Le Japon : judo, bonsaïs et zen

Le Japon : judo, bonsaïs et zen

Les appareils photo et les voitures japonaises inondent le marché mondial dans les années 70. Les exportations culturelles, l'ikebana, la cérémonie du thé et les bonsaïs se répandent peu à peu.

Des boules de papier blanc légères comme une plume en guise d'abat-jour sont les premières importations japonaises après la Seconde Guerre mondiale. Elles seront suivies par des techniques culturelles vieilles de plusieurs siècles, telles que l'art de composer des bouquets, appelé ikebana, et la culture de bonsaïs, arbres miniatures. La culture des bonsaïs est à la fois une technique horticole et un art. Elle consiste à retrouver les formes des arbres telles qu'elles se présentent dans la nature, mais de taille extrêmement réduite. La cérémonie du thé intéresse également l'occident. Bien qu'à l'étranger, les espaces n'aient pas la simplicité requise et que les règles ne soient pas si strictes, on prend également plaisir à la dégustation de thé vert dans des services raffinés.

Dans le domaine sportif, de jeunes gens découvrent lejudo, un sport de combat fondé sur la souplesse consistant à céder d'abord à la force de l'adversaire pour obtenir finalement la victoire. Le judo est dérivé du jiu-jitsu.

De nombreuses traditions séculaires trouvent leurs origines chez les samouraïs dont la vie est réglée selon un code d'honneur très strict. Apparus au xiie siècle, les samouraïs sont les membres de la classe des guerriers dans l'ancien Japon. Ce sont des soldats au service d'un seigneur auquel ils vouent une fidélité inconditionnelle.

Il ne faut pas oublier non plus la philosophie zen, école bouddhiste de méditation fondée en Chine et introduite au xiiie siècle au Japon. La pratique du zen constitue la base spirituelle de la chevalerie aux xiV et xve siècles.