Big Bang.
aux premiers temps de
l'histoire de l'Univers.
Ce rayonnemen�
dont le spectre se situe dans les micro
ondes, est homogène et présent dans
toutes les directions de l'Univers.
SctNARIO DU BIG BANG
• En donnant naissance à l'Univers, le
Big Bang aurait engendré à la fois la
matière, l'espace et le temps.
On peut
donc considérer qu'il n'y avait pas
d'• avant le Big Bang>> puisque le
temps serait né de lui.
• !:étude du comportement des particu
les dans un accélérateur recréant les
conditions régnant aux premiers ins
tants de l'Univers a permis d'avancer
un scénario.
Les connaissances actuel
les permettent d'envisager le déroule
ment suivant :
• 10 ..., seconde aprés le Big Bang : la
matière de l'Univers est contenue dans
une sphère d'un centième de
millimètres de rayon dans laquelle
règne une densité de 10"' kg/cm' et
une température de 10" degrés.
• Une seconde plus tard :l'Univers s'est
dilaté de façon brutale et d'un facteur
de 10".
Dans la • soupe >> primordiale
formée de particules énergétiques, des
réactions complexes se produisent
jusqu'à ce que la baisse de température
les interrompe et permette la création
des protons, électrons et neutrons.
La
densité tombe à 10 kg/cm' et la
température à 10 milliards de degrés.
• Après les 3 premières minutes : la
matière s'assemble et forme les noyaux
atomiques des premiers éléments (du
tableau de classification des éléments),
les plus légers : hydrogène, hélium,
lithium.
!:Univers continue de se dilater
et de se refroidir.
• Aprés 300 000 ans : l'Univers est moins
dense et devient transparent aux photons
(lumière).
Formation des premiers
atomes (noyaux et électrons).
La
température est de l'ordre de 3 000 K.
• Entre 1 et 3 milliards d'années :
formation des galaxies et des quasars.
!:Univers poursuit sa dilatation et son
refroidissement.
• 10 milliards d'années : formation de
notre système solaire.
lES RÉVtLATIONS
DU « DEEP fiELD Il D'HUBBLE
• Le télescope spatial Hubble a fourni
l'image d'une portion lointaine de
l'Univers (Deep Field, distante
de 12 milliards d'années
lumière) dans laquelle on observe un
très grand nombre de galaxies, très
proches les unes des autres et donc
forteme nt soumises aux forces
gravitationnelles.
• Compte tenu du temps mis par les
rayonnements issus de ces galaxies
pour parvenir jusqu'au télescope, une
telle image montre l'état de l'Univers il
y a 12 milliards d'années, à
• seulement » 3 milliards d'années de
sa naissance explosive.
OOLunON DE L'UNIVEIS
• Déclarer que l'Univers a un
commencement, c'est suggérer qu'il
aura peut être aussi une fin.
!:Univers
est actuellement dans une phase
d'expansion, son avenir est fonction de
la quantité de matière qui le compose
et qui nous est inconnue puisque l'on
pressent l'existence d'une • matière
noire » qui pourrait considérablement
influer sur la masse totale de l'Univers.
• Trois scénarios sont ainsi envisagés,
chacun dictant le caractère fini ou infini
de l'Univers :
Univers ouvert et infini : la vitesse
d'expansion est suffisante pour libérer
l'Univers de la force de gravité.
! :expansion se poursuivrait et les
galaxies continueraient à s'éloigner les
unes des autres jusqu'à ce que le
carburant des étoiles soit épuisé.
!:Univers deviendrait un cimetière
glacial de naines blanches et d'étoiles à
neutrons.
Univers plat et infini : la vitesse
d'expansion finira par être compensée
par la force de gravité.
!:expansion se
poursuivra en ralentissant pour peut
être aboutir à une situation d'équilibre.
Univers fermé et fini : la gravité
exercée par les corps les uns sur les
autres finira par avoir raison de la force
de dispersion.
!:Univers rentrera alors
dans une phase de contraction, le Big
Crunch.
Pour peu que cette contraction
soit brutale, l'Univers pourrait entrer
dans une nouvelle phase d'expansion.
Il
alternerait ainsi phases d'expansion et
phases de contraction.
AU·DEIÀ DE L'UNIVERS ?
La cosmologie quantique ouvre de
nouvelles perspectives dans l'étude et
la conception de l'Univers.
Elle ne
permet en effet de calculer les
événements qu'en termes de
probabilités et donc de • possibles » et
ouvre la porte à l'existence d'univers
multiples (univers parallèles)
coexistants mais sans interaction entre
eux.
Notre Univers serait alors un
monde isolé au milieu d'autres.
La matière recensée avec les moyens
d'observation actuels est insuffisante
pour expliquer la rotation des galaxies
ainsi que leur mouvement au sein des
amas de galaxies.
Les calculs ont mon
tré que ces mouvements seraient
conformes aux lois de la gravité si
l'Univers était dix fois plus massif que
ce que l'on estime.
Cette masse man
quante serait constituée de • matière
noire » : on parle aussi de • matière
sombre >> ou encore de • masse
cachée », dont la nature demeure très
conjecturale (naines brunes, grosses
planètes, • cordes cosmiques », parti
cules élémentaires inconnues ...
) ..
»
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