Grand oral SVT le développement de la schizophrénie
Publié le 22/05/2024
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PROBLÉMATIQUE
"Comment les facteurs de risque influencent-ils le développement de la schizophrénie et
quelles stratégies peuvent être mises en place pour vivre avec cette maladie de manière
équilibrée et soutenue ?"
PLAN
Introduction
I.
Les facteurs de risque de la schizophrénie
A.
Facteurs génétiques (variants heredites et mutation de novo)
B.
Facteurs environnementaux (obstétrical avec difficultés périnatales, cannabis, migration et
urbanisation)
C.
Influence des facteurs sur le développement de la maladie
II.
Traitements disponibles à la maladie de type pharmacologiques
A.
Plusieurs types
B.
Mise en place + effets sur la vie quotidienne
III.
Traitements non-pharmacologique
A.
Types : la thérapie cognitive-comportementale, la réhabilitation psychosociale, le soutien
familial)
B.
Mise en place + effets sur la vie quotidienne
IV.
Conclusion
A.
Bilan
B.
Ouverture
INTRODUCTION :
J’ai grandi avec une mère qui travaillait en clinique psychiatrique, toutes les anecdotes qu’elle
pouvait nous rapporter de son travail creusait un peu plus ma curiosité sur ce domaine mais
celles qui ont attiré le plus mon attention furent celles sur un de ses patients qui était
schizophrène.
Cette maladie qui touche 1% de la population française et à laquelle nous sommes
tous vulnérables, c’est d’ailleurs 82% des français qui affirment se sentir mal-informés face à
cette maladie.
C’est pourquoi à travers ces statistiques qu’aujourd’hui je vais vous en apprendre
plus sur cette maladie et qu’on est tous concernés de près comme de loin.
La schizophrénie tout d’abord c’est un trouble mentale qui se caractérise par la perte de contact
avec la réalité, avec des hallucinations, des fausses croyances, des troubles de la pensée et du
comportement, ce qui va va avoir un impact sur la vie quotidienne, qu’il s’agisse du travail, des
relations sociales ou des soins personnels.
Cette maladie se déclare généralement chez les
individu de 15 ans à 30 ans, puis elle reste toute la vie car elle n’est pas soignable.
La
schizophrénie s’exprime à cause de plusieurs facteurs : biologiques et psychologiques puis
sociaux.
I/ Les facteurs de risques de la schizophrénie
La schizophrénie peut être influencée par différents facteurs de risque qui sont des éléments qui
peuvent augmenter les chances qu'une personne développe une maladie.
Il existe deux types, pour
l’instant nous nous penchons sur les facteurs génétiques.
Ces facteurs s’expriment par une mutation
dans le génome appelée délétion 22q11, c’est-à-dire de l’absence d’une petite séquence d’ADN sur le
chromosome 22.
Cet aspect génétique a attiré l’attention des chercheurs en psychiatrie et en
neurosciences, ils ont lors de recherches trouvé que les patientes et les patients porteurs de cette
mutation présentent un risque très élevé, jusqu’à 35 %, de développer la schizophrénie à
l’adolescence ou au début de l’âge adulte.
La transmission par parenté est aussi possible où le risque
s’élève à 40 à 50 % chez les jumeaux monozygotes (dits « vrais jumeaux ») d’un patient atteint de
schizophrénie, 40 % chez les enfants dont les deux parents sont atteints, 5 à 8 % dans la parenté de
premier degré (fratrie, enfants) et 4 % dans la parenté du deuxième degré (oncles, tantes, cousins,
neveux, nièces).
Cependant la plupart des schizophrènes sont célibataires et ne se reproduisent pas,
la pathologie apparaissant souvent beaucoup trop tôt pour que le patient soit « intéressé » par la
procréation.
On en déduit donc que les facteurs à risques ne sont pas que génétiques.
Le deuxième type de facteurs à risques sont les facteurs environnementaux, ils comprennent
l’urbanisation, la migration, le cannabis, les traumatismes infantiles, les complications obstétricales et
les facteurs psychosociaux sont associés au risque de survenue de troubles schizophréniques.
Certains facteurs agissent au niveau de l’individu, d’autres agissent au niveau d’un groupe de
population et viennent moduler le risque individuel.
Dans le domaine du travail comme de la famille,
chaque individu peut faire face à ces facteurs.
L’urbanisation comme la migration font partie de
situations stressantes chez les individus, certains développent un stress chronique, des études ont
montré que les personnes qui subissent beaucoup de stress ont un risque plus élevé de développer la
maladie que celles qui ne sont pas stressées.
La consommation de cannabis peut avoir un impact sur
la survenue et la gravité des symptômes de la schizophrénie, cela va créer des déséquilibres dans les
neurotransmetteurs du cerveau créant un dysfonctionnement dans notre cerveau.
Il faut aussi noter
que si la consommation de cannabis est faite à l'adolescence, le risque de développement triple alors
que chez un adulte plus âgés (25~30) le risque sera tout de même présent mais moins important.
