Woodstock, la love génération
Publié le 28/03/2019
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Woodstock, la love génération
Du 15 au 17 août 1969, le festival de Woodstock représente l'apogée du mouvement hippie. White Lake, petite ville de 2000 habitants, est envahi par 400000 personnes qui ont pour devise « Trois jours de paix, de musique et d'amour ».
La culture underground des États-Unis donne naissance dans les années 60 à un mouvement de masse qui prend le contre-pied du modèle de société établi : l'alunissage en 1969 symbolise d'un côté l'apogée du rêve américain en matière de ce qui est faisable sur le plan technique, mais de l'autre côté, la guerre du Vietnam et les valeurs morales imposées à la jeune génération suscitent une forte résistance. Ainsi se développe notamment à San Francisco et à New York une contre-culture qui aspire à une autre société, pacifique celle-là.
Le Woodstock Revival en 1994 est fêté dans la boue.
Dans des communautés, ceux que l'on appelle les « enfants-fleurs » testent leur nouvelle vie : l'amour libre (love-in), des drogues hallucinogènes et l'orientation vers la jouissance de la vie sans préoccupation matérielle. Ils tournent le dos à la société de consommation et à la
productivité. Leur devise : « Peace and love ».
«
Woodstock
réunit la love generation
dans un énorme happening mêlant
musique, drogue et amour libre.
Joan
Baez, Jimi Hendrix, Joe Cocker, Ten
Years After, Jefferson Airplane, The
Who, Crosby, Stills and Nash et
Grateful Dead représentent les figures
emblématiques de la contre-culture.
Les 500000 participants dépassent
toutes les prévisions des organisa
teurs qui n'attenda ient que 60 000
visiteurs.
Près d'un million de
personnes restent bloquées sur les
routes.
Les conditions d'hygiène sont épouvantables.
Des médecins, de la
nourriture et de l'eau sont amenés
par avion, les rues sont bloquées.
Le
mythe de Woodstock est né, mais il
sera de plus en plus exploité par des
organisateurs motivés par l'appât du
gain.
Des fans frustrés qui voient
qu'on leur enlève leur.
»
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