Commentaire sur le castor
Publié le 26/09/2012
Extrait du document
«
divers1.
Il peut fermer ses lèvres derrière les incisives et ainsi ronger des ramilles sous l'eau.
Le castor
canadien est capable d'abattre de très gros arbres et fait des barrages plus importants et plus hauts que le
castor européen (qui est pourtant légèrement plus gros que lui).
La queue du castor sert à accomplir d'importantes tâches, tant dans l'eau que sur la terre ferme.
Bien qu'elle
soit épaisse, la queue est flexible et musclée.
Dans l'eau, elle sert de gouvernail à quatre sens.
Sur la terre
ferme, le castor s'en sert comme appui lorsqu'il s'assoit ou se dresse sur ses pattes postérieures.
Elle lui sert
aussi à garder l'équilibre et à le supporter lorsqu'il marche sur ses pattes postérieures en transportant dans
celles de devant des matériaux de construction, comme de la boue, des pierres ou des branches.
Elle sert
également à signaler la présence d'un intrus et donner l'alarme en faisant un grand 'splash' dans l'eau, qui peut
être entendu à des centaines de mètres.[réf. nécessaire]
De nombreux castors vivent dans des tanières creusées dans les berges ; d'autres fabriquent des tanières en
forme de cône, constituées de petites branches et de boue au milieu de l'eau1.
Dans les deux cas, la partie
habitable est émergée et les sorties immergées.
Le barrage sert à éviter que l'habitation du castor soit inondée
en cas de crue, ou les sorties exposées à l'air libre et donc aux prédateurs en cas de décrue.
Pendant tout
l'hiver, il sert également à assurer l'accès sous la glace à la réserve de nourriture.
Cette réserve consiste en un
amas de branches de peuplier faux-tremble ou autre espèce à l'écorce tendre, plantées dans la boue au fond de
l'eau, tout près de la sortie sous-marine de l'abri.
L'extrémité de ces branches portant encore des feuilles
dépasse à la surface de l'eau et indique, en fin d'été, si la cabane de castor est habitée ou non.[réf. nécessaire]
Toutes les essences européennes et nord-américaines d'arbres ont coévoluées avec le castor.
Presque tous les
arbres coupés recèpent et produiront des taillis et des racines qui continueront à stabiliser les berges, tout en
laissant plus de lumière éclairer la zone du barrage.
Alors que les arbres coupés par les castors introduits en
Amérique du Sud pour leur fourrure ne recèpent pas.
Dans ce dernier cas, loin de son habitat naturel, le castor
devient un déprédateur, et a des effets négatifs pour la biodiversité.
Il pourrait même devenir invasif.
C'est
néanmoins une espèce qui sur les petits cours d'eau est très facile à piéger..
»
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