PRESSE & MÉDIAS (TPE / Grand Oral)
Publié le 27/10/2018
Extrait du document
• TF1 a acquis en 2003 34,4 % de Métro France qui réalise 12,4 millions d'euros de chiffre d'affaires publicitaire.
• Le pionnier, A nous Paris, lancé en 1999, dont le tirage dépasse les 400 000 ex., est détenu par Métrobus, contrôlé en partie par Publicis.
• Les quotidiens gratuits partagent les caractéristiques suivantes : un lectorat jeune et urbain très ciblé, des annonceurs nationaux, à la différence de la PQR, de l'information quasi brute issue des agences de presse, une distribution gratuite dans les lieux publics.
UN SECTEUR EN PLEINE MUTATION
Dans le secteur de la presse, l'entreprise familiale a vécu : les appels aux capitaux extérieurs et les logiques de groupe aux activités diversifiées ont changé la donne. Seule survivance du xxe siècle, le poids de l'État au sein des médias français, et surtout de la presse audiovisuelle, demeure singulier, comparé aux autres démocraties.
Toutefois, dans le paysage audiovisuel français, qui est longtemps resté contrôlé par l'État, les chaînes privées commerciales dépassent désormais les chaînes publiques. L'offre de titres de presse, de chaînes de télévision, de stations radio s'est multipliée ces vingt dernières années sans que les tirages, l’audience ou les chiffres d’affaires n'augmentent proportionnellement.
L'ensemble des médias français connaît une sérieuse crise due à un marché publicitaire morose et à l'explosion de la bulle Internet. Les abonnements en hausse dans la presse et l'apparition de chaînes (ou de bouquets) à péage dans l'audiovisuel ne parviennent pas à compenser les pertes de recettes publicitaires. Aujourd'hui, l'audience demeure le maître mot des relations économiques au sein du secteur.
LES AGENCES DE PRESSE
La source de l'information
• Les agences de presse et leurs milliers de correspondants à travers le monde recueillent et éditent, sous forme de dépêches, de synthèses, voire d’articles d'analyse, l'essentiel des informations dont rend compte la presse d'information et les médias audiovisuels, en France comme dans le reste du monde.
• Les grandes agences de presse de dimension mondiale sont la britannique Reuters (3,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires), l'américaine Associated Press (AP, 450 millions d'euros) et la française Agence France-Presse (AFP, 230 millions d'euros).
• Il existe également des agences photo qui alimentent la presse d’information, mais aussi et surtout la presse magazine.
• Aujourd'hui, Reuters ne réalise plus que 5% de son chiffre d'affaires avec les médias : 70 % proviennent de la transmission d'informations en ligne à des abonnés - autres que la presse et les médias - et 25 % de la transaction d'informations spécifiquement financières.
La publicité
• La part des recettes publicitaires revenant à la radio au sein des médias demeure faible : 700 millions d'euros en 1998 (3,7 %).
• En baisse constante depuis plusieurs années, l'ensemble des recettes publicitaires est de nouveau en légère hausse en 2002, surtout au profit des radios musicales.
• L'automobile, la grande distribution et plus récemment la téléphonie mobile sont les trois secteurs d'annonceurs qui utilisent le plus le support de la radio.
• L'investissement publicitaire allant de pair avec l'audience, (NRJ et RTL en sont les principaux bénéficiaires.
Les programmes
• Les programmes des radios thématiques font la part belle à la musique (plus de 80 % de la totalité en 1998), tandis que les généralistes alternent informations (34 %), divertissement (28 °/o), magazines culturels (16 %) et musique (16 %).
• La tranche horaire la plus écoutée est la tranche 7 h-9 h.
• La radio demeure le deuxième canal d'information derrière la télévision et loin devant la presse écrite.
L'audience (2003)
• L'étude des parts d’audience confirme la suprématie des radios nationales musicales (39,5 %) sur les généralistes (35,5 %), malgré les bons résultats de quelques généralistes comme RTL (13,5 %), France Inter et Europe 1.
• L'audience des radios thématiques musicales révèle une plus forte
«
• Au cour s des dernière s décennie s, le paysage audiovisuel français (PAF) a vécu deux mutations majeures :
d ' une part , la suppre ssion du monopole d'État sur les chaînes (lois de 1981 , 1982 et 1986 ), qui a provoqué un élargi ssement et une diversification du PAF ;
d ' autre part , la multiplication des chaînes thématiques ou locale s sur les réseau x du câble ou du satellite.
