GRAND ORAL SVT : peut-on améliorer la qualité de vie des patients atteints de parkinson ?
Publié le 09/05/2023
Extrait du document
«
GRAND ORAL SVT
PROBLEMATIQUE : peut-on améliorer la qualité de vie des patients
atteints de parkinson ?
La maladie de Parkinson est une maladie neurologique chronique qui
évolue différemment d’un malade à un autre.
Cette maladie se caractérise par
la destruction des neurones à dopamine.
Ces neurones sont impliqués dans le
contrôle des mouvements du corps.
Lorsque 50 à 70% de ces neurones sont
détruits, les symptômes moteurs apparaissent.
C’est souvent à ce moment que
la personne consulte et que le diagnostic est posé.
Au niveau mondial, près de 5
millions de personnes sont atteintes de la maladie de Parkinson.
Ce chiffre
pourrait doubler d’ici 2030.
En France, 200 000 personnes ont la maladie de
Parkinson et environ 25 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année.
Les
symptômes caractéristiques de la maladie de Parkinson sont : la raideur,
la lenteur du mouvement et le tremblement au repos.
Des traitements corrigent
les symptômes, mais ils ne ralentissent pas la progression de la maladie.
Si
le mécanisme de la maladie de Parkinson est connu, les causes demeurent
inconnues ; mais plusieurs pistes existent.
L’hypothèse la plus plausible,
aujourd’hui, pour la majorité des malades est une combinaison de facteurs
environnementaux et génétiques prédisposants.
Mais peut-on alors améliorer la
qualité de vie de ces malades ? Afin de répondre a cela nous verrons qu’il y a des
adaptations disponibles afin d’aider un maximum ces personnes souffrantes.
Ainsi nous verrons également qu’il a énormément d’handicap a cette maladie et
qu’il est impossible de les éviter.
Dans un premier temps, il est important de noter que l’espérance de vie des
personnes atteintes de la maladie de Parkinson a augmenté au fil des années,
grâce au progrès de la science et des traitements proposés.
En 1967, l’espérance
de vie médiane était estimée à 9.4 ans après le diagnostic.
Cette espérance a
augmenté à 13.1 ans en 1993 puis 14.6 ans en 2016.
Dans la maladie de
Parkinson, il existe plusieurs types de traitements médicamenteux ayant des
mécanismes et des modes d’administration différents.
Quel que soit le
médicament, son efficacité est variable d’une personne à l’autre.
-
-
La Levodopa ou L-Dopa est le médicament le plus puissant pour
l’amélioration des troubles moteurs.
Elle n’agit que sur certains
symptômes moteurs (lenteur, rigidité, tremblement) et peu sur les autres
signes moteurs et non moteurs.
Elle peut rester efficace tout au long de la
maladie, avec cependant la nécessité d’augmenter sensiblement les doses
au fil de l’évolution.
Les doses et la fréquence des prises engendrent bien
souvent des effets secondaires et notamment des dyskinésies importantes.
Les agonistes dopaminergiques agissent en mimant l’action de la
dopamine.
En revanche les agonistes ont une action un peu plus large que
la L-Dopa et peuvent avoir un effet sur certains signes non moteurs tels
que la dépression.
Ils engendrent moins de dyskinésies que la L-Dopa
mais ils peuvent provoquer d’autres effets secondaires et notamment des
changements de comportement qu’il faut alors signaler au neurologue.
Il existe également des traitements médicamenteux pouvant être pris par voie
sous-cutanée ou trans-cutanée: c’est le cas de l’agoniste dopaminergique
nommé apomorphine pouvant être injecté par pompe ou via un stylo injecteur.
La dopamine peut également être injectée via une pompe par voie intestinale.
L’apomorphine est une molécule de synthèse très proche de la dopamine.
Son
intérêt majeur est la possibilité de l’injecter en sous-cutané avec une résorption
complète et rapide.
Elle parvient ainsi au cerveau en moins de 10 minutes et
contrôle en un délai très court les symptômes parkinsoniens.
Dans les formes
très évoluées de maladie de Parkinson, son utilisation en injection continue à
l’aide d’une mini-pompe, sur le même modèle que les pompes à insuline pour
équilibrer parfaitement le diabète, permet de stabiliser l’état moteur.
C’est le
principe de la stimulation dopaminergique continue.
Bien que la qualité de vie des personnes atteintes de cette pathologie soit
diminuée, la maladie de Parkinson est aussi associée à une absence de certains
facteurs de risque comme une faible incidence de l’hypertension, une population
en majorité non fumeuse et un risque diminué de développer certains cancers.
D’une manière générale, on peut considérer que si les facultés cognitives de la
personne atteinte ne sont pas affectées, l’espérance de vie ne sera pas modifiée.
Ensuite, la maladie de Parkinson est une maladie neurologique
dégénérative, les neurones dopaminergiques situés dans la substance noire du
cerveau sont touchés et dégénèrent ; puis disparaissent progressivement.
La
fonction de ces neurones est de fabriquer et de libérer la dopamine.
La dopamine
est un neurotransmetteur indispensable au contrôle des mouvements du corps,
en particulier les mouvements automatiques (par exemple les expressions du
visage).
La disparition de ces neurones provoque ainsi un déficit en dopamine
dans le cerveau obligeant dorénavant le/la malade à penser ses mouvements
alors qu’ils étaient autrefois réalisés automatiquement.
La dopamine est aussi un
neurotransmetteur qui est impliqué dans la motivation, ce qui peut expliquer
parfois des situations....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Grand Oral – Svt Quels sont les conséquences de la prise d’un produit dopants sur l’organisme : exemple du Trenbolone
- Pourquoi devrait-on investir 400€ chaque mois durant notre vie active ? (grand oral)
- Grand oral du bac : Émile Zola : sa vie et son oeuvre
- Grand oral du bac : La maladie de Parkinson
- Victor Hugo a écrit : « Améliorer la vie matérielle, c'est améliorer la vie morale ; faites les hommes heureux, vous les faites meilleurs ». Quelles réflexions vous suggèrent ces paroles de ce grand écrivain du XIXe siècle.