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Les jeux de boules (Exposé – Sports & Loisirs – Collège/Lycée)

Publié le 12/05/2016

Extrait du document

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

L'autre épreuve de sport-boules très prisée des amateurs est le «tir à cadence rapide». Le but est de toucher un maximum de boules cibles en 5 minutes. Le tireur

 

est en course continue et tire alternativement dans un sens puis dans l'autre du cadre sur des cibles fixes. Une variante, dite du tir progressif, consiste à essayer d'atteindre des boules cibles placées à distances variables. Le record du monde est actuellement détenu par le Français Sébastien Grail avec un score de 50 boules touchées sur 52 (2003).

 

Quand cette dernière variante est disputée par une équipe de deux joueurs qui se relaient toutes les quatre boules, elle devient

 

le «tir en relais». Ce sont les Français Sébastien Grail et Stéphane Pingeon qui ont établi le record du monde de 55 boules touchées sur 59 (2003).

 

Il existe enfin une épreuve dite «de combiné», qui permet

 

de sacrer un champion qui maîtrise en même temps les deux spécialités du joueur de boules : le pointeur (la capacité à placer sa boule le plus près possible du but) et le tireur (savoir déloger une boule adverse). Chaque joueur dispose de quatre boules et devra en alternance soit les tirer, soit les pointer. Dans le second cas, il devra placer ses boules dans un cercle de 1,40 m de diamètre. Chaque boule placée ainsi rapporte un point, sauf si elle est située à moins de 5 cm du centre,

 

auquel cas elle rapporte 2 points.

 

Le premier joueur ne cesse de pointer que lorsque toutes ses boules sont positionnées dans la cible. À ce moment, l'autre joueur essaie de déloger les boules en tirant. Chaque fois qu'il déloge une boule de son adversaire, il marque un point. Si en plus il fait un «carreau» (sa boule reste dans la cible après avoir délogé celle de son adversaire), il marque deux points. Chaque joueur est 

« LES CHAMPIONNATS DU MONDE DE LYONNAISE Quadrett e (6 joueurs par équipe autorisés à partir de 1970 ; pour 2005 sont prises en compte les épreuves des Jeux mondiaux) 1947 Andrieu, Bourguig non, Pilore , Marty (Fra); 1948 Charbonnier, Laverrière, Sotton , Vincent (Fra); 1950 1951 1952 Million, Pioz , Reffet, Roissard (Fra); 1953 Lanzi, Michel, Mo rer, Marty (Fra) ; 1954 Guye! , Delay­ lherm oz, Jars, Pantane lla (Fra) ; 1956 Pioz, Million, Didier, Dreyfus (Fra); 1957 Granaglia , Gaggero, Carrera , Mollo (lta); 1958 Granaglia, Baroetto, Macocco , Bauducco (lta); 1959 Million, Reffet, Rouffia (Fra); 1960 Gaggero, Granaglia , Maccoco, B ragag lia (lia); 1961 1962 1963 Granaglia, Bragag lia, Baroetto, Macocco (lia); 1964 1965 Cheviet, Milton, Imbert , Queron (Fra); 1966 1967 Granaglia, Bragag lia, Baroetto, Benevene (lia); 1968 Macocco, Gaggero , Sturla , Andreoli (lta); 1970 Granaglia, Sturla , Bragaglia , Baroetto , Macocco , Benevene (lia); 1972 Cheviet, Fernandez , Bouvet , Ferrari , Oliver , Raymond (Fra) ; 1974 Berthet, Laroche, Bouvet , Ferrari, Oliver, Raymond (Fra) ; 1976 Granaglia , Sturla , Bragaglia , Suini, Andreoli , Torgano (lia); 1978 Boursier, Brun, Guillerminet, Pardon, Fernandez (Fra); 1980 Granaglia , Sturla, Benevene , Sui ni, And rea li, Selva (lta); 1982 Cheviet , Berthet , Perrier, Marillat Coulomb , Righetti (Fra) ; 1984 Sturla, Bruzzone, Amerio , Aghem, Notti , Riviera (lta); 1986 Sturla, Bruuone , Aghem, Notti , Pastre, Voltera (lta); 1991 Noharet , Condro , Lotto , Bois , Burnichon , Gielly (Fra) .

Double 1975 Granaglia , Sturla , Suini (lia) ; 1977 Cheviet , Berthet , Fernandez (Fra) ; 1 979 Granaglia , Ben eve ne, Selva (lta) ; 1981 Sturla , Bruzzone, Sui ni (lta); 1983 Cheviet , Berthet, Perrier (Fra) ; 1985 Noharet Perrier, Epi nat (Fra); 1988 Sturla , Bruuone , Amerio , Riviera (lta); 1993 Sturla, Bruzzone, Meret, Balla bene (lta) ; 1995 No haret, Maugiron , Condro , Billon (Fra); 1997 Beakovic, lvancic , Novak, Maglic (Croa); 1999 Vehar , Skoberne, Rednak (Siové ) ; 2001 Amerio , Balla bene (lta); 2003 Lapertot , Poyet (Fra).