• Alors qu'en 1980 , trois chaînes publique s se partageaient l'audience , on dénombre actuellement neuf chaînes distribuées sur le réseau hertzien et près de 180 chaîne s diffusées par le c âble ou le satell ite.
Certaines chaîne s hertzienne s sont publiques, comme celles de France Télévisions , d 'autres sont privée s comme TF1, M6 ou la chaîne à péage Canal+.
Il en est de m ême à la radio .
• Les sept chaînes télé et radio de l'audiovisuel public sont : France Télévision s (Frnnce2, France 3 et France 5), Radio France, Radio France 1 1 Internationale (RFI), Réseau France Outre-mer (RFO ) et La Sept / Arte .
• Les principaux opérateur s du câble et du satellite sont Canalsatellite -près de 100 chaîne s de télé, plus de 40 radio s et une trentaine de services interactifs -et TPS (Télévision par satellite ) -plus de 50 chaînes , plus de 30 radios et 8 services interactifs .
Quelque 4 ,5 million s de foyer s sont abonnés au c âble en 2000 .
• Les radios nationales sont au nombre de douze : Europe 1 , Radio France (France Inter , France lnfo, France Bleu , France Culture , France Musique s, FIP, Le Mouv '), RMC , RTL, Sud Radio.
• Excepté RFO, seules les radio s RFI et RMC Moy en-Ori ent diffu sent internationalement , ains i que les chaînes Canal+horizons et TVS.
L'ACTION DE L'ÉTAT • La loi d 'août 2000 a institué le groupe France Télévisions , holding de service public , dont la limitation des recettes publicitaires est compensée par des dotations budgétaire s.
• Une redevance annuelle de 116,5 euros est acquittée par les posse sseurs de récepteur s de télévision.
Elle finance plus de 76 % des besoins de l'audiovisuel public.
• La redevance spécifique à la radio a été suppr imée en 1978.
Toutefois , une part de la redevance est redistribuée aux radios publiques.
• La loi du 30 septembre 1986 a instauré le Conseil supérieur de l 'audiovi suel (CSA ) , autorité
indépendante qui régule le secteur , veille aux quotas des temps de parole politique, nomme les présidents des chaînes publiques et attribue les fréquences de diffusion .
• La loi du 29 juillet 1982 a mis fin au monopole public de l'utilisation des ondes : les radios se sont multipli é es et diversifiées sur la bande FM.
• Le secteur public (Radio-France et son réseau , RFI et RFO , soit une cinquant aine de station s) côtoie des antennes généralistes et nationale s privées (RTL , Europe 1, RMC) , ains i que bon nombre de stations thématiques , essentiellement musicales (Nostalgie, N RJ, Fun Radio , etc.) soit près de 1 200 opérateurs radiophoniques , dont la moitié de radios associative s.
• Depuis 1997 , le Fond s de soutien à l'expre ssion radiophonique (FSER )
a subventionné 300 radios associatives qui dispo sent de ressources commerciales insuffisante s.
LA PRODUCTION DE PROGRAMMES • Sur les 17 milliards d 'euros que représente la production de programme s par les entreprise s de l'audiovisuel , les chaînes de télévision hertziennes en réalisent 5 ,9 milliards (+6 % en moyenne annuelle depuis 1996 }, les chaînes thématiques et locales 1 ,2 milliard ( + 29 %} et les ensembliers du câble et satellite 1 ,6 milliard (+34 %).
• Parmi les 104 chaînes thématiques et locales, les 10 premières concentrent à elles seules 66 % de la production : AB SAT, Ciné-Cinéma câble, Disney Channel France , Eurosport , LCI, Multi Thématique, Paris Première , TPS Cinéma, TV Sport et Kiosque.
• Les dix premier s ensembliers du câble et du satellite, qui sont au nombre total de 110, concentrent 92 % de la production , et les trois premiers 75 % .
lE COMPTE DE R~SULTAT (2000) • Le chiffre d'affaire s de la diffu sion télévisuelle est de 8,6 milliards d 'euro s, dont près d e 6 milliards pour les chaînes hertziennes.
