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Grand oral du bac : LA MIGRATION ANIMALE

Publié le 29/01/2019

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Comment les animaux migrent-ils? Si l’on prend l’exemple des caribous, ils constituent des hardes ouvertes que des individus rejoignent ou quittent à leur gré. Ils se déplacent des hautes altitudes vers les plaines. Les petits naissent pendant le voyage et ont l’occasion d’apprendre à connaître la route en suivant leur mère lorsque le troupeau retourne vers ses quartiers d’hiver. Les migrations cessent pendant la période du rut. Ces déplacements jouent sans doute un rôle important dans l’apprentissage de la navigation chez de nombreuses espèces, tout particulièrement chez celles qui migrent en grand nombre. Les « anciens » dirigent et les autres suivent, enregistrant les informations qui leur permettront de guider le troupeau à leur tour.

 

Constitués de points de repères - littoraux, vallées et rivières -, ces données sont en grande partie d’ordre topographique. Pourtant, il existe des éléments plus subtils: l’odorat est sûrement un facteur important pour certains animaux alors que d’autres, comme les oiseaux, semblent se diriger en fonction des astres comme les marins se sont servis de la hauteur du Soleil au-dessus de l’horizon pendant plus de mille ans pour déterminer la latitude de leur position. La nuit, le dessin formé par les étoiles autour du point fixe de l’étoile Fblaire qui indique le nord pourrait aussi aider les oiseaux à naviguer.

 

Le champ magnétique terrestre

Beaucoup d’oiseaux semblent par ailleurs sensibles au champ magnétique de la Terre - cette force qui agit sur l’aiguille des boussoles. Elle leur fournit des indications qui sont sans aucun lien avec la carte du ciel, ainsi que des expériences ont permis de le vérifier. L’instinct migratoire dont hérite un oiseau lui indique peut-être la durée (mesurée en jours) de son voyage et la direction à prendre (en se référant à des données stellaires ou magnétiques). Les oiseaux les plus expérimentés complètent probablement cette information par une connaissance du terrain ; ainsi, le groupe court moins de risques de se perdre.

Les cigognes peuvent emprunter des routes migratoires différentes pour se rendre d’Europe en Afrique où elles passeront l'hiver. La carte ci-dessus montre les trajets suivis par la voie occidentale.

▼ La buse glisse dans l'air, portée

 

par les ascendances thermiques.

 

Cette technique de vol lui permet de traverser des continents entiers sans fatigue, car elle requiert une dépense énergétique minimale.

« La migration animale � La sterne arctique est l'oiseau migrateur par excellence.

Elle parcourt près de35 000km dans un aller-retour entre les deux pôles, profitant des ressources qu'ils offrent aux différentes saisons de l'année.

! Lorsque a /a nourriture lui fait défaut ou qu'il poursuit une proie, le tigre de Sibérie, animal devenu très rare, parcourt de grandes distances.

L'un d'entre eux a même effectué 1 000 km en 22 jours.

dans l'Arctique afin de profiter de la profusion estivale pour nourrir leurs jeunes.

Leurs œufs et leurs petits offrent d'excellents repas aux marau­ de�rs tels le renard arctique, l'hermine et le loup.

A la fin de l'automne, le manque de nourriture pousse les oiseaux à partir.

Les insectivores sont tout particulièrement affectés par la pénurie, car leurs proies disparaissent: les adultes meurent et les larves s'enfoncent dans le sol pour y passer l'hiver, à demi gelées, dans un état d'engourdisse­ ment.

Les oiseaux d'Europe souffrent eux aussi du même manque, c'est pourquoi les hirondelles et les martinets sont contraints de s'envoler pour les tropiques.

En revanche, les granivores n'ont nul besoin d'aller aussi loin et un oiseau comme le bruant des neiges peut endurer l'hiver dans un lieu aussi froid et dénué d'insectes que le nord de l'Europe.

Les migrations océanes Les océans sont également le cadre de migra­ tions saisonnières.

Les eaux froides des régions polaires sont extrêmement riches en plantes. »

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