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Sports LA PÊCHE

Publié le 06/02/2019

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qui fréquentent nos plages et estuaires. La pêche au lancer du bord intéresse les amateurs de bar et autres poissons chasseurs qui se rapprochent, en été et en automne, des rivages : maquereaux, orphies, lieus. Tout comme le lancer lourd ou mi-lourd en eau douce, il s’agit essentiellement d’une pêche aux leurres, soit à la cuiller, soit au Buldo, ce dernier permettant de lancer dans son sillage des leurres légers de type anguillon de caoutchouc ou petit Rapala de balsa. Contrairement au surf-casting qui nécessite l’emploi d’une longue canne afin de lancer à distance les appâts, la pêche à soutenir se satisfait d’une canne courte, puisque celle-ci ne sert qu’à laisser descendre à l’aplomb du bateau les appâts et à les soutenir ensuite en dérive juste au-dessus du fond. Elle permet d’aller chercher, au large, des espèces qui ne s’appro-

Poisson des mers i chaudes, le A marlin, qui peut atteindre 2 m de long, est notamment capturé au large des côtes hawaïennes. Avec l’espadon et le thon, c’est un des poissons de prédilection pour les amateurs de pêche sportive au gros.

Loisir exotique, la pêche au gros est pratiquée en bateau et nécessite force physique et endurance. La lutte dure parfois plusieurs heures. Le pêcheur se tient debout ou bien sanglé dans un siège spécial.

La pêche à la mouche utilise une mouche artificielle que l’on fait dériver sur l’eau

 

(mouche sèche) ou que l’on immerge plus ou moins profondément (mouche noyée).

 

chent jamais des côtes. Ses lieux de prédilection sont les épaves autour desquelles se rassemblent les poissons fourrages et les prédateurs comme les gros bars, les lieus, les morues, les congres. La pêche à la mouche en mer sur nos côtes est surtout pratiquée pour le bar et le maquereau. En revanche, dans les mers tropicales, une multitude d’espèces sont susceptibles d’être pêchées au fouet, du bonefish au tarpon, en passant par les carangues, les barracudas et même les espadons voiliers. Pour la plupart d’entre nous, la pêche au tout-gros évoque immanquablement des images de mers tropicales, de yachts immaculés et de grands poissons de type espadon suspendus à des portiques. Pourtant, bien peu de nos compatriotes savent que nos côtes du Languedoc et du Roussillon sont tous les étés le

 

R. Chapple - PIX

théâtre de combats spectaculaires entre des pêcheurs sportifs et des thons géants qui peuvent dépasser les 300 kg. Quelques espadons et grands requins sont également capturés sportivement chaque année sur notre littoral méditerranéen. Le tout-gros n’est donc pas exclusivement une pêche américaine pratiquée dans les Caraïbes ou au large d’Hawaii. Il n’est nul besoin d’être milliardaire et de posséder son propre bateau pour pratiquer cette pêche combative et stratégique où le pêcheur doit savoir comment fatiguer sa prise à la résistance parfois impressionnante. Un peu partout dans le monde, des centres de pêche très bien organisés louent à la journée ou à la semaine de très bonnes embarcations, dont les skippers et marins font vivre des expériences de pêche inoubliables. En partageant un bateau à trois ou quatre pêcheurs, il est possible, à Dakar, au Costa Rica, au Mexique ou dans beaucoup d’autres endroits, de pêcher l’espadon voilier, les marlins ou autres grands poissons avec de grandes chances de succès.

« La pêche reprennent, peu ou prou, les conseils de ce traité.

Le plus célèbre d'entre eux, le Parfait pêcheur à la ligne, d'lzaac Walton, publié pour la première fois en 1653, a été réédité plus de trois cents fois avant que, cent cinquante ans plus tard, un ouvrage en langue française apporte réellement du nouveau en matière de pêche à la ligne.

Avec Le pêcheur français, publié pour la première fois en 1818, Kresz Aîné, fabricant d'ustensiles de pêche à Paris, pose les bases de la pêche sportive moderne, à peu près telles que nous les connais­ sons aujourd'hui.

Durant l'entre-deux-guerres, la pêche à la ligne devient un véritable phénomène social, dans les grandes villes comme dans les campagnes.

Enfin, au cours de la seconde moitié du xx• siècle, l'halieutique (qui concerne la pêche) moderne se met en place: l'automobile et l'avion, grâce à l'infinité de destinations qu'ils offrent, les nouveaux matériaux comme le Nylon, la fibre de verre ou de carbone, dont la légèreté et la résistance sont les principales caractéris­ tiques, ont littéralement révolutionné la pêche.

Aujourd'hui, la finalité de l'acte de pêche n'est plus alimentaire.

La pêche s'est transformée en loisir, puis en sport où la proie est un adversaire voire un partenaire de jeu respecté qu'on est libre de laisser vivant.

Le «no-kil !>> («ne pas tuer>•), encore appelé «Catch and release•• («attra­ per et relâcher>> ), consiste à rendre la liberté à tout poisson capturé.

Cette forme de ritualisation de la capture ne rép011u 1-_ _ ':ment à des considérations éthiques ou philos.)phiques: c'est aussi un mode de gestion halieutique indispen­ sable, qui permet, là où il est mis en pratique, de préserver une pêche sportive de qualité.

La pêche en eau douce Du ruisseau au grand fleuve, en passant par le tor­ rent d'altitude ou la paisible rivière de plaine, de la mare au lac, en passant par l'étang, la ballas­ tière ou la retenue de barrage, la diversité des biotopes d'eau douce n'a d'égale que la variété des espèces recherchées.

On ne pêche pas le minuscule vairon avec le même matériel ni selon les mêmes techniques que le brochet ou le gigan­ tesque silure («poisson-chat> >).

Pour une même espèce, d'ailleurs, les techniques de pêche seront différentes selon la saison, l'état des eaux, le moment de la journée ou les préférences du pêcheur.

Ainsi, la truite peut se capturer d'au moins trois façons: au toc (avec un ver, un asticot ou toute autre larve ou insecte naturel), au lancer avec une cuiller (plaque de métal brillante imi­ tant le scintillement d'un petit poisso n), un 400 200 Qualité de l'eau : 1 bonne, 2 passable, 3 médiocre Dlltlncl de IIIOUICI lllall 0 100 Technique très pratiquée en eau .....

douce, la pêche au lancer nécessite une canne manœuvrée à une ou deux mains et consiste à lancer au loin des leurres qui imitent la nage des poissons et permettent de happer des carnassiers.

Statique, la ! péche au coup a nécessite un amorçage du poisson.

Un appât quelconque est plongé dans l'eau et la prise est signalée par la descente � du bouchon.

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