• Pôle de bénéfices le plus positif de l'audiovisuel, les télévisions hertzienne s affichent un compte de résultat de 703 millions d 'euros .
• Le produit de la redevance audiovisuelle versé aux chaînes publique s est de 1,5 milliard .
• Parrainage et publicité sont en haus s e sur les chaînes privées .
• Le chiffre d 'affaires des éditeurs de chaînes thématiques et locales (1,2 milliard d 'euros) a triplé depuis 1996 .
Les recettes d'abonnements reversées par les distributeurs de bouquets de chaînes , notamment , ont doublé.
Celui des opérateurs du câble et du satellite (1,6 milliard d'euros ) est principalement constitué par les revenu s des abonnements .
LA PART D'AUDIENCE (2001) • L'offre démultipliée de programmes n'a que très marginalement affecté la fréquentation des chaînes hertzienne s qui concentrent 92 % du total de l'audience.
• Les chaîne s publique s repré sentent 46,1 %de part d 'audience
(France 2 : 22,1 %; France 3 : 16,8 %; Arte : 3,1 % ; France 5 : 4,1 %) contre 50,7 % pour les chaînes privées (TF1 : 33,4 % ; M6 : 13,2 % ; Cnnnl+ : 4,1 % ).
• La grille de programmation de la télévision française est organisée sur un modèle concurrentiel , notamment lors du « prime lime » -le début de soirée -et de l'« access prime lime » -l'avant -début de soirée- qui bénéficient de la plus forte audience.
LE CHIFFRE D'AFFAIRES • Le chiffre d 'affaire s total de la radio s'élevait à 1 milliard d 'euros en 1997 (dont 36% issus de la redevance et 46 % de la publicité ).
Le groupe Radio France en représente près de la moitié (495 millions en 2002).
• Le secteur de la radiodiffusion emploie environ 9 000 salariés dont près de 5 000 travaillent pour Radio France.
LA PUBLICIT~ • La part des recettes publicitaires revenant à la radio au sein des médias demeure faible : 700 millions d'euros en 1998 (3.7 % ).
• En baisse constante depuis plusieurs années , l'ensemble des recettes publicitaires est de nouveau en légère hausse en 2002 , surtout au profit des radios musicale s.
• L'automobile , la grande distribution et plus récemment la téléphonie mobile sont les trois secteurs d 'annonceurs qui utilisent le plus le support de la radio .
~!!!!!!! !!!!!!• • L'investis
LES PROGRAMMES
sement publicitair e allant de pair avec l'audience , NRJet RTL en sont les principaux bénéficiaire s.
• Les programmes des radios thématiques font la part belle à la musique (plus de 80 % de la totalité en 1998), tandis que les généralistes alternent informations (34 % ), divertissement (28 %), magazines culturels (16 % ) et musique (16 %}.
• La tranche horaire la plus écoutée est la tranche 7 h-9 h.
• La radio demeure le deuxi ème canal d 'information derrière la télévis ion et loin devant la presse écrite .
L'AUDIENCE (2003) • L'étude des parts d'audience confirme la suprématie des radios nationales musicales (39,5 %) sur les généraliste s
( 35, 5 %), malgré les bons résultats de quelque s générali stes comme RTL (13,5 %), France Inter et Europe 1.
• L'audience des radios thématiques musicales révèle une plus forte
GRANDS GROUPES ET P6LES MÉDIAS
• Peu à peu, de grands groupes qui n'ont pas les médias comme principal domaine d'activité prennent le contrôle du secteur.
Ainsi Tf1 appartient au groupe de BTP et de téléphonie Bouygues, Canal+ au groupe de communication et de téléphonie Vivendi Universal , La Tribune au groupe de luxe Louis Vuitton-Moët -Hennessy (LVMH), Le Point au groupe Pinault -Printemps-Redoute (PPR) .
• En 2001, parmi les trente premières entreprises de communication en matière de chiffre d 'affaires, Vivendi Universal arrive en 1 "position, Lagardère en 4 ', les NMPP en 6 ', TF1 en 7 ', M6 en 12', Radio France en 25'.
• RTL Group, premier groupe européen , détient des participations
disparité : derrière le leader NRJ, Nostalgie , Chérie FM, Europe 2 ou Skyrock ne dépassent pas 10 % .
