La Naissance chez l'homme (SVT)
Publié le 30/09/2011
Extrait du document
Le _bébé, de même, peut se trouver en difficulté. A chaque contraction, son approvisionnement en sang est très diminué et, dans certains cas, il ne reçoit plus assez d'oxygène. Il faut sans cesse surveiller son rythme cardiaque, qui tend à se ralentir en cas de souffrance foetale. La plupart des maternités sont maintenant équipées d'un système électronique (monitoring) permettant d'écouter et d'enregistrer les battements du coeur.
«
La mère sait alors que le travail a bien d é but é
l o rs
que le s contr actio ns se prol on gent, devie n nent plu s fréqu entes-e t s'i n te nsifi ent.
La dilat a tion
de la cav ité utérine e t la p roduction d' ocy tocine
j o ue
nt sans d oute un rô le da ns le dé clen ch em e nt
du trava il.
Les muscl es ut é rins éta nt p articuli èr e
men t s ensib l es à cette ho rm one, o n p en se que les
contractions comm e ncent q ua nd le ta u x d 'ocyto
cine dans le sa ng a tteint un seuil critiqu e.
Les
médec ins a dministr e nt parfois de l' ocytoc ine s yn
th é tiq ue pour p rovo quer o u accé lé re r l e tr ava il.
To ut efo i s, il e st géné ra le m e nt admis que le déb ut du trava il e st déclen ch é par l 'e nfant lui
m êm e.
L'h y p o thala mus , situ é dans le cerveau du
fœtus, tra nsm ettr ait un sig n a l à l' h y p o physe po ur
qu'e lle libère u ne autr e ho rm one q ui, à son t our ,
s timul era it la
pro ductio n d e cor ticos téroïd es p ar
l e s g la
nde s surr én al es.
Ce u x-c i se diffus era ie nt dans le san g de la mère e t entr aîn era ie nt une
r
éac tio n en ch aîn e a bo uti ssant à la lib éra tio n
dans l' u té rus de sub sta n ces chimiqu es, le s prost a
g la ndin es.
Ces d erni èr es coopère nt sans do ute avec l'ocy t ocine po ur induir e d es contra c tions
rythmiqu es qui dilat e nt prog ress iveme nt le col d e
l '
utérus s a ns po rter pr é judice à l'e nf a nt.
Première et deuxième phases
Cett e pr emi ère ph ase du tr ava il e st la plu s
l o ng u
e; e lle dur e parf ois plusi eur s heur e s.
Elle
abo utit géné ra le m ent à la ruptur e de la p oche des eau x q ui e nveloppe le fœ tus , en lib éra nt le
l
iqu ide amni otiq u e.
Il a rri ve q ue cette pe rte d es
eaux se p rodui se plus tô t ou que l'o n d écide de
l a provo que r artifi cie llem e nt pour accé lé re r un
acco uch e m ent qui ta rde à se d écle n ch er.
La pha s e s uivante est celle de la na i ssa nce - dit e
p h ase d 'exp ulsio n .
Ell e dur e un e he ure e n
m
oye nne e t ex cèd e ra re m e nt deu x he ur e s.
Un e fois le col dil até , d es vag ues réguli èr es d e pui s san tes contractions parcour e nt l'ut é rus de ha ut
en bas.
Elles sont stimul ées par des d ose s sup
p lé m e ntaires d 'ocy t ocine, lib ér ées par l'h y po
physe de la mère , et ell es po u sse nt le béb é da ns la filiè re constituée p ar l a pa rtie b asse de l'ut é rus,
l e c ol et l e
vag in, qui ne fo rm ent plus à ce
On tient parfois .....
le bébé par les pieds afin que le liquide resté dans les voies respiratoires s'écoule.
Quand tout se déroule bien , le bébé est ensuite placé sur le ventre de sa mère tandis que , à l'aide de pinces ou de fils , la sage-femme suture le cordon avant de le couper.
