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Grand oral du bac : MERS ET RIVAGES

Publié le 29/01/2019

Extrait du document

Ce manchot de Patagonie englué de mazout est la victime du naufrage d'un pétrolier.

 

Des centaines d'oiseaux connaissent un sort semblable, la pollution atteignant un nombre croissant de plages.

embruns. Des plages de galets se forment là où s’amassent des cailloux dont la taille varie de 5 mm à 15 cm de diamètre. Comme elles sont généralement en pente, elles ne constituent pas un environnement très favorable à la végétation. Certaines plantes comme le chou de mer parviennent cependant à s’y enraciner. Les plages de sable sont plus planes et la végétation les colonise plus facilement. Les pionnières sont des graminacées comme le chiendent et l’oyat; leur croissance n’est pas entravée par le sable dont le vent les recouvre sans cesse.

 

Les littoraux tropicaux

 

Sous les tropiques, les côtes sont bordées par des récifs coralliens et des mangroves. Les coraux résultent de l’accumulation de polypes vivants (espèces ressemblant à des anémones de mer) et de leurs squelettes qui forment des masses calcaires dures. C’est un habitat idéal pour les poissons : un tiers de toutes les espèces connues y vivent et la pêche y est très productive: 1 m2 de récif corallien permet de pêcher jusqu’à 20 tonnes de poissons par an. On y trouve aussi des anémones, des étoiles de mer, des holothuries et des hydraires.

 

Les mangroves sont des forêts d’une superficie de plusieurs kilomètres carrés qui poussent sur de la vase fréquemment inondée. Les arbres, très souvent des palétuviers, possèdent des racines aériennes en forme d’arcades (pneumatophores) ; leurs feuilles épaisses supportent bien l’eau salée et les graines de leurs fruits caoutchouteux germent sur l’arbre. Des serpents, des singes et des oiseaux vivent dans leurs branches et, à marée basse, à leurs pieds, la vase fourmille de crabes.

 

La pollution

 

L’homme est le principal responsable de la pollution des rivages par les détritus qu’il y jette et par les eaux polluées des fleuves qui s’y déversent. Une grande partie de ces matières est dissoute, mais une autre est rejetée sur le littoral. L’accumulation de ces déchets favorise la prolifération d’algues nuisibles. C’est cependant le pétrole déversé dans la mer qui constitue le principal danger.

 

Les effets de ces catastrophes sur le milieu sous-marin et le littoral sont désastreux.

« Mers et rivages .l Dans la mer, a /es plus petits animaux sont des protistes, comme ce radio/aire.

Le squelette de ces espèces est constitué d'un minéral ressemblant au ve"e.

' Des embryons d'animaux de grande taille évoluent parmi les organismes qui constituent le plancton.

Ici, une larve (zoé) de bernard-l'ermite.

trophes parce qu'elles sont capables d'élaborer leurs propres substances organiques à partir d'éléments minéraux, en l'occurrence le soufre.

Des espèces comme la palourde géante (Ca­ lyptogena magnifica) dépendent de ces bacté­ ries pour leur alimentation: ces dernières vivent en symbiose dans leurs branchies, échangeant l'abri qui leur est offert par la palourde, contre les protéines qu'elles produisent.

La relation que ces deux catégories animales entretiennent est dite symbiotique parce qu'elle bénéficie aux deux partenaires.

É léménts � minuscules du plancton: diatomées Thalassiosira (1), Biddulphia (2), Chaetoceros (3); dinoftagellés Noctiluca (4) Ceratium (5 et 6).

La flore marine Les plantes qui poussent dans la mer -des algues plates et visqueuses pour la plupart - contiennent des pigments divers qui leur permet­ tent de capter l'énergie solaire sous la forme de grains d'énergie lumineuse appelés photons.

Les pigments qui induisent la couleur verte aux algues de surface contiennent de la chlorophylle.

Il en existe d'autres qui sont brun et rouge et qui colorent les plantes des profondeurs.

Chaque pig­ ment a la propriété d'absorber un type de radia- LE PHYTOPLANCTON lion lumineuse.

Cette dernière, étant plus intense dans les régions équatoriales que dans les zones tempérées, atteint des niveaux plus profonds.

La profondeur moyenne de l'océan étant de 3500m, la majorité des fonds marins sont complètement dénués de plantes chlorophyliennes.

Le long des côtes et sur les plateaux continentaux où les pro­ fondeurs sont relativement faibles, la végétation sous-marine forme de très denses herbiers où poissons et crustacés se trouvent en sécurité.

La région qui borde les côtes de la Californie, et sur­ tout la réserve naturelle de l'île de Santa Catalina, est à cet égard particulièrement impressionnante, avec ses énormes colonnes de varech qui s'élè­ vent à des hauteurs vertigineuses au-dessus du fond dans lequel elles s'enracinent.

Cet habitat convient parfaitement à la loutre de mer qui se nourrit d'oursins, de moules et d'ormeaux.

Ces animaux sont par ailleurs protégés et font l'objet d'élevage dans certaines réserves.

Chaîne alimentaire et pollution Dans la mer , les plantes inférieures, organismes photosynthétiques et autotrophiques, servent d'aliments aux petits invertébrés.

Ceux-ci sont eux-mêmes mangés par d'autres invertébrés plus gros et par des vertébrés, parmi lesquels les poissons, dont se nourrissent à leur tour d'autres vertébrés de plus grande taille.

La suc­ cession de ces prédateurs forme la chaîne ali­ mentaire.

Il est important, pour la protection d'un habitat donné, de comprendre comment fonctionne cette chaîne.

Elle comporte un certain nombre de maillons qui sont le siège de transferts d'énergie et aux­ guels on a donné le nom de niveaux trophiques.

A tous ces niveaux on trouve des producteurs. »

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