Devoir de Philosophie

Navigation de plaisance: Motonautisme. - Sport motonautique. - Ski nautique

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

La navigation de plaisance se motorise. Cette tendance sera dans peu d'années aussi sensible, aussi visible que l'est depuis quelque temps le développement du yachting léger. Nombreux d'ailleurs sont les voiliers équipés d'un moteur auxiliaire. La tranquillité d es vallées et des côtes en sera-t-elle troublée ? Sans doute moins que les riverains semblent le craindre ... Les courses et le ski nautique ne peuvent se pratiquer que sur des bassins bien délimités. Sur les cours d'eau, la vitesse des bateaux de tourisme est réglementée : 15 km/h, par exemple, à Paris. A de telles allures, aucun engin n'est bruyant et les remous sont insignifiants.

« dent donc déjà un peu des avantages du hors-bord .

Le Runabout, ou « crist-craft » (qui est une marque), est une embarcation ouverte, équipée d'un moteur fixe avec transmission par ligne d'arbre, soit moteur d'automobile adapté, Dauphine, Peugeot, Simca, soit mo­ teur marin type Volvo Penta.

Les coques peuvent être en bois ou en plastique.

Le moteur in-bord a bien des avantages : consommation minime , fonctionnement plus silencieux que le H.

B., risque de vol nul, installation électrique fixe.

La transmission adoptée est en général le système Z avec hélice relevable et orientable.

Il a contre lui son peu de maniabilité, car il est lourd : 400 kg au minimum, donc mise à l'eau difficile né cessitant grue ou slip en bon état.

Il est cher : l'équivalent d'une voiture de 9 CV pour le plus petit modèle.

Le Cabin-Cruiser est couvert d'un roof ou abri, sous lequel on trouve deux ou trois, et même quatre couchettes, une table et placards.

Sa réalisation est similaire à celle du dinghy ou du runabout.

II peut être propulsé par un ou deux moteurs hors-bord ou par un moteur fixe.

C'est déjà un petit yacht de croisière .

Sport motonautique Les premieres courses en bateaux automo­ biles eurent lieu sur le bassin de Courbe­ voie en 1898.

C'est un sport extrêmement spectaculaire, dont les manifestations peu­ vent attirer à juste titre la grande foule .

Ceci d'autant plus que la France a été une des premières à le pratiquer et qu'elle a remporté un nombre considérable de succès internationaux.

Comme tous les sports, le motonautisme voit se dérouler des rencontres internatio­ nales et même des championnats du Monde.

En France, les principales épreuves organi­ sées par la F.

F.

M.

sont les meetings de Cannes , d'Evian, de La Baule et de la Seine, en particulier ceux qui ont lieu dans Paris même, au moment du Salon Nautique, et qui remportent toujours un grand succès auprès du public.

Que ce soit eu mer, en rivière ou sur un lac, les courses se disputent toujours en circuit , c'est-à-dire que les bateaux, par­ tant en ligne, doivent effectuer plusieurs tours, de distance variable, en tournant autour de deux bouées, l'une à chaqu e bout.

Ces virages sont éminemment spectaculaires, et périlleux pour les pilotes , étant donné la vitesse très grande du canot qui est tou­ jours déporté au moment où il vire.

Il faut alors que le pilote ait à la fois des muscles résistants et un sang-froid à toute épreuve pour redresser sa direction et reprendre la route droite.

Il arrive d'ailleurs a ssez sou­ vent que le canot se renverse et que le pilote soit projeté dans l'eau; ceci pourrait être dangereux s'il n'était revêtu de vête­ ments de protection, d'un casque et de gants, car la vitesse acquise est si grande que le choc avec la surface de l'eau est très rude; néanmoins les accidents graves sont rares .

Les engins de compétition.

Les hors-bord et les runabouts de tou­ risme peuvent évidemment participer à des compétitions.

Ils font l'objet d'une classifi­ cation particulière.

Mais, même « trafiqués », ils n'atteignent pas des vitesses très specta­ culaires : 70-75 lkm/h pour les hors-bord, 100 lkm/h pour certains runabouts .

En fait, les bateaux de course sont , comm e les automobiles de course, des engins spécia­ lement conçus et qui ne peuvent être mis entre toutes les mains.

Deux catégories : - le hors-bord de course, coque mo noplace à redan, d'un profil très étudié dont le des­ sin n'est soumis à aucune restriction de la part des organisateurs de courses.

Les plus puissants atteignent 130-140 ikm/h: - le racer qui ressemble à une pierre plate bondissant par ricochets à la surface de l'eau; la coque est dite « à trois points », c'est-à-dire qu'en vitesse , elle repose sur deux flotteurs latéraux, le troisième point de sustentation étant constitué par l'hélice qui tourne à demi-immergée .

Ces engins, le plus souvent de construction italienne et montés par des coureurs italiens, peuvent atteindre 300 ikm/h.

Pour permettre au public d'identifier les bateaux en course, le s coques doivent porter de façon apparente un signe , chiffre ou let­ tre, correspondant à une catégorie détermi­ née par sa puissance (cylindrée) ou son poids.

Le tableau ci-dessous résume ces données.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles