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Grand oral du bac : LES MUSCLES

Publié le 30/01/2019

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toutes simultanément. Plus la stimulation nerveuse sera intense, plus important sera le nombre de faisceaux recrutés. En conséquence, on observe un raccourcissement global du muscle : c’est ce que l’on appelle la contraction musculaire. Pour accroître la puissance d’un muscle, il faut augmenter le volume des fibres musculaires: le nombre de fibres musculaires contenues dans un muscle étant définitivement établi à la naissance, on peut y parvenir au prix d’un entraînement physique régulier et prolongé. Comment les fibres musculaires se contractent-elles? À l’inté-

Le fonctionnement

 

Les muscles fonctionnent à la suite d’une incitation qui part du cerveau et descend le long de la moelle épinière pour atteindre le ou les muscles que les nerfs moteurs contrôlent. Si un muscle est privé de stimulation nerveuse, il perd ses capacités de contraction et s’atrophie rapidement.

 

La zone de contact entre les fibres musculaires et les nerfs est la plaque motrice, ou jonction neuromusculaire. L’intensité électrique de la stimulation nerveuse qui arrive à la jonction neuro-

Le glissement des filaments de myosine et d’actine est un processus complexe au cours duquel une série de réactions chimiques ne cessent de s’enclencher ou de s’interrompre. Ces phénomènes requièrent de l’énergie, laquelle est fournie par la combustion d’oxygène et de glycogène dans les mitochondries. Le processus de glissement de l’actine sur la myosine est déclenché par la libération de calcium à partir de réserves que possède la cellule musculaire; celui-ci vient au contact des myofibrilles.

 

L’action musculaire est parfaitement adaptée à ce qui mobilise tel ou tel muscle. En effet, ceux-ci présentent également des fibres spécialisées qui enregistrent la force de la contraction et d’autres qui mesurent l’importance de l’étirement. Ces informations, transmises au cerveau, sont essentielles au contrôle de l’activité musculaire.

« Les muscles PRINCIPAUX MUSCLES STRIÉS OU SQUELETTIQUES VUE DE DOS sterno-c:léickHnastoidien abaisseur de l'os hyoïde et mouvements du larynx -�--, (déglutition et respiration) grand rond adduction (rapprochement) et rotation inteme du bras grand fessier contrôle l'extension et l'abduction · (écartement) de la cuisse sur le bassin tenseur du fascia lata aponévrose fibreuse enveloppant la cuisse avec une légère action de flexion de la cuisse sur le bassin biceps cruraux _....J..._____r extension de la cuisse sur le bassin et flexion de la jambe sur la cuisse r---I� jumeaux du triceps sural contrôlent les mouvements en extension du pied sur la jambe L toutes simultanément.

Plus la stimulation nerveuse sera intense, plus important sera le nombre de faisceaux recrutés.

En conséquence, on observe un raccourcissement global du muscle: c'est ce que l'on appelle la contraction musculaire.

Pour accroître la puissance d'un muscle, il faut aug­ menter le volume des fibres musculaires: le nombre de fibres musculaires contenues dans un muscle étant définitivement établi à la naissance, on peut y parvenir au prix d'un entraînement physique régulier et prolongé.

Comm,ent les fibres musculaires se contractent-elles? A l'inté- Le fonctionnement Les muscles fonctionnent à la suite d'une incita­ tion qui part du cerveau et descend le long de la moelle épinière pour atteindre le ou les muscles que les nerfs moteurs contrôlent.

Si un muscle est privé de stimulation nerveuse, il perd ses capa­ cités de contraction et s'atrophie rapidement.

La zone de contact entre les fibres musculaires et les nerfs est la plaque motrice, ou jonction neuromusculaire.

L'intensité électrique de la sti­ mulation nerveuse qui arrive à la jonction neuro- SCHÉMA D'UN MUSCLE Les muscles striés sont formés de cellules spécialisées contenant des fibres striées disposées en faisceaux, à l'origine du mécanisme de contraction musculaire.

� nd dorsal elévateur du tronc (action de grimper) ; adducteur et rotateur inteme du bras; contrôle les mouvements du tronc Action des muscles du bras ayant des fonctions opposées.

Le biceps se contracte pour fléchir l'avant-bras sur le bras, et le triceps pour étendre l'avant-bras dans le prolongement du bras.

......

Les muscles se contractent et se relâchent pour assurer l'accomplissement de tous nos mouvements avec le plus de précision possible.

rieur de celles-ci se trouvent des fibres protéiques disposées le long de la cellule musculaire.

Elles sont elles-mêmes constituées de nombreuses fibrilles appelées myofibrilles, et formées par la succession de bandes claires et de bandes sombres, qui donnent à la cellule musculaire cet aspect typique de stries transversales.

Les myofibrilles sont de deux types: les fila­ ments de myosine et les filaments d'actine, qui se disposent parallèlement les uns à côté des autres.

C'est cette alternance qui détermine le mécanis­ me de contraction musculaire: quand le muscle se raccourcit et se contracte, les filaments d'acti­ ne glissent vers les filaments de myosine; il y a interpénétration.

Les muscles lisses ne présentent pas la même structure: les myofibrilles sont uniformes et ne possèdent aucune strie, qu'elle soit claire ou sombre.

En revanche, la contraction des fibres lisses se produit également grâce au glissement des nombreuses fibrilles, les myofibrilles, les unes sur les autres.

musculaire est faible, alors que la puissance élec­ trique développée par le muscle qui se contracte est, paradoxalement, élevée.

Un processus d'amplification se produit.

L'influx nerveux qui se propage le long du nerf ne stimule pas directe­ ment le muscle mais entraîne la libération, à par­ tir de la fibre nerveuse vers la plaque motrice, d'un médiateur chimique appelé acétylcholine, provoquant la contraction.

Le glissement des filaments de myosine et d'actine est un processus complexe au cours duquel une série de réactions chimiques ne ces­ sent de s'enclencher ou de s'interrompre.

Ces phénomènes requièrent de l'énergie, laquelle est fournie par la combustion d'oxygène et de glyco­ gène dans les mitochondries.

Le processus de glissement de l'actine sur la myosine est déclen­ ché par la libération de calcium à partir de réserves que possède la cellule musculaire; celui­ ci vient au contact des myofibrilles.

L'action musculaire est parfaitement adaptée à ce qui mobilise tel ou tel muscle.

En effet, ceux-ci présentent également des fibres spécialisées qui enregistrent la force de la contraction et d'autres qui mesurent l'importance de l'étirement.

Ces informations, transmises au cerveau, sont essen­ tielles au contrôle de l'activité musculaire.. »

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