L'escalade
Publié le 01/09/2013
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L'escalade est une discipline née de l'alpinisme. Elle peut se pratiquer sur des sites aménagés ou non. Elle consiste à grimper, la plupart du temps à mains nues, des structures artificielles, des rochers ou des parois verticales de quelques dizaines de mètres de haut II existe des compétitions de niveaux national et international au cours desquelles il faut grimper une paroi le plus rapidement possible selon différents degrés de difficulté. L'escalade est depuis quelques années au programme des disciplines sportives scolaires. Peut-être obtiendra-t-elle un jour le statut de discipline olympique...
«
• Le type X : utilisés essentiellement en spéléologie, très peu en escalade, ces comecteurs sont de forme owïde.
LE SAC Dl llAGllUll Les grimpeurs s'enduisent régulièrement les mains de poudre de magnésie pour les sécher et améliorer leur adhérence sur les prises.
Le sac est en règle générale attaché à la ceinture ou au baudrier .
LES ASPECTS TECHNIQUES
!.'.escalade ne consiste pas seulement à grimper .
Il existe des techniques et une gestuelle à connaitre, comme la maitrise de l'assurage et des nœuds ...
Elles sont indispensables pour s'engager dans cette pratique.
lEs 11CNNIQUE5 D'ESCALADE • • Grimper en tête • : cette technique confère une grancle autonomie au grimpeur .
Celui-ci aborde la paroi en premier et dispose les points d'ancrage qui permettront au second de cordée de le rejoindre.
Il fait passer une corde entre les différents points, établissant ainsi un relais.
Une fois le relais terminé (en milieu de parcours ou en haut d'une falaise), le grimpeur se •vache• (s'auto-assure) à la paroi à l'aide d'un mousqueton fixé à son baudrier, puis s'attache au relais , de manière à assurer la montée du grimpeur suivant • • Monter en second • : le grimpeur qui monte en second se sert des points d'ancrage fixés par le premier de cordée pour le rejoindre au sommet du relais.
Au fur et à mesure de sa progression, il détache les dégaines insérées dans la paroi.
Une fois arrivé, il peut enchainer et grimper à son tour en tête.
••Monter ou descendre en-n.fttr•: cette technique est la plus rassurante pour le grimpeur débutant Celui-ci est assuré par une personne au sol, la corde les reliant passe par un point d'ancrage préalablement fixé au sommet de la voie.
Le grimpeur peut ainsi monter et descendre en toute sécurité.
l.AGISIUIW les préllellslom de ...
• La préhension arquée : elle s'utilise pour les prises de petite taille (réglette, petite écaille, goutte d'eau) .
La main est fermée et la dernière phalange est en appui sur la prise, tandis que le pouce verrouille l'index .
Les phalanges forment un arc de cercle.
Cette préhension donne une impression de puissance, mais présente des risques de tendinite .
• La préhension tendue : idéale pour prises plutôt fuyantes (bosse , bossette ou aplats), elle respecte au mieux l'anatomie de la main.
Le grimpeur utilise la peau des doigts et quelquefois de la paume pour saisir les prises.
•La,,.....
SHl#-INM: compromis entre les deux précédentes préhensions, utile pour des prises intermédiaires.
Les premières phalanges accrochent la prise dans le sens articulatoire tandis que le pouce reste contre le rocher.
• La pince : pratique pour les colonnes, les lunules et les trous rapprochés, le grimpeur pince la prise entre son pouce et les autres doigts .
•Le rerrou: il permet au grimpeur de progresser sur un rocher lisse présentant une fissure pour seule prise.
La main est glissée à l'intérieur de la fissure, puis verrouillée en formant un poing ou en pliant le coude.
Cette préhension peut s'avérer très douloureuse.
• !.'.opposition : les paumes posées à plat contre la paroi exercent une pression horizontale, qui permet au grimpeur de progresser verticalement les......_._ ....
pletl • La pointe : la pointe de pied permet essentiellement au grimpeur de pousser pour progresser, mais il peut également l'utiliser pour s'équilibrer .
•La c•ne ltdel'ft : le grimpeur garde le bassin plaqué contre la paroi .
Les orteils et le talon sont dirigés vers la paroi afin d'optimiser l'adhérence.
• La carre externe : le grimpeur reste de profil par rapport à la paroi.
Les orteils sont en contact avec la prise et le talon est tourné vers l'extérieur .
• !.'.adhérence : pour les rochers lisses, le pied est posé à plat contre la paroi et le grimpeur tire sur le talon pour progresser.