La tête ~ .....
de l'enfant apparaît , guidée par la main de l'accoucheur.
Le médecin la soutient et la fait tourner afin qu'elle suive la rotation interne des épaules , qui doivent franchir le bas du bassin.
Une fois les épaules passées , le reste du corps suit sans difficulté.
m om ent qu 'un canal so upl e incur vé.
Entr e
temp s , la mère accé lè re le p roce ssus d'ex pul sio n
e n p ou
ssa nt à c ha que contraction .
Au cours d e la premiè re pha se , le bé bé e st
orienté de côté , le plus s ouvent son d os e st tourn é
à
gau ch e.
Cep endant, lo rs que sa tê te a rri ve au
nivea u du pe lv i s, il doit pivote r d e ma nière à fa ire
f ace a u d os d e sa m ère po ur que son crâ ne puiss e
p
asse r e ntr e l es os du bassin m ate rnel.
À c h a que contra ctio n , le béb é se dégage un
peu p lus de l' utérus , jusqu'à ce que le somm e t d e
s o n crâ ne a
ppa ra i sse à la v ulve.
Là, il d oit pivote r
d e no u
vea u afin que s es épa ules et le re ste de son corps pui sse nt fran chir san s pe ine les os du
bass in.
L'acco uch eur pe ut a lo rs sais ir la tê te e t
f
acilit er l ' expul sio n d e l'e nfant.
La troisième phase
La dernière phase de l'acco u ch em e nt est l a déli
vra nce, ou l' expul sio n du place nta e t d es me m
branes qui en veloppa ie nt le fœ tus .
L e place nta se
d ét ach e de l'utérus une fo is q ue le béb é n 'a plus
beso in d 'ê tr e a pp r ovis io nné e n oxygè ne par sa
m ère .
Il est e n gén éra l évac u é par contractions
utérines une v ingta ine de minut es a près la nais
sance.
Pour facilit er son expul sio n, l' acco uch eur
pr
esse p arfois sur le ventr e de la mère pe ndant les contractio ns.
Le trav a il e st touj ours pé nibl e po ur la mèr e.
Des
e xe rc i ces d e re spir a tion et d e re la xa tio n p en dant
l a g
ross esse a ident à mie u x supp orter l a do uleur,
m a
is les m ate rnit és disp o se nt d e mé thodes plus
e
ffic aces.
Pe ndant la pre mière pha se , o n p e ut
pratiqu er une a na lgésie par injectio n d e Do losa l,
p ar
exe mpl e.
Co mm e il faut e nv ir o n v ingt à trente
minut es po ur
qu'il ag isse, il do it ê tre injecté ava nt
que le s d oul e urs ne d eviennent trop int e nses.
La péridurale
L orsqu 'un anal gésiqu e plu s puiss ant s'avè re
n
éces s a ir e, o n pratiqu e une ane sth ésie p éridu
ra le: o n inj ecte une subst a nce anesthésiq ue à la
b
ase d e la co lonn e vertébr ale , sous le canal
r
achidi en , là o ù les n e rfs sensori els re joi gne nt la
m
oell e é pini èr e.
L'an esth ésie bloque le s sig n au x
d o
ulo ur eu x e n prove na n ce d e l'ut é rus et des par
ties moll es du petit ba ssin .
L'un des inco nvé
nients d e cette mé thod e e st qu'e lle supprim e e n
p a
rtie la pe r ception des c ontra ctions pa r l a m ère ,
q
ui a id e mo ins à l'e xpulsion , obli gea nt parfois
l' acc ouc h e ur à int e rvenir , à l'a ide d' un fo rceps.
U ne a utre mé thode consist e à fa ire r esp irer
l a mère de fa
çon dis continu e dans un masq u e
diffusant
un m é lang e de prot oxy de d 'azo te ( ou
autr e a n esthésiqu e) et d ' oxy gè n e.
Cette m é thode
est plus efficace qu and elle est appliqu ée p en-.
»
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