LES ~CHANGES EXTiRIEURS • Les échanges de services avec l'étranger reposent surtout sur le commerce de programmes radiophoniques dont le solde excédentaire pour la France était de 47 millions d 'euros en 1998.
LES NOUVELLES TECHNOLOGIES
L'INTERNET • L'Internet apparaît plus comme un complément des médias traditionnels qu'un concurrent: son développement ne nuit pas à la ledure des journaux ni à l'audien ce des média s audiovi suels.
• Une soixantaine de titre s de la presse quotidienne s e servent de l'Internet comme support de diffusion, aidé s par un fonds d 'encouragement de l'État.
Au vu du faible résultat obtenu , certains tel Oue st-France ont opt é pour une édition à péage.
• La télévision et la radio prolongent la fidélisation de leur s téléspectateurs ou auditeurs via l'Internet en leur fournissant leurs programme s, des informations supplémentaires et surtout de nombreux services interactifs Geux , forums, etc.).
• Comme média autonome, l'Internet n'empiète pas sur les domaines favoris des médias traditionnels : l 'information , le divertissement, la culture ou encore la musique.
ftùDIFFUSION DE fRANCE ET LA L~GISLATION EUROP~ENNE • La directive européenne de septembre 2002 relative à la concurrence au sein des marchés électroniques de communication annonce la fin du monopole de Télédiffu sion de France (TDF), qui gère la diffusion par voie hertzienne terrestre en mode analogique de
dans 23 chaînes de télévision commerciales réparties dans 8 pays, et dans 14 stations de radio réparties dans 5 pays.
Son chiffre d'affaires est de 4,5 milliards d'euros en 2003.
Le groupe luxembourgeois détient notamment M6, RTL, RTL 2 et Fun Radio.
• Le pôle médias de Lagardère -également présent dans l'industrie de défense -, Hachette Filipacchi Média s (HFM) , est le premier groupe de presse français , avec un chiffre d'affaires de 1,14 milliard d'euros pour la presse en 2003, sur un total national de 4,5 milliards.
Il détient 43 titres en France (Télé 7 jours , Elle, Paris Match ...
) en plus d'Europe 1 et de Match TV.
• A son tour, Dassault -groupe aéronautique - a pris en 2004 le contrôle de la Socpresse, l'empire bâti par Robert Hersan~ dont le chiffre d'affaires atteint 1,2 milliard d'euros en 2002.
L'avionneur détient plus de 70 titres, dont Le Agora , les régionaux La Voix du Nord ou Le Progrès en plus de L'Express et de L'Expansion.
l'audiovi suel public (France Télévisions , Radio France, RFI, RFO et Arte ).
• Créée en 1975 , transformée en sociét é anonyme en 1987 , TDF est issue de l'ex-Office de la radio-t élévision française (ORTF) , autrefois détenteur du monopole de diffusi on de la radio et de la télévision en France .
Son mon opole a été une première fois limit é en 1986 aux seules chaînes publique s de radio et de télév ision et en 2000, aux seules diffusions et transm issions en mode analogique.
• La directive européenne dispense les chaîn e s publiques de recourir obligatoir ement à TDF pour la diffusion en mode analogique.
I:EXPtRIENCE NUMtRIQUE • En novembre 2002 , la Diredion du dével oppement des médi as a présenté le « Plan pour une République numérique dans la société de l'information » .
Celui-ci est destiné à aider les entrepris e s de presse à migrer vers le numérique grâce au fonds d 'aide à la modernisation de la presse , et à accompagner la numérisation de la radio et le lancement de la télévis ion numérique terres tre.
• Le Con seil supérieur de l'audiovisuel (CSA ) a autorisé des e xpérimentations de radio numérique dans plusieurs grandes villes par l'intermédiaire de nouveau x supports (satellite , bande AM via DRM et IBOC et Internet ) .
• Les autorités de tutelle de l'audiovisuel ont fixé, en décembre 2003, le calendrier du lancement de la Télévision numérique terrestre (TNT) prévue entre décembre 2004 et mars 2 005.
• Les trois quarts des foyers qui reçoivent actuellement les chaînes hertzienn e s via une antenne classique se verron t propo ser 16 chaîne s nationale s gratuites et 15 payantes en qualit é numérique ..
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