Simple 1999 Majorel (Fra); 2001 200 3 Perras (Fra).

Combiné 2001 Hassissi (Mar) ; 200 3 Lapertot (Fra).

T ir de préc ision 1991 Noharet (Fra); 1993 Dinko Beakovic (Croa) ; 1995 Sergio Guaschino (lia); 1997 1999 Man dola (lta); 2001 Sofronievski (Siové) ; 2003 Gulja (Croa) ; 2005 Dodig (Bos) .

T ir prorressif 1991 Lotto (Ital); 1993 Mere! (lta); 1995 lvancic (Croa ); 1997 Mau giron (Fra) ; 1999 2001 Grail (Fra); 2003 Ziraldo (lta) ; 200 5 Bonina (Croa ).

Tir en relai s 200 3 Grail et Pingeon (Fra).

par Jule s Le Noir.

• Cette discipline tire son nom -de l'occitan pé, «pied », et tanco , «fixé au sol » -de son principe fondateur : au contraire de la bou le lyonnaise, les pi eds du lanceur doivent être immobiles et joints au moment du jet de la boule .

• Longtemps confinée au midi de la France , cette discipline prend son essor dès 1945 avec la création de la Fédération française de pétanque et jeu provençal (FFPJP) , puis de la Fédération internationale de pétanque et de jeu provençal (FIPJP ) en 1958 .

• Les premiers championnats du monde de pétanque sont organisés dès 1959 .

La FIPJP compte actuellement 46 pays membres.

La FIPJP et la Fédération internationale de boules fondent ensemble la Confédération mondiale • Le principe du jeu provenfa/ -que l'on appe lle aussi « la longue », par opposition à la pétanque -est le même que pour celle-ci, à quelques différences près : -le cochonnet en bois mesure de 35 à 37 mm de diamètre ; -les boules sont ferrées avec des petits clous et pèsent jusqu 'à 900 g, pour un diamètre compris entre 90 et 110 mm ; -il n 'existe que des compétitions de doublettes et de triplettes; -le cochonnet doit être lancé sur une distance comprise entre 15 et 22 rn; - l e lanceur doit effectuer un pas en avant dans le cas où il pointe , et trois pas en avant quand il tire.

M ÉDAILLES REMP ORTÉES DEPUIS LA CRÉA TION du sport -boules en 1985, CMSP qui sera DES CHAMPIONNATS DU MONDE DE PÉTANQUE EN 1959 , reconnue par le Comité international TOUTES CATÉGORI ES CONFONDUES (HOMMES , FEMMES, JUNIORS ) : olympique l'année suivante.

• Même si une pnrti e de pétanque peut en principe se disputer sur tout type de terrain , en comp étition officie lle le terrain mesure au minimum 15 rn de long sur 4 de large.

Depuis un cercle de 35 à 50 cm de diamètre situé à au moins 1 rn du bord du terrain , le premier joueur lance un cochonnet de bois d 'un diamètre comp ris entre 2,5 et 3,5 cm à une distance comprise entre 6 et 10 m.

• Les bou/es sont en métal , d 'un diamètre compris entre 7,05 et 8 cm, et d 'un poids compris entre 650 et 800 g.

LE D hOULEM EN T D 'UNE PAIITIE • Une fois qu'un joueur a lancé le cochonnet , ce même joueur va lancer sa première boule.

Le but est de la placer au p lus près possible du cochonnet.

Cette manière de jouer sa boule est également appelée «pointe r».

• Un joueur de l'équipe adverse prend alors place dans le cercle et essaie de se rapprocher le plus possible du cochonnet.

• Soit il décide de pointer , soit il décide de déloger la boule adverse .

Cette seconde méthode est communément appel é e «tirer ».

• La boule su ivante , c'est-à -dire la troisième puis les suivantes , est automatiquement tirée par un joueur de l'équipe qui ne possède pas la boule située le plus près du cochonnet.

• Quand tous les joueur s ont lancé toutes leurs boules ( la" mène »), France 54 médailles 22 or 12 argent 16 bronze Belg ique 18 médailles Espngn e 15 médailles Suisse 7 médailles 13 médailles 12 médai lles 5 médailles 12 médailles 7 médailles 8 médailles 7 médailles 3 médailles 2 médailles 2 médaille 1 médaille 1 médaille le d écompte des points est effectu é.

l'équipe dont la boule est située le plus près du cochonnet remporte la mène et marque un point.

