Définition: GÉNÉTIQUE.
Publié le 01/07/2009
Extrait du document
La méthode génétique étudie les états successifs, la genèse, d'un même phénomène, pour en observer l'organisation complexe. —La définition génétique ou par génération explique l'objet par la manière dont il est produit. PSYCHO.: pour la théorie génétique, la perception de l'étendue, par exemple, nous est donnée progressivement.
L’ADN EXTRANUCLÉAIRE
Dans la deuxième moitié des années 60 des progrès importants furent accomplis dans les études génétiques de certains organites, les mitochondries et les chloroplastes. On a démontré que, dans tous les organismes, les mitochondries possèdent un ADN propre qui s’autoreproduit et qui est doté d’une information génétique propre. Des observations analogues ont été faites sur la structure et la fonction des chloroplastes, et on a pu démontrer une analogie structurelle entre l’ADN des chloroplastes et celui des algues bleues, organismes procaryotes très primitifs dans lesquels le matériel génétique de la cellule n’est pas délimité par une enveloppe. Ces observations ont amené certains chercheurs, au nombre desquels la biologiste américaine Lynn Margulis, à formuler l’hypothèse que les cellules eucaryotes se sont formées à une époque très éloignée après la symbiose et de la fusion de deux micro-organismes procaryotes ou plus.
DÉTERMINER LE GÉNOME HUMAIN
Une fois déterminée la nature des gènes, le rêve de certains généticiens devint d’identifier la structure de tous les gènes d’un organisme, c'est-à-dire son génome. En 1978, un premier pas dans cette direction fut accompli, grâce à la détermination du génome d’un virus appelé SV40. Évidemment, l’objectif principal restait de réaliser des cartes chromosomiques du génome humain tout entier. En 1956, date à laquelle remonte la détermination du nombre de chromosomes de notre espèce (il y en a 46), il était difficile de supposer qu’un peu plus de vingt ans plus tard un programme de recherche international pour la constitution intégrale de la carte du génome humain aurait pris corps et qu’il bénéficierait d’une grande partie des fonds destinés à la recherche biologique. Certains jugent disproportionnée la masse des investissements affectée à ce projet et y voient l’effet de l’importance excessive attribuée à la génétique au sein des sciences biologiques. D’autres regardent avec enthousiasme cette entreprise, qui pourrait permettre d’éradiquer un grand nombre de maladies héréditaires. Quoiqu’il en soit, le programme génome humain se poursuit.
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G É N É TIQUE
LOIS OUBLIÉES
Le XX e siècle s’ouvre sur un événement qui marqua une transformation profonde de
toutes les branches des sciences biologiques.
De façon indépendante et
simultanée, Hugo de Vries (1848 -1935), Karl Correns (1864 -1933) et Erich
Tsch ermak von Seysenegg (1871 -1972), trois botanistes qui travaillaient sur le
croisement de différentes variétés végétales (hybridation), découvrent le travail sur
les lois de l’hérédité qu’un moine boh ême, Gregor J.
Mendel (1822 -1884), a élaboré
depuis environ trente ans, exposé à la Société de sciences naturelles de Brno et
publié en 1865, en restant presque totalement ignoré.
Ces lois simples et
rigoureuses (hérédité) décrivent la façon dont, à travers les croisements, les
caractères héréditaires se distrib uent à partir d’un couple de « parents » dans les
générations suivantes et établissent quelques faits importants : la contribution égale
des deux parents, la conservation de la séparation des caractères parentaux, qui ne
se mélangent pas entre eux, et l’existence de caractères dominants et récessifs.
La
connaissance des lois de Mendel donne une explication à la conservation de
variétés individuelles à l’intérieur des populations, qui, dans l’hypothèse où les
caractères se mélangeraient, devraient disparaîtr e au cours des générations
successives de croisements.
Les lois de Mendel permettaient de donner un nouveau cadre théorique à un grand
nombre de connaissances accumulées au cours des décennies précédentes.
Pourtant, elles ne furent pas acceptées immédiatement, ni sans difficultés.
Initialement et jusqu’à 1910 environ, elles commencèrent à se diffuser au sein de la
communauté scientifique grâce à ceux qui, comme le biologiste anglais William
Bateson (1861 -1926), qui les défendaient contre d’autres qui n’acce ptaient pas la
vision discontinue et « particulaire » invoquée par Mendel pour expliquer les
mécanismes génétiques, surtout en l’absence de preuves concrètes de l’existence
de « facteurs » héréditaires.
Cette première période est aussi définie comme celle
de la « génétique formelle », parce que les facteurs héréditaires étaient considérés
comme de pures entités abstraites, nécessaires pour établir les lois de distribution
des caractères, et non comme des entités réelles, associées à une structure
cellulaire spécifique.
L’embryologiste américain Thomas H.
Morgan (1866 -1945), qui
devait par la suite recevoir le prix Nobel en 1933 pour avoir démontré la valeur du
schéma mendélien comme théorie générale de l’hérédité, qualifiait, dans un écrit de
1909, les explications mendéliennes d’« acrobaties conceptuelles hasardeuses »,
mettant l’accent sur « la nature purement formelle et arbitraire des formulations » et
rappelant que les facteurs de Mendel ont seulement « une nature hypothétique ».
Cette aversion était éga lement due à une confusion fondamentale entre la particule
héréditaire et le caractère qui lui était associé, qui se manifeste dans l’individu
adulte.
La distinction entre ce qui est aujourd’hui appelé phénotype, c’est -à-dire
l’ensemble des caractères d’un organisme, et le génotype, c’est -à-dire l’ensemble
des facteurs héréditaires qui sous -tendent ces caractères, fut révélée en 1911 par le
botaniste danois Wilhelm Johannsen.
Cette distinction amena à concevoir le gène
(terme introduit par Johannsen en 1909 ) uniquement comme un facteur
potentiellement producteur du caractère chez l’adulte, et éclaircit les concepts de
récessivité et de dominance, rendant plus facilement acceptable la théorie de
Mendel dans le contexte scientifique..
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