Environnement LES FLÉAUX
Publié le 09/02/2019
Extrait du document
Les envahisseurs
L’introduction d’espèces animales ou végétales dans un environnement où aucun prédateur ne limite leur expansion, est souvent à l’origine d’un fléau. En Australie, l’importation de 27 lapins par un agriculteur de Grande-Bretagne déboucha, six ans plus tard, sur la présence de 22 millions d’individus. Se déplaçant sur une distance de 110 km par an, ces rongeurs colonisèrent les 2/3 du continent, contribuant à l’érosion du sol et, 7 lapins consommant autant qu’un mouton, concurrençant dangereusement cet élevage extensif.
C’est un cactus épineux (Opuntia) qui mit également en péril toute l’économie d’élevage par son extraordinaire prolifération. Apparue en 1984 en Méditerranée, au large de Monaco, l’algue tueuse (Caulerpa taxifolia) est originaire des lagons du Pacifique. N’ayant pas de consommateur comme dans son milieu naturel, elle recouvre jusqu’à 90% des fonds méditerranéens qu’elle colonise. Cette invasion, qui détruit les posidonies, des alguiers indispensables à la reproduction de nombreux poissons, met en péril la pêche littorale. Aussi, une lutte biologique est menée par l’introduction de petites limaces originaires des Antilles (Elysia subornata et Oxyrioe azumpunctata), qui se nourrissent exclusivement de cette algue tueuse.
La lutte contre les fléaux
Les méthodes de lutte contre les maladies, insectes ravageurs ou envahisseurs se diversifient.
À Une volée de quéleas à bec rouge, ou oiseaux sauterelles, est capable de détruire un champ de céréales en quelques instants.
L’une des premières fut le recours aux insecticides mais leur utilisation présente de multiples inconvénients. Par leur accumulation, contaminant l’ensemble des écosystèmes, ils détruisent certains maillons indispensables de la chaîne alimentaire. De plus, ils provoquent, chez les insectes attaqués, l’apparition et le développement d’espèces résistantes. D’abord limitée à quelques espèces de mouches et de moustiques, tel l’anophèle qui s’est accoutumé au DDT, ce phénomène s’étend aujourd’hui à plus de 500 espèces résistantes. En dépit de ce phénomène, de nouveaux insecticides sont mis au point, mais la recherche s’oriente vers l’élaboration de produits qui tirent leur origine d’agents biologiques naturels.
▼ En Australie, les crapauds furent introduits par l’homme. Ils constituent aujourd’hui un véritable fléau. Ils se nourrissent de la faune locale et leurs œufs obstruent les points d’eau, empêchant les moutons et le bétail de s’abreuver.
«
Les
fléaux
ment alors, partant à la recherche de nourriture,
et s'abattent sur les cultures qu'ils dévorent.
D'autres espèces sont capables de tels «ex
ploits».
Appelé oiseau-sauterelle, le quelea à bec
rouge est une espèce de passereau marron vivant
dans les contrées broussailleuses d'Afrique.
Cet
oiseau, qui se nourrissait seulement de graines
sauvages, a subitement disposé d'une quantité
décuplée de nourriture avec le développement
de l'agriculture céréalière.
C'est par millions
qu'ils peuvent s'abattre sur des champs.
Les tech
niques de lutte les plus brutales (napalm et poi
son) s'avèrent parfois insuffisantes.
Un autre animal australien, le dingo ou chien
sauvage, a été introduit il y a quelque sept millé
naires par les aborigènes.
Les éleveurs de mou
tons considèrent ces chiens comme un fléau
parce qu'ils s'attaquent à leurs troupeaux.
Les envahisseurs
L'introduction d'espèces animales ou végétales
dans un environnement où aucun prédateur ne
limite leur expansion, est souvent à l'origine d'un
fléau.
En Australie, l'importation de 27 lapins par
un agriculteur de Grande-Bretagne déboucha, six
ans plus tard, sur la présence de 22 millions d'indi
vidus.
