En quoi une pratique sportive permet-elle de réduire le stress ?
Publié le 19/06/2022
Extrait du document
«
En quoi une pratique sportive permet-elle de réduire le stress chronique ?
Intro : Comme le dit Pierre de Coubertin : “Un esprit sain dans un corps sain.”
Ce n’est pas un secret : l’exercice physique, c’est bon pour la santé.
Une activité sportive
régulière diminue le risque de développer de nombreuses maladies - pathologies
cardiovasculaires, obésité, diabète, cancer - et augmente la durée de vie.
Mais les bénéfices
de l’exercice sur la santé mentale sont moins bien connus, pourtant, ils ne sont pas
négligeables !
1.
Qu’est ce que le stress chronique ?
2.
Exemple pour répondre à la problématique
-
Qu’est ce que le stress chronique ?
Un médecin québécois dénommé Hans Selye (1907-1982), pionnier des études sur le stress
construit un modèle décrivant la réaction du stress dans notre organisme.
Ce modèle
comporte 3 phases :
-
La première phase correspond à la phase d’alarme, c’est la réaction de survie
immédiate dans laquelle l’individu mobilise très rapidement ses ressources.
Les
glandes surrénales libèrent de l’adrénaline dans le sang et à l'issue de cette phase le
corps retrouve son équilibre.
-
La deuxième phase appelée phase de résistance correspond à l’ensemble des
réponses biologiques permettant à l’individu de résister dans le temps.
Biologiquement, qu'est ce qui se passe ?
Certaines structures du cerveau notamment l’hypothalamus et l'hypophyse fabriquent
des hormones qui stimulent les glandes surrénales.
Puis ses glandes produisent et
libèrent dans le sang du cortisol.
Il s’agit d’une hormone qui stimule la fabrication de
glucose permettant de fournir en énergie l’organisme pour se défendre.
Il bloque le
système c’est-à-dire qu’il exerce un rétrocontrôle négatif aboutissant à une
diminution du taux d'une hormone dans le sang et permettant d’éviter que la machine
ne s’emballe.
-
Enfin la troisième phase, la phase d’épuisement, l’individu est incapable de faire face
au stress.
Ce qui se passe biologiquement c’est qu’à force de sollicitation les
systèmes neuro-hormonaux peuvent se dérégler et le fameux rétrocontrôle de la
phase de résistance ne s’opère plus.
Et ça c’est majeur.
Avoir un système de
rétrocontrôle de la phase de résistance est plus qu’important sinon la machinerie
mise en place qui fait que vous libérez des hormones déclenchant tout un ensemble
de réactions à court et moyen termes, ne s’arrête plus, c’est en continue.
Dans cette
troisième phase, hélas, il n'y a plus de rétrocontrôle négatif.
Vous produisez de
manière accrue et en continu du cortisol.
Et des signes délétères de stress
apparaissent : de la fatigue en continue, un épuisement des réserves énergétiques,
une diminution des défenses immunitaires rendant alors l’organisme plus vulnérable
et donc favorisant l’apparition de maladies infectieuses ou inflammatoires.
Chez les.
»
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