Le dopage ruine la fascination qu'exercent les jeux Olympiques
Publié le 27/03/2019
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Le dopage ruine la fascination
qu'exercent les jeux Olympiques
Après Tokyo en 1964, l'Asie accueille pour la deuxième fois les jeux Olympiques d'été qui se déroulent en 1988 à Séoul. le gouvernement utilise la manifestation pour présenter la Corée du Sud comme un pays accueillant, ouvert sur le monde.
La sprinteuse Florence Griffith-Joyner. passionnée de mode, ne fait pas seulement parler d'elle à cause de ses succès sportifs.
En politique intérieure, le président de la République sud-coréenne Roh Tae-Woo, qui entre en fonction en février 1988, profite du cadre des Jeux pour expliquer son plan de démocratisation. Il n'y a pas d'amélioration dans le conflit avec la Corée du Nord, communiste, qui ne se rend évidemment pas aux Jeux. Les observateurs politiques considèrent la participation de ses puissances protectrices, la Chine et l'Union soviétique, comme une autre preuve d'isolement de la Corée du Nord en matière de politique extérieure. Après les boycotts de 1980 à Moscou et de 1984 à Los Angeles, toutes les grandes nations sportives du monde sont représentées, à l'exception de Cuba et de l'Éthiopie : la participation de 159 États est un record.
Le tennis, absent depuis 1924, célèbre son retour au programme olympique : pour l'Allemande Steffi Graf, sa victoire en finale face à l'Argentine Gabriela Sabatini, couronne une année de gloire : outre son titre olympique, elle est la troisième femme à remporter le grand chelem, c'est-à-dire la victoire des quatre tournois les plus importants au monde.
Le tennis de table est nouveau au programme, et se révèle le domaine réservé des Asiatiques, comme prévu. La Coréenne Yang Joung-ja étonne par son grand art.
Au-delà de tous les succès sportifs, le scandale du dopage de Ben Johnson fait les gros titres : deux jours après sa médaille d'or au sprint sur 100 m, réalisé en un temps record de 9,79 s, un test prouve son dopage. Le record et la médaille sont donc refusés au Canadien qui est exclu des compétitions internationales. C'est au deuxième, Carl Lewis (États-Unis), que l'on attribue la victoire olympique.
L'Américaine Florence Griffith-Joyner domine les sprints féminins :
1988
«
La
sprinteuse
Florence
Griffith-Joyner.
passionnée de
mode, ne fait
pas seulement
parler d'elle
à cause de ses
succès sportifs.
Le
dopa ge ruine la fasci nation
qu' exer cent les jeux Olympi ques
Apr ès Tokyo en 1964, l'Asie accue ille pour la
deuxième fois les jeux Olympiques d'été qui se
dér oulent en 1988 à Séou l.
le gouv ernement utilise
la man ifestation pour
la Corée du Sud
com me un pays ""'"._ ...
.,..
..
E n politique intérieu re, le
président
de la République
sud- corée nne Roh Tae-Woo,
qui entre en fonc tion en févr ier
19 88, profite du cad re des Jeux pour
expl iquer son plan de démo crati
sa tion.
Il n'y a pas d'amél ioration
dans le conflit avec la Corée du
Nor d, com munis te, qui ne se rend
évi dem ment pas aux Jeux.
Les
obser vateurs politiq ues consid èrent
la par ticipation de ses puissa nces
pr otec trices, la Chine et l'Uni on
so vié tiq ue, comme une autre preuve
d' isolement de la Corée du Nord en
matièr e de politique extérieur e.
Apr ès les boycotts de 1980 à Moscou
et de 1984 à Los Angele s, toutes les
gr ande s nations sportives du monde
sont représentées, à l'except ion de
Cub a et de l'Éthiopie : la par tici pa
tion de 159 États est un record.
Le tenn is, absent depuis 1924,
célèbr e son retour au prog ramme
olym pique : pour l'Alleman de Steffi
Gr af, sa victoir e en finale face à
l' Argen tine Gabriela Sabatini,
cour onne une année de gloir e :
outre son titre olympiq ue, elle est la
tr oisième femme à rempor ter le
gr and chelem, c'est-à-dir e la victo ire
des quatre tournois les plus impor
tants au monde.
Le tennis de table est nouvea u au
prog ramme , et se révè le le doma ine
rése rvé des Asiati ques, comme
pré vu.