• Le verrou : comme pour les mains, le pied est infiltré dans une fissure puis coincé par une rotation.
• Le crochetage de talon : le talon est amené à une prise située au niveau des mains .
Le grimpeur prend alors appui dessus pour atteindre une prise plus haute .
• Le crochetage de pointe : le but n'est pas de progresser mais de s'équilibrer en saisissant une prise haute avec la pointe de pied .
• !.'.opposition : les pieds sont posés à plat contre la paroi, et c'est la force exercée contre celle-ci qui pennet au grimpeur de progresser.
les lllHYelllellts Cherchant constamment à économiser leur force de manière à aller de plus en plus haut et loin, les grimpeurs ont inventé une kyrielle de mouvements faisant appel aux différentes parties du corps .
• Les placements activant le bas du corps : changement de pied ; lolotte ; drapeau ; cancan ; crochet de talon ; pied-main ; yaniro ; grenouille.
• Les placements activant le haut du corps : changement de main ; croisé et décroisé ; derviche ; épaule.
• Les placements activant les deux parties du corps : jeté ; dülfer .
LAamalOll • En France, les sites sont classés selon un système de cotation établi d'après leur niveau de difficulté.
1-----------""'"------------11.'.échelle des degrés de difficulté
CHAMPIONNATS DU MONDE
Messieun 1911 François Legrand (Fra) 1993 François Legrand (Fra) 1995 François Legrand (Fra) 1997 François Petit (Fra) 1999 Bernardino Lagni (tta) 1001 Gérôme Po1Meau (Fra) i
1003 Tomâs Mrazek (Teh) 1005 Tomâs Mrazek (Teh)
Dames Susi Good (Su~ Susi Good (Su~ Robyn Erbeslield (É-U) Liv Sansoz (Fra) Liv Sansoz (Fra) Martina Cufar (Slo) Muriel Sammy (Bel) Angela Eiter (Aut)
est graduée de 2 à 9 (1 représentant la station horizontale) suivis d'une lettre (a, bouc), puis éventuellement des signes -ou +.
Ainsi, la difficulté la plus basse est la-tandis que la plus élevée serait 9c+.
A ce jour, quelques rares grimpeurs seraient parvenus à atteindre le niveau de difficulté 9b+, mais ne l'auraient pas confirmé officiellement Généralement.
un débutant peut envisager rapidement le niveau 4, mais il ne dépassera ----------------------1 la difficulté 6a que grace à une pratique 1991 Hans Florine (É-U) 1913 Vladimir Netsvetayev (Rus) 1995 Andrey Vedenmeer (Ukr) 1997 Daniel Andrada (Esp) 1999 Vladimir Sacharov (Ukr) 1001 Maxim Stenkovoi (Ukr) 1003 Maxim Stenkovoi (Ukr) 1005 Evgeny Vaitsekhovski (Rus)
Isabelle Dorsimond (Bel) Olga Bibik (Rus) Nathalie Richer (Fra) Tatiana Ruyga (Rus) Olga Sacharova (Ukr) Olena Ryepko (Ukr) Olena Ryepko (Ukr) O lena Ryepko (Ukr)
assidue de la discipline.
• Pour les épreuves en bloc, la difficulté est déterminée par des flèches peintes sur le rocher : blanc.
facile (F) ; jaune.
peu difficile (PD) ; orange -parfois vert -, assez difficile (AD) ; bleu, difficile (D) ; rouge, très difficile (ID) ; noir et blanc.
extrêmement difficile (ED) ; hors 1------------------------1 circuit, abominablement difficile (ABO) .
1001 Mauro Calibani (lta) Myriam Motteau (Fra) 1003 Cristian Core (lta) Sandrine Levet (Fra) 1005 Salavat Rakhmetov (Rus) Olha Shalagina (Ukr) (L'épreuve n'apparait qu'en 2001 aux championnats du monde.)
• Les Anglo-Saxons ont opté pour un système de cotation différent -de eosy ( • facile •) à extremeJy severe (• extrèmement difficile•) .
LES lNEUYES SUI STIUCTUIES MllRCIWIS Les compétitions d'escalade se déroulent essentiellement sur des structures artificielles (SAE) .
Toute la surface de la SAE peut être utilisée par le grimpeur, excepté les arêtes latérales, l'arête supérieure, les trous de vis (qui servent à la fixation des prises) ou les plaquettes (points de fixation de l'assurage).
