Vers la pacification de la bande FM

Seul le groupe de Jean-Paul Beaudecroux ne dispose que de NRJ, certes leader des réseaux musicaux, et de Chérie FM. Son troisième programme « Rire et Chansons », présent dans quelques villes, voit son extension bloquée. C’est la raison pour laquelle NRJ passe outre à l’autorisation du CSA en décembre 1996 et laisse une quinzaine de stations de catégorie B reprendre « Rire et Chansons ». Le CSA élève la voix ; le gouvernement somme ce dernier de trouver des solutions ; les autres réseaux et les radios indépendantes protestent à leur tour.

La tempête soulevée en 1996 par le coup de force de NRJ qui, pour étendre son réseau « Rire et Chansons », faisait reprendre sans autorisation ce programme par des stations locales, a mis au jour la crise qui couvait autour de la répartition des fréquences de la bande FM.

Pour tenter de rétablir la paix dans le paysage radiophonique et préserver l'équilibre entre les opérateurs, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a obtenu la restitution de certaines fréquences rachetées en sous-main par les réseaux, et a opéré, fin 1997, la redistribution de 472 fréquences.