Se déplaçant sur une distance de 110 km
par an, ces rongeurs colonisèrent les 2/3 du conti
nent, contribuant à l'érosion du sol et, 7 lapins
consommant autant qu'un mouton, concur
rençant dangereusement cet élevage extensif.
C'est un cactus épineux (Opuntia) qui mit égale
ment en péril toute l'économie d'élevage par son
extraordinaire prolifération.
Apparue en 1984 en
Méditerranée, au large de Monaco, l'algue tueuse
(Caulerpa taxifolia) est originaire des lagons du
Pacifique.
N'ayant pas de consommateur comme
dans son milieu naturel, elle recouvre jusqu'à 90%
des fonds méditerranéens qu'elle colonise.
Cette
invasion, qui détruit les posidonies, des aiguiers
indispensables à la reproduction de nombreux
poissons, met en péril la pêche littorale.
Aussi, une
lutte biologique est menée par l'introduction de
petites limaces originaires des Antilles (Elysia
subornata et Oxynoe azuropunctata), qui se nour
rissent exclusivement de cette algue tueuse.
La lutte contre les fléaux
Les méthodes de lutte contre les maladies, in
sectes ravageurs ou envahisseurs se diversifient.
.l Une votée a de quéleas
à bec rouge, ou
oiseaux sauterelles,
est capable de détruire
un champ de céréales
en quelques instants.
L'une des premières fut le recours aux insecti
cides mais leur utilisation présente de multiples
inconvénients.
Par leur accumulation, contami
nant l'ensemble des écosystèmes, ils détruisent
certains maillons indispensables de la chaîne ali
mentaire.
De plus, ils provoquent, chez les
insectes attaqués, l'apparition et le développe
ment d'espèces résistantes.
D'abord limitée à
quelques espèces de mouches et de moustiques,
tel l'anophèle qui s'est accoutumé au DDT,
ce phénomène s'étend aujourd'hui à plus de
500 espèces résistantes.
En dépit de ce phéno
mène, de nouveaux insecticides sont mis au
point, mais la recherche s'oriente vers l'élabora
tion de produits qui tirent leur origine d'agents
biologiques naturels.
' En Australie, tes crapauds furent introduits par
l'homme.
Ils constituent aujourd'hui un véritable
fléau.
Ils se nourrissent de la faune locale et leurs
œufs obstruent tes points d'eau, empêchant
tes moutons et le bétail de s'abreuver.
......
En Australie,
te dingo, chien
sauvage vivant
en bande, est devenu
un véritable fléau
pour l'élevage extensif
du mouton.
' Les éleveurs
de moutons
utilisent des barrières,
des pièges et du poison
pour éloigner le dingo
de leurs troupeaux.
Une autre voie, la lutte biologique, fait appel à
d'autres êtres vivants pour réduire ou supprimer
les dégâts causés par la prolifération d'espèces
nuisibles à l'homme ou à ses cultures.
Dans certaines régions d'Inde, des poissons
mangeurs de moustiques sont introduits dans les
étangs où ces insectes se reproduisent trop rapi
dement; ailleurs, en Californie, on a importé des
coccinelles pour protéger les plantations d'oran
gers et de citronniers contre les parasites.
L'i ntroduction d'ennemis naturels du ravageur
reste toutefois délicate car les scientifiques doi
vent avant tout s'assurer que l'importation d'une
espèce étrangère dans une région ne se transfor
mera pas en un nouveau fléau.
Le crapaud, par
exemple, a été importé en Australie dans les
années 1930 pour limiter l'extension des scara
bées qui ravageaient les plantations de canne à
sucre du Queensland.
Depuis, les crapauds sont,
à leur tour, devenus un fléau dans toute cette
région mais aussi dans le nord-est de la Nouvelle
Galles du Sud..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Question : Est-ce que la Californie est un modèle pour l’environnement aux Etats-Unis ?
- USA et environnement
- Géopolitique dissertation sur l'environnement
- l'espace Ivoirien un environnement ménacé
- Thème 5: l’environnement entre exploitations et protection