Avant d'entrer en compétition , les concurrents se présentent tour Il tour devant la structure pour en étudier le dessin et ainsi déterminer les difficultés.
On distingue deux types de compétitions .
• La compétition de difficulté : les compétiteurs abordent la mème voie à tour de rôle, le vainqueur étant celui qui atteint le point le plus haut En cas d'égalité, c'est le temps établi qui départage les grimpeurs.
Dans certaines compétitions, plusieurs voies sont proposées aux concurrents qui en grimpent autant qu'ils veulent Chacune des voies rapporte un certain nombre de points.
Un quota des meilleures pertormances détermine la note finale .
S'il y a égalité, le nombre de tentatives est pris en compte.
• La ca.pétlt#tM de rltesse: deux wies identiques sont aménagées.
Les concurrents abordent la wie en même temps, le premier arrivé au sommet remporte l'épreuve.
lEs UREUYES SUI llOC !.'.escalade de bloc consiste à gravir une succession de voies courtes appelées passages.
Elles sont toutes escaladées sans corde.
le nombre de mouvements d 'escalade dans chaque passage ne doit pas être supérieur Il 12 et le nombre moyen de mouvements dans un tour doit être compris entre 4 et 8.
Chaque passage comporte une position de départ obligatoire matérialisée au minimum par les deux mains et par un ou deux pieds .
Les prises de départ et de sortie sont marquées d'une même coUelJr.
Une prise • bonus • d'une couleur spécifique est placée sur le bloc selon le choix de 1'01Meur.
Elle permet au grimpeur de marquer des points supplémentaires.
Les compétiteurs tentent de réaliser un nombre de passages imposés.
Pour chaque passage , ils disposent d'un temps compris entre 4 et a min durant lequel ils peuvent résoudre le problème en un nombre d'essais préalablement déterminé par les organisateurs.
La tentative d'un grimpeur est considérée comme commencée dès que son corps ne touche plus le sol.
Le passage est réussi si la prise de sortie est • tenue • à deux mains ou si le concurrent est rétabl i sur le haut du bloc et que le juge a annoncé • réuss i • .
La prestation est terminée
lorsque le passage est réussi ou à la fin du temps imparti.
Au très haut niveau, les grimpeurs ne déco1Ment les blocs qu'au dernier moment Les compétiteurs sont classés selon :
- le nombre de passages réussis ;
- la somme des essais pour réussir les passages ;
- le nombre de prises bonus tenues ;
- la somme des essais pour tenir les prises bonus.
LA COUPI Ill -· Elle se déroule tous les ans depuis 1989.
Un certain nombre d'étapes sont organisées dans différents pays.
Durant deux jours, les meilleurs grimpeurs des classements nationaux (pour la France, les vingt premiers du championnat nationaQ s'affrontent selon les trois modèles de compétition : difficulté, vitesse et bloc.
A chaque étape, les participants amassent des points : 100 pour le 1" , 80 pour le '2', 65 pour le 3• ..
.
jusqu'à 1 point pour le 30-.
lEs CHAMPIONNATS DU MONDE DD'EUIOft Un championnat du moncle se tient en alternance avec un championnat d'Europe tous les deux ans depuis 1991 .
Toutes les disciplines de l'escalade y sont présentes (depuis 2001 pour le bloc et 2002 pour l'escalade sur glace).
La compétition se déroule sur cinq jours.
Chaque pays sélectionne ses meilleurs grimpeurs en fonction de leurs résultats 11 la coupe du monde .
lEs llllAS1HS IN1HNATIOllAUX Plusieurs masters sont organisés au long de l'année.
Certains, comme les Internationaux de Serre-Chevalier au mois de juillet.
sont devenus de véritables rendez-vous pour les compétiteurs mais aussi pour les spectateurs.
Seuls les meilleurs grimpeurs mondiaux du moment sont invités à participer aux masters pour assurer le spectacle .
en 1992, 1993, 1994 , 1995.
Championnat du monde de difficulté en 1995 .
• Liv Sansoz (France) : coupe du monde de difficulté en 1996, 1998 et 2000.
Coupe du monde de bloc en 1998.
• François Legrand (France) : championnat du monde de difficulté en 1991, 1993 et 1995.
Coupe du monde de difficulté en 1991, 1992, 1993 et 1997.
•tube/le l'fltlsslel' (France) : coupe du moncle de difficulté en 1990et 1991.
• Muriel Sarkany (Belgique) : coupe du moncle de difficulté en 1997, 1999 , 2001 , 2002.
Championnat du moncle de difficulté en 2003 ..
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