Devoir de Philosophie

LES DANSES

Publié le 01/02/2019

Extrait du document

Dans les années 1960, on s’offusquait déjà moins facilement : ainsi le twist a rapidement été accepté et a marqué le début de la disparition des danses à deux chez les jeunes. Seule une minorité appréciait encore d’aller au bal, jusqu’à ce que cette activité connaisse une renaissance grâce au développement des concours de danse. Les jeunes avaient tendance à préférer des danses individuelles, tel le disco, et à danser sur des disques plutôt que sur des musiques d’orchestres.

 

La libre expression

 

Depuis, la danse est passée du style imposé à l’expression libre. Mais les modes ont continué à passer. Peut-être que la danse la plus spectaculaire jusqu’à maintenant est le break. Les chutes, glissades et autres vrilles, qui sont les mouvements les plus communs du break, se font à même le sol, aux risques et périls des danseurs! Le break a vu le jour dans les années 1970, dans le Bronx à New York, et s’est répandu dans les années 1980. Parmi ses multiples variations, il faut mentionner le «moonwalk», rendu célèbre par le chanteur et danseur américain mondialement connu, Michael Jackson.

 

Le rap est apparu à la même époque. Plus chantant que dansant, cette forme d’expression a fourni d’abord aux Noirs américains puis aux jeunes Européens un moyen privilégié de dénoncer leur mal de vivre et les inégalités de leur quotidien.

 

Durant les années 1990, la danse chez les jeunes est devenue de plus en plus individuelle. Au lieu de contribuer à un rapprochement des partenaires, elle tend plutôt à les séparer. Ce

 

 

phénomène s’est d’abord manifesté par la multiplication des boîtes de nuit, où le niveau sonore de la musique rend la communication difficile et où les danses, à part le slow, s’effectuent en solo.

 

L’une des danses actuellement en vogue est la techno. Originaire des États-Unis, elle est composée à partir des dernières technologies en matière d’instruments électroniques. Cette musique est rythmée, répétitive et assourdissante, voire abru-

La danse en Inde s’appuie sur des traditions millénaires. Si les écoles de danse classiques les ont reprises en dehors de leur contexte religieux, les « ballets » d’aujourd'hui continuent de raconter l'histoire des divinités hindoues. Les figures comptent 13 mouvements de tête, 36 regards et 67 positions de la main. Ces combinaisons décrivent une très grande diversité de situations et de sentiments. La danse indienne classique a influencé toute l’Asie du Sud-Est.

Manders and Mitchenson/Theatre Collection

tissante. Elle se pratique en particulier lors de raves, ces fêtes gigantesques qui durent parfois pendant des jours et des nuits. Organisées dans des entrepôts, ces rassemblements sont la plupart du temps interdits par les autorités en raison de l’usage fréquent de drogues stimulantes, dont l’ecstasy. Souvent critiquée, comme le rock and roll à son époque, la techno va t-elle finalement s’imposer comme la danse de cette génération de fin de siècle?

« Les danses anciens cultes païens condamnés par la religion.

La danse a néanmoins connu son essor sous diverses formes séculaires possédant de nom­ breuses caractéristiques communes.

Pr esque toutes les danses traditionnelles euro­ péennes impliquent la position verticale.

La tête et le corps bougent relativement peu par rapport au jeu de jambes, souvent élaboré.

Ainsi, de longs pas couvrent un vaste espace, ce qui contraste forte­ ment avec la plupart des danses des autres cultures, dans lesquelles les jambes sont bien souvent flé­ chies.

Elles marquent le ryt hme alors que la tête, les mains et le corps tout entier sont les principaux « instruments" de l'expression.

Les danses traditionnelles qui ont survécu, ou que l'on a remises à la mode, sont désormais considérées comme folkloriques.

Parmi celles-ci, on trouve la gigue en Irlande, la mazurka en Pologne, le flamenco en Espagne, la sardane en Catalogne ou encore la bourrée à trois temps en Auvergne.

Certaines danses reprennent des éléments appar­ tenant à d'anciennes croyances et font de lointaines et surprenantes associations.

La danse folklorique anglaise par exemple, est d'inspiration mauresque.

Quelques danses méditerranéennes s'y apparentent d'ailleurs.

Certaines de leurs caractéristiques suggè­ rent qu'à l'origine, il s'agissait d'un rite consacré à la fertilité du printemps.

Comme la plupart des danses folkloriques européennes, la maoris dance britan­ nique faisait partie de la vie rurale; aujourd'hui, ce n'est plus qu'un divertissement.

La vie urbaine est naturellement peu propice à l'éclosion du folklore.