La
discrimination et l’isolement social sont aussi des facteurs, au même titre que les victimes de
traumatismes infantiles ou de violences par exemple.
Lorsque la maladie se développe par ces facteurs, la première manifestation de la schizophrénie peut
être une bouffée délirante, qui se caractérise par des épisodes de délire survenant brusquement.
Cependant la maladie peut également se déclarer progressivement, sur une période de plusieurs
mois.
Parfois, en particulier pendant les deux premières années, la schizophrénie peut disparaître
spontanément.
Si la maladie n’est pas traitée dans les temps qui suivent le diagnostic la maladie va
se détériorer car les facteurs de risque sont comme une spirale infernale, cela va développer la
maladie mais aussi ne pas améliorer le cas des patients.
Souvent, le patient est isolé de la société
active, 65% des malades sont hors de la vie professionnelle ou étudiante, sachant que l’isolement
social est un facteur comme vu précédemment.
Dans certains cas, la famille abandonne aussi le
patient, ce qui crée un sentiment de solitude puisque 94% des patients affirment que leur pathologie a
un impact sur la vie familiale selon France neurodon.
Il est aussi important de savoir que la maladie
survenu par ces facteurs par exemple peut mener au suicide, 89% des patients affirment posséder
une souffrance extrême à cause de cette maladie qu’ils pensent au suicide pour s’en libérer.
C’est
donc qu’on peut déduire que les facteurs qu’ils soient génétiques ou environnementaux déclenchent
le développement de la maladie mais vont aussi avoir une influence dégradante sur le long terme.
II.
Traitements disponibles à la maladie de type médicamenteux
La schizophrénie est une maladie que l’on ne peut pas soigner mais seulement réduire les
symptômes, pour favoriser l’insertion sociale et professionnelle par exemple.
Il existe 2 types de
traitements mais dans les deux cas cela doit s’effectuer sur une long terme, au moins 5 ans, puis avec
des éléments complémentaires.
Tout d’abord nous allons voir le traitement médicamenteux, les
médicaments utilisés contre la schizophrénie et les psychoses sont les médicaments
antipsychotiques.
La prise de médicaments est indispensable pour soulager les symptômes et
permettre au schizophrène de mieux appréhender le monde extérieur.
Les premiers qui ont été
développés dans les années cinquante font partie de la famille des neuroleptiques dits classiques.
Ils
auraient essentiellement une action sur un des messagers chimiques du cerveau, la dopamine.
Ils
sont surtout actifs contre les symptômes dits positifs, tels que délires ou hallucinations, et entraînent
souvent de nombreux effets indésirables, dont certains invalidants.
Plus récemment, de nouveaux
neuroleptiques sont apparus.
Ces neuroleptiques, dits atypiques, agissent simultanément sur deux
neurotransmetteurs, la sérotonine et la dopamine.
Ils montrent une plus grande efficacité sur les
symptômes négatifs de la maladie (démotivation, troubles de l’humeur, apathie) que les
antipsychotiques dits classiques.
Les antipsychotiques atypiques contenant de la clozapine (Leponex
et ses génériques) sont susceptibles de provoquer une diminution importante du nombre de globules
blancs dans le sang (une agranulocytose, une baisse des défenses immunitaires).
Ils sont réservés
aux patients dont la maladie a résisté à d'autres traitements ou ne tolérant pas leurs effets
indésirables.
Le suivi de ce traitement est surveillé de près par les pharmaciens, grâce à des prises de
sang.
Au-delà de la distinction entre classiques d’une part et atypiques d’autre part, les neuroleptiques
peuvent être classés selon leurs effets.
Ils peuvent avoir : une action sédative qui soulage l’angoisse
et l’agitation ; une action dite anti productive qui traite les délires et les hallucinations et enfin une
action désinhibitrice qui lutte contre l’apathie et la démotivation.
Certains neuroleptiques produisent
essentiellement l’un de ces effets, mais ces trois types d’action peuvent se retrouver pour une même
substance selon la dose utilisée : désinhibition à faible dose, anti production à dose moyenne,
sédation à forte dose.
Certains neuroleptiques et antipsychotiques sont disponibles en forme dite
retard : 1 à 2 injections intramusculaires par mois.
Ceci peut faciliter la gestion du traitement de
patients ambivalents dans leur adhésion aux soins.
Le traitement par un neuroleptique est mis en place progressivement.
Chaque patient réagit
différemment à ces substances et il faut du temps pour identifier la dose minimale efficace qui
provoquera le moins d’effets indésirables à long terme.
De plus, les femmes réagissent plus avec le
traitement par antipsychotiques.
Lorsque le diagnostic est posé, c’est-à-dire à l’étape du premier
épisode psychotique avéré, le processus de traitement commence par la chimiothérapie
antipsychotique, ses effets atténuants étant évalués après 10 à 15 jours pour l’angoisse, 6 semaines
pour les hallucinations et la désorganisation, 3 mois pour le délire et l’autisme.
En cas d’échec de....
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