Engrais et produits phytosanitaires

« ppm chez les producteurs primaires (autotrophes, par exemple des végétaux marins), ils le sont à 25ppm chez les consommateurs tertiaires (omnivores et prédateurs) qui en retiennent des doses individuelles plus fortes.

Or, l'homme se trouve au sommet de la chaîne : il peut se nourrir de consommateurs tertiaires.

De ce fait, il concentre les doses de pesticides les plus élevées : chaque consommation animale lui transmet une quantité de DDT importante.

Le DDT étant un produit toxique, il nous est enfin possible d'affirmer qu'il nuit à notre santé.

Les Inuits, par exemple, qui absorbent fortement ce pesticide par leurs consommations de poisson (pêche), ont vu le lait maternel contaminé, et des conséquences sur l'organisme des bébés (système nerveux/immunitaire).

C'est ainsi que notre santé peut être dégradée par les produits phytosanitaires : ils contaminent nos cours d'eau, leur faune marine, puis notre alimentation.

A utiliser avec modération !               Les engrais posent également un danger, cette fois écologique.

Ils font l'objet d'un pareil usage agricole généralisé : ces produits sont appréciés des agriculteurs car ils apportent un supplément de nutrition aux cultures, évitant donc leur appauvrissement et  leur permettant une meilleure productivité.

Cependant, tout comme les produits phytosanitaires, ils ont des effets nuisibles lorsque rejetés dans nos cours d'eau.

En effet, on retrouve les engrais agricoles dans nos eaux de rivière bretonnes (phénomène récurrent de ruissellement), associés à d'autres nitrates, eux provenant de déjections animales et rejets industriels/domestiques.

Si les nitrates ont de multiples origines, les engrais en représentent toujours une partie majeure : 198 millions de tonnes par an.

Le problème survient lorsque les rivières se déversent dans la mer, et les baies fermées de la Bretagne.

L'on assiste alors à un processus d'eutrophisation, surtout en été : la présence excessive de nitrates, associée à l'ensoleillement et aux conditions hydrodynamiques (faible brassage) favorisent la formation d'algues vertes.

Lorsque entrainées vers les plages, ces végétaux forment de véritables « marées vertes » qui peuvent couvrir plus de 400 hectares à la fois.

Or, ce phénomène n'est pas qu'un inconvénient aux vacanciers: il représente une réelle menace sanitaire.

La décomposition des « ulves » s'accompagne effectivement de la production d'hydrogène sulfuré, gaz dangereux car il bloque la respiration cellulaire.

En somme, les engrais dégradent l'environnement lorsque rejetés dans les cours d'eaux, en facilitant la formation massive d'algues vertes, nuisibles aux hommes et à la biodiversité.

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