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Commentaire sur le castor

Publié le 26/09/2012

Extrait du document

La fourrure du castor du Canada est généralement brun foncé, quoique cette couleur puisse varier. Le pelage est brillant, entre autres grâce à une sécrétion huileuse qui le rend imperméable. Son corps massif se termine par une queue aplatie et recouverte d’écailles coriaces et de rares poils rugueux. La queue d’un castor de grande taille mesure jusqu’à 30 cm de longueur et peut atteindre 18 cm de largeur et 4 cm d’épaisseur. Le castor canadien mesure de 1 à 1,2 m ; c'est le deuxième des plus grands rongeurs du monde, après le capybara, que l'on trouve en Amérique du Sud. Ses incisives, longues, pointues et fortes, croissent sans arrêt et sont endurcies par une couche d’émail orange foncé qui recouvre leur face extérieure. Ainsi, à mesure que l’animal frotte ses incisives supérieures contre ses incisives inférieures, le bout externe des dents conserve le tranchant d’un ciseau. ...

« divers1.

Il peut fermer ses lèvres derrière les incisives et ainsi ronger des ramilles sous l'eau.

Le castor canadien est capable d'abattre de très gros arbres et fait des barrages plus importants et plus hauts que le castor européen (qui est pourtant légèrement plus gros que lui). La queue du castor sert à accomplir d'importantes tâches, tant dans l'eau que sur la terre ferme.

Bien qu'elle soit épaisse, la queue est flexible et musclée.

Dans l'eau, elle sert de gouvernail à quatre sens.

Sur la terre ferme, le castor s'en sert comme appui lorsqu'il s'assoit ou se dresse sur ses pattes postérieures.

Elle lui sert aussi à garder l'équilibre et à le supporter lorsqu'il marche sur ses pattes postérieures en transportant dans celles de devant des matériaux de construction, comme de la boue, des pierres ou des branches.

Elle sert également à signaler la présence d'un intrus et donner l'alarme en faisant un grand 'splash' dans l'eau, qui peut être entendu à des centaines de mètres.[réf. nécessaire] De nombreux castors vivent dans des tanières creusées dans les berges ; d'autres fabriquent des tanières en forme de cône, constituées de petites branches et de boue au milieu de l'eau1.

Dans les deux cas, la partie habitable est émergée et les sorties immergées.

Le barrage sert à éviter que l'habitation du castor soit inondée en cas de crue, ou les sorties exposées à l'air libre et donc aux prédateurs en cas de décrue.

Pendant tout l'hiver, il sert également à assurer l'accès sous la glace à la réserve de nourriture.

Cette réserve consiste en un amas de branches de peuplier faux-tremble ou autre espèce à l'écorce tendre, plantées dans la boue au fond de l'eau, tout près de la sortie sous-marine de l'abri.

L'extrémité de ces branches portant encore des feuilles dépasse à la surface de l'eau et indique, en fin d'été, si la cabane de castor est habitée ou non.[réf. nécessaire] Toutes les essences européennes et nord-américaines d'arbres ont coévoluées avec le castor.

Presque tous les arbres coupés recèpent et produiront des taillis et des racines qui continueront à stabiliser les berges, tout en laissant plus de lumière éclairer la zone du barrage.

Alors que les arbres coupés par les castors introduits en Amérique du Sud pour leur fourrure ne recèpent pas.

Dans ce dernier cas, loin de son habitat naturel, le castor devient un déprédateur, et a des effets négatifs pour la biodiversité.

Il pourrait même devenir invasif.

C'est néanmoins une espèce qui sur les petits cours d'eau est très facile à piéger.. »

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