Si d'autres boule s de l 'équipe qui a remporté la mène sont également plus proches que toute autre boule de l'adversaire , l'équipe qui a remporté la mène marque autant de points qu'il y a de boules dans cette configuration .

• Elle relance le cochonnet au début de la mène suivante , de l'endroit où se trouve le cochonnet à la fin de la mène qui vient de s 'achever.

• La partie se termine quand une des deux équipes a atteint le score de 13 points (11 points dans le cadre des premiers tours des compétitions les plus importantes) .

• En tête-à-tête (un seul joueur dans chaque équip e) ou en doubl ette (deux joueurs par équipe) , chaque joueur possède trois boules .

En triplette (trois joueurs par équipe ), chaque joueur possède deux bou les.

• Parmi les autre s règles particulière s de la pétanque , il est important de noter que les concurrents n'ont en aucun cas le droit de supprimer , déplacer ou écraser un obstacle quelconque se trouvant sur le terrain de jeu.

Seul est autorisé l'enlèvement d 'une feuille ou de tout autre objet qui pourrait cacher le cochonnet à la vue des joueurs, uniquement si cet objet est apparu au cours de la mène .

CHAMPIONNATS DU MONDE DE PÉTANQUE Triplettes homme s (La plus prestigieuse des épreuves de pétanque) 1959 1961 1962 De Souza , Marcou , Maravat (Fra); 1964 Gourah , Sen nia, Farah (Aig); 1965 1967 Evequoz , Ferraud , Th elier (Sui); 1971 Perez, Villalva , Cardenal (Esp ); 1972 Paon , Lebeau , Mattei (Fra); 1973 Ha raz, Bal do, Viguier (Sui) ; 1974 Kokoyan , Garcia , Morales (Fra); 1975 Serando, Pau, Caro li (lta); 1976 1977 Rouvière , 6 or 5 argent 7 bronze 6 or 3 argent 6 bronze 4 or 1 argent 2 bronze 3 or 7 argent 3 bronze 3 or 5 argent 4 bronze 3 or 2 bronze 2 or 6 argent 4 bronze 2 or 2 argent 3 bronze 1 or 7 argent 1 or 3 argent 3 bronze 2 argent 1 bronze 1 argent 1 bronze 1 argent 1 bronze 1 argent 1 bronze Luchesi, Cal enzo (Fra) ; 1978 1979 Serando, Napolitano et Ferro (lta) ; 1980 Ca mélique , Fr anzi n , Savio (Su i); 1981 A .

Hemon, C.

Hemon, Berg (Belg) ; 1982 Bandoli , Cornutello , Clapier (Mon); 1983 Ferjani , labeur , Benhmida (Tun) ; 1984 Alaoui , Kouider , Essafri (Mar ); 1985 Choupay, Bideau , Lapez (Fra) ; 1986 Jendoubi , R.

La ki li, T.

Lakili (Tun ); 1987 Alaoui , Hamouchen, Essafri (Mar ) ; 1988 1989 Choupay, Fauino , Voisin (Fra) ; 1990 A laoui, Moufid, Laouija (Mar ); 1991 1993 Schatz , Quintais, Simoes (Fra); 1992 Mona rd, Fazzino , Fayot (Fra) ; 1994 Choupay , Bideau , Loy (Fra); 1995 1996 Suchaud , Quintais, Le Dantec (Fra); 1997 Lakhal , A.

Lakili , C.

La ki li (Tun); 1998 Fazzino, Quintais , Choupay (Fra) ; 1999 Randriana , Andriantseheno, Ramaminirina (Madag) ; 2000 Van Campenhout , Loza no, Wei bel (Belg); 2001 2002 2003 Lacroix, Quintais , Suchaud (Fra) 2005 Lacroix, Lamour , Suchaud (Fra).

«EMBRASSER FANNY» • La coutume veut que tout joueur ou équipe ayant perdu une rencontre sans avoir remporté une seule mène (par conséque nt sur le score de 13-0) doit embrasser la repr ésentation d 'une paire de fesses (sculpture , dessin, peintu re .

..

).

• l'origine en serait que, lors des premières compét itions de pétanque , afin de consoler les perdants d 'une défaite cuisante, ceux-ci auraient eu le droit d'embrasser les fesses d'une jeune femme répondant au doux prénom de Fanny.

Si l'anecdote n 'est pas avérée, il n'en reste pas moins que la tradition perdure et est devenue tellement célèb re qu'elle s'applique également dans d 'autres disciplines sportives.

Ainsi, il n'est pas rare qu'un commentateur déclare , à propos d 'une équipe ayant subi une déroute sans avoir marqué le moindre point qu'« elle est Fanny».. »

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