Le sport et la violence
Publié le 21/01/2012
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Il semble tout d’abord évident de rappeler ce que signifie le mot « sport «. Il s’agit d’un mot anglais, provenant de l’ancien français « desport « qui signifie « amusement «. Le sport est défini comme l’ensemble des exercices physiques apparaissant sous forme de jeux, qu’ils soient individuels ou collectifs. Ce loisir peut ainsi donner lieu à des compétitions, et obéit à certaines règles fixées par des fédérations, en fonction du sport en question.
Dès lors, la pratique d’un sport semblerait apporter un sentiment de bien-être, qui peut permettre le développement de la vie social, procure du plaisir bien que cela ne soit pas obligatoire, aurait un rôle positif sur la santé et qui pour certains individus en devient le métier. Aujourd’hui, le sport a pris une place importante dans notre société, à travers notamment des médias, des évènements sportifs internationaux, des sportifs professionnels aux quels nous pouvons nous identifier par exemple. Censé obéir comme dit précédemment à des règles fondées et primordiales, le sport est parfois et de plus en plus l’enjeu de violences, dans toutes ses formes possibles. Cela concerne aussi bien les acteurs que les spectateurs du domaine. Cependant, quelles sont les limites de cette violence ? Est-ce l’image de notre société que l’on peut observer à travers ces actes dramatiques et inconcevables ?
«
pas de limites.
Une telle violence ne va-t -elle pas à l’encontre des valeurs du sport ? Il semble que la
violence prenne parfois le dessus sur le désir d’assister à une rencontre.
Bien que de nombreuses
mesures aient été prises à tel point que le Royaume -Uni parvient à gérer le problème que pose le
hooliganisme, d’autres pays notamment européens restent passifs à ce vice.
C’est le cas récemment
en Croatie, où Brice Taton, supporter du Toulouse football club a perdu la vie suite à une violent e
agression commise par des hooligans croates, en 2009.
Bien que ces agresseurs aient été jugés et
emprisonnés, la violence générée par le sport perdure.
On en vient à penser que le sport, ou du
moins l’atmosphère qu’il dégage peut être qualifié d’hostile vus ces actes inhumains omniprésents.
Mais le sport n’est il pas justement un moyen pour le peuple, le public d’exprimer la violence ?
En effet, nous avons vu que le sport générée sur un certain public une forme de violence, mais
inversement, le sport p eut justement être le moyen de s’exprimer, sur un avis, une idée, mais de
façon violente.
De plus nous avons évoquée la violence physique, en éclipsant la violence morale,
tout aussi grave.
Par violence morale, j’entends les sifflements, les moqueries, le harcèlement, les
pressions infligés notamment aux sportifs professionnels et parfois même aux arbitres.
Nous
pouvons parler du cas de John Mensah, joueur ghanéen évoluant dans le club de l’Olympique
lyonnais actuellement.
En février 2009, une rencontre opp ose Lyon au Havre.
John Mensah est alors
victime de cris de singe et d’insultes racistes par des supporters du club normands.
Ces insultes et
actes racistes ont conduit le joueur à être exclu de la rencontre suite à un carton rouge, à cause de
l’énervement du lyonnais qui ne supportait plus ces actes ; son énervement s’est traduit à travers ces
gestes sur les adversaires.
On peut voir dans ce cas -là les conséquences que peuvent avoir de telles
injures, à savoir la déstabilisation d’un joueur qui n’a en aucu ns cas à subir de tels propos.
Le
supporter a ici exprimé une forme de racisme à l’encontre d’un joueur, violence morale qui comme
nous l’avons vu atteint aussi bien que la violence physique, voir encore plus dramatiques.
Dans le
même registre, nous pouvon s relever le geste de Milan Baros à l’encontre de Stéphane Mbia en
2007.
La rencontre opposait l’Olympique lyonnais club de Baros au Stade rennais, club du second.
A
un moment du match, Baros adresse un geste un peu controverse au joueur rennais : il se pince le
nez tout en faisant la grimace.
Le geste a été interprété de façon raciste et le lyonnais a été
sanctionné par la ligue du football professionnel..
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