Les navires à voiles
Publié le 14/09/2013
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Au xve siècle, de grands navigateurs européens s'élancent sur les mers : ils veulent trouver des passages maritimes rapides pour rejoindre les riches pays de l'Orient, les pays magiques de la soie, de l'or et des épices. Deux avancées spectaculaires leur facilitent ces expéditions audacieuses : les progrès de la cartographie, qui permettent d'obtenir des repères de plus en plus fiables, et l'invention de la caravelle, navire à voiles solide, maniable et rapide, utilisé à partir de 1441.
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L'HISTOIRE DU MONDE LES NAVIRES À VOILES
Le galion
Très utilisé du XVIe au xvme siècle par
les Anglais et les Espagnols, ce trois-mâts
était particulièrement adapté à
la traversée
de
l'Atlantique.
La partie inférieure
de sa coque
lestée de pierres lui donnait
un bon équilibre .
C'était avant tout
un navire de guerre.
En 1620, les premiers
immigrants partis
d'Angleterre vers
les futurs États-Unis voyagèrent à bord
d'un
galion, le Mayflower, qui mesurait
19,50 m de long et 7,95 m de large.
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GAILLARD D'ARRIÈRE Partie du pont supérieur située à /'arrière .
Là se trouvaient la chambre des cartes et la cabine du commandant, un peu plus confortable que le reste du navire .
Le commandant ou le second se tenaient le plus souvent sur le gaillard d'arrière, d'où ils envoyaient leurs ordres ,
à l'aide d'un porte-voix, à l'équipage et au timonier .
CABINEe DU COMMANDANT C'était aussi la chambre des cartes, placée à /'arrière pour que les cartes ne reçoivent pas trop d 'eau .
timon (barre de gouvernail)
gouverna ile
CABINE DU TIMONIER Le timonier ne pouvait rien voir : il appliquait à /'aveugle les ordres qu'il recevait du commandant ou du second .
C'est lui qui donnait sa direction au navire, en actionnant le gouvernail .
CALES
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Avec les cuisines , les cales occupaient le pont inférieur, c'est-à-dire la partie la plus basse de la coque .
On y stockait les réserves de nourriture (très vite infestées par les rats et les vers), l'eau (rapidement croupie) , les bagages des passagers , les voiles de rechange , les outils, les armes et les cordages .
HAUBANS Le souffle du vent gon~ait les voiles .
Celles-ci tiraient le mât vers /'avant Les haubans de chanvre, eux , le retenaient en arrière.
Les cordes perpendicu laires permettaient de monter dans la voilure pour effectuer les manœuvres (très acrobatiques pendant / les tempêtes).
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CABESTAN Ce treuil vertical permettait d'enrouler les lourds cordages et de tendre (les marins d isent « border ») les voiles immenses ..
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