Grand oral du bac : Sciences NOURRITURE et énergie

Quant aux muscles «rouges» à forme allongée, ce sont ceux qui «brûlent» de l’oxygène. Les muscles « rouges » doivent leur couleur aux innombrables vaisseaux sanguins qui les parcourent et les irriguent constamment en oxygène.

Ce type de muscle, contrairement aux muscles blancs, permet une production d’énergie continue et une contraction tonique prolongée. Grâce à ses muscles rouges, le maquereau, par exemple, peut nager très longtemps sans éprouver de fatigue. Les muscles rouges sont vitaux pour bien d’autres animaux, mais aussi pour l’homme : le muscle cardiaque, qui se compose de muscles lisses et striés

L'archer, un poisson des mangroves de Malaisie et d’Indonésie, sait utiliser ses muscles puissants qui contiennent des fibres «blanches» pour se propulser hors de l’eau. Il attrape ainsi les insectes volants à la surface de l'eau en projetant sur eux un jet de salive mortellement précis.

est en effet capable d’une activité ininterrompue, automatique et involontaire.

Lorsque un animal meurt, les substances organiques qui ne servent désormais plus au maintien de la vie sont attaquées par plusieurs types d’agents de décomposition : des champignons, des protozoaires, des vers et des bactéries transforment les cellules mortes en molécules plus petites, procédant de la même manière que les enzymes de l’appareil digestif lorsque l’être est vivant Mais la décomposition produit des molécules encore plus simples que celles de la digestion, parce que ces molécules seront être absorbées par les racines des végétaux.

On peut alors considérer qu’une partie de l’énergie absorbée sous forme de nourriture revient au début du cycle, sous la forme d’éléments nutritifs (phosphates, potasse) que les végétaux utilisent pour former leurs cellules. Mais comme l’énergie est principalement dépensée en chaleur et en mouvements, on peut dire que seule une petite fraction de l’énergie originelle retourne inévitablement dans le sol.

LE SAVIIEZ-VOUS ?

• Quand le glucose et l’oxygène sont brûlés à l’intérieur d’une cellule musculaire, 70% de l’énergie dépensée est convertie en chaleur. C’est pour cette raison que l'on a chaud quand on produit un effort violent.

• Un entraînement «aérobie» favorise la conversion de l’oxygène et de la nourriture en énergie, en augmentant leur proportion de fibres musculaires «rouges».

• Les graisses contiennent deux fois plus de glucides, c'est-à-dire d'énergie, que le sucre de canne. C'est la raison pour laquelle il est si important de réduire sa consommation de graisse quand on fait un régime. Pourtant, les graisses sont un élément important de notre alimentation, car elles contiennent des acides gras, qui sont vitaux pour l’élaboration des membranes de nos cellules.

• Le surplus de glucose est converti en glycogène et stocké comme une graisse. Il peut être reconverti en glucose si le besoin s’en fait sentir. C’est pour cela que le corps est capable de supporter des périodes de jeûne. Les personnes en surcharge pondérale mangent plus qu'elles ne dépensent d’énergie, et elles n’éliminent pas cet excédent.

• L’énergie est mesurée en calories. En termes de physique, une calorie est la somme d’énergie nécessaire pour chauffer un gramme d’eau à 1°C. La capacité énergétique de la nourriture se compte en kilocalo-ries (1000 calories), mais on les appelle simplement calories. Un gramme de glucides ou de protéines a une valeur calorique de 4,1 calories, alors qu'un gramme de graisse a une valeur calorique de 9,3 calories.

• Dans une alimentation équilibrée, 55-60% des calories sont censées provenir des glucides, 25-30% des graisses et 10-15% des protéines.

• Les vitamines sont nécessaires au fonctionnement des enzymes métaboliques des cellules du corps. Elles ne sont pas en elles-mêmes une nourriture, mais jouent un rôle essentiel dans la régénération des cellules.