Les manifestations de ce type sont souvent éphémères ou ne sont qu'une version édulcorée de la danse originelle.

Ainsi, en France, la danse apache a connu une brève heure de gloire comme attraction touristique alors que le tango, issu des bas-quartiers de Buenos-Aires, est devenu une danse sophistiquée.

! Au Mexique, tes Indiens de San Ildefonso a pratiquent ta danse de la pluie.

La femme, derrière tes danseurs, est pieds nus pour rendre ta terre fertile alors que les hommes imitent le bruit de la pluie à l'aide de leurs crécelles.

Différentes figures de ta danse balinaise.

......

Appelée legong, elle raconte, sous forme de pantomime, des histoires ancestrales.

Les danseuses portent des costumes de soie.

� Le flamenco vient d'Espagne.

Les danseurs évoluent en frappant la pointe des pieds et tes talons sur le sot et en faisant onduler leur corps, notamment leurs bras, sur le rythme des guitares.

seurs prennent l'habitude de choisir leurs parte­ naires selon leurs préférences et ils en changent en toute liberté, quelle que soit leur classe sociale (ce qui n'était pas le cas jusqu'alors).

À la fin du XVIII' siècle, une nouvelle danse sup­ plante toutes les autres: la valse.

De nos jours, il est difficile d'imaginer la sensation procurée par cette danse: l'homme et la femme évoluaient ensemble 5 enlacés.

Une véritable révolution! La valse a outragé "M les moralistes de l'époque mais a réussi à s'imposer.

8 Par la suite, la polka et d'autres danses à deux ont * elles aussi été acceptées.

� Pendant ce temps, la danse à la cour avait per­ Sl mis l'apparition de danseurs professionnels, qui ....,.-..,.;:o..,_ .,;_.,._ ...

.,."�� � donnaient des représentations publiques dans les La danse à la cour L'histoire de la danse européenne doit beaucoup aux cours royales.

Les danses que l'on y pratiquait étaient inspirées de coutumes étrangères.

C'est le cas du branle qui a acquis sa forme définitive sous l'influence de l'aristocratie.

Mais, dès le XVI' siècle, plusieurs danses, comme la pavane ou la gaillarde, ont évolué et se sont enrichies de pas compliqués et de petits sauts ; dans la volta, l'homme soulevait même sa cavalière du sol.

À l'arrière-plan une évolution de toute première importance se dessinait.

Même si, lors de courtes représentations, le groupe était toujours à l'honneur, le couple homme-femme tendait à devenir l'unité de base de la danse, contrairement aux coutumes d'autres cultures.

L'élément érotique était ainsi subti­ lement suggéré dans le menuet, très prisé tout au long du XVIII' siècle.

Il parodiait une sorte de duel amoureux entre l'homme et sa partenaire.

Au XVIII' siècle, la société change, les classes moyennes se multiplient.

Les bals et autres endroits publics deviennent accessibles à tous et, dans les grandes villes, on les fréquente pour leur aspect divertissant.

Dans les nouvelles agglomérations, pro­ pices à une ambiance plus impersonnelle, les dan- ··'"' •• ' .:.1 ��i\ � salles de théâtre.

C'était le début du ballet, une � danse possédant son propre vocabulaire et ses -g propres usages, reconnue de Londres à Moscou.

� Les ballets classique et romantique se sont établis vers la fin du siècle dernier.

En 1909, les Ballets russes de Serge de Diaghilev insufflent un audacieux modernisme qui a boule­ versé tous les arts.

Leurs créations étaient révolu­ tionnaires mais ne dépassaient pas le cadre du bal­ let : elles ont modifié l'art de l'intérieur, c'est-à-dire sans en bouleverser les structures de base.

Un changement encore plus radical est survenu à peu près à la même époque avec l'avènement de la danse moderne.

Celle-ci rejetait toutes les conven­ tions du ballet ainsi que ses intrigues généralement inspirées des contes de fées.

Isadora Duncan, une danseuse américaine qui évoluait pieds nus dans des longues robes amples, a incarné le but premier de la danse moderne : l'expression libre.

Son talent et sa personnalité flamboyante ont eu un impact considérable sur le public tout au long de sa vie, qui s'est achevée en 1927.

Pourtant elle n'a fondé aucu­ ne école.

En revanche, une autre Américaine, Mar­ tha Graham, l'a fait.

Au cours de sa carrière, elle a instauré la danse moderne comme un art indépen­ dant et distinct du ballet classique.

Considérée comme la plus grande chorégraphe de danse moderne, Martha Graham a créé des représentations fondées sur d'anciennes légendes ou anecdotes de l'histoire américaine, en les. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles