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LES LOISIRS DE PLEIN AIR

Publié le 04/11/2011

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Le loisir, c'est, selon l'étymologie, la possibilité de faire ce qu'on veut ; c'est le contraire du travail, qui est imposé. A ses moments de loisir, Louis XVI se faisait horloger. Il aurait voulu être horloger et non roi. Ce qui revient à dire que le temps des loisirs, pour employer une · formule en faveur depuis les études des sociologues américains sur le monde contemporain, est aussi le temps de la liberté. On disait autrefois d'une personne qu'elle avait des loisirs quand elle pouvait, sans inconvénient, se promener, lire, voyager et ignorer les nécessités de la vie quotidienne. Si l'argent n'a jamais fait le bonheur, il a toujours donné la liberté à ceux qui en disposaient naturellement et ce ne sont pas le Savetier et le Financier de La Fontaine qui peuvent démontrer le contraire.

« , ,..Af•J Le Petit --Journal · J .-L.

Charmel Les loisirs de plein air au XIX" siècle .

Pour oublier la fatigue du travail et celle de la vie urbaine , les Parisiens vont passer le dimanche à la campagne.

Le phénomène , qui est nouveau , ouvre l'ère des loisirs .

lottes ou en hôtels de luxe où, l'anonymat des vacances aidant, on joue sans contrainte le jeu de la femme libre et du don Juan, de l'aventurier des mers du sud ou du joyeux compagnon.

Ce sont d 'éphémères instants vite contrariés, mais ils· apportent une détente incontestable.

La fête est un théâtre où chacun rêve sa vie au lieu de la vivre.

Avec le loisir, on rejoint la réalité.

Pouvoir s'évader du travail La société de loisir, comme elle se dessine et comme on la prévoit sera celle où l'individu, ne tra­ vaillant plus qu'à temps partiel, pourra trouver dans des activités libres, l'occasion de se retrouver lui-même en réalisant ce que le travail obsédant l'empêchait de faire.

Le fonctionnaire qui collec­ tionnait les timbres ou les livres rares, l'employé de bureau qui bricolait, le patron qui jardinait avaient leurs loisirs, mais ceux-ci n'étaient que des moments de répit.

L'évasion qu'ils offraient doit pouvoir occuper un temps important de l'existence pour en devenir même une autre facette .

On envisa ­ ge que l'ouvrier, astreint au service de la machine­ outil qu'il commande, pourra, sortant de l'usine, faire un second métier, celui qu'il aurait toujours souhaité avoir, pour son seul plaisir.

Il serait faux d'imaginer les loisirs sous la seule forme du jeu -. »

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