La Corée nne Yang Joun g-ja
éto nne par son grand art.
Au-delà de tous les suc cès sportif s,
le scandale du dopage de Ben
Joh nson fait les gros titr es : deux
jour s apr ès sa mé daille d'or au sprint
sur 100 m, réalisé en un temps
record de 9, 79 s, un test prouve son
dopage.
Le record et la mé daille
sont donc refusés au Canad ien qui
est exclu des compé titions interna
tiona les.
C'est au deu xième, Carl
Lew is (États- Unis), que l'on attribue
la vic toir e olympique.
L'América ine Florence Griffith
Joyner domine les spri nts féminin s : elle
décroche l'or sur 100 m et 200 m,
au re lais 4 x 100 m, puis l'argent au
re lais 4 x 400 m.
Les mauvaises
lang ues qui éme ttent des réserves
sur la victo ire de Flo-Jo sentent que
leur s do utes sont fondés à l'an
nonc e, peu après la fin des Jeux , de
la retra ite de l'ath lète.
Les rumeur s
de dopage ne sont pas confirmées.
Katarina Witt avec la médaille d'or qu'elle
a obtenue en patinage artistique
Les Jeux d'hiver de Calgar y se
dér oulent dans de ma uvaises condi
tions météor ologiques.
Plusieur s
com pétitions doivent être différées,
la cér émonie de clôtur e doit être
également repoussée.
Les télé visions
profitent de la prolongation des jeux
qui appor te une augmenta tion des
recettes publicitaires.
Mais les
spor tifs en sont les victimes.
En patinage de vitesse féminin sur
500 m, c'est Bonnie Blair (États- Unis)
qui rempor te la méda ille d'or.
Le
skieur alpin Alberto Tomb a, dit la
« Bomb a », gagne le slalom géant,
puis le slalom.
Ces succès ne sont que
le prélude d'une carrière olympique
bri llan te : ce gar çon de 22 ans
dé crochera en 1994, à Lil leham mer,
trois médailles d'or et deux
mé dail les d'ar gent.
Dans une compétition pleine de
suspens e, la patineuse est-allemande
Kata rina Witt conser ve son titre
olym pique, obtenu à Sa rajevo en
19 84, face à la Ca nadienne Elizabeth
Man ley et à l'Améric aine Debbie
Thomas.
Katarina Witt et Debbie
Thomas avaient choisi le même
thème musical pour leur prog ramme,
Carmen de Georges Bizet.
Les
sportifs remarqués aux
jeux Olympiques de 1988
Hiver 1988
Yvonne Van Gennip
La patin euse de vitess e
néerland aise est la partici
pa nte la plus méda illée de
Calgar y, avec trois médailles
d'or sur 150 0 rn, 3000 m et
5000 m.
Après les jeux , Van
Gennip annonce sa retraite.
En 1992, elle tente un retour,
mais rentre bredoui lle des
Jeux d'hiver d'Albertville.
Hiver 1988
Matti Nykanen
Le sauteur à ski remporte trois
méda illes d'or dont une avec
l'équipe nationale de
Finl ande.
L'enfant terrible du
ski finlan dais semble avoir
surmon té de grav es probl è
mes personnels, mais fait une
rechute après son triomphe et
est exclu de son équipe à
cause de nouveaux écarts.
Été 1988
Kristin Otto
Avec ses six médailles d'or,
cette sportive est-allemande
devient la nageuse olympique
la plu s médail lée de tous les
te mp s.
Après la réun ification
al lema nde, Kristin Otto
devient animatrice sportive
sur la deuxième chaîne de
télévision allemande.
Été 1988
Matt Biondi
Sept médai lles, à sav oir cinq
méda illes d'or (50 rn et 100
m nage
libre, relais 4 x 100 rn et
4 x 200 m nage libre, 4 x 100
m
brasse), une méd aille d'argent
(1 00 m papillon ) et une
méd aille de bronze (200 m
nage libre), font de ce nageur
américain une vérita ble star.
Ce champ ion du monde qui
détient plusie urs records
couronne sa carrière aux Jeux
de Barcelone en 1992 en
décrochant l'or sur 4 x 100
m
nage libre et 4 x 100
m brasse,
et l'ar gent sur 50 m nage
li bre.
Été 1988
Vladimir Artemov
Ce gymn aste soviétique reçoit
un 10 aux barres parallèles.
Il rempor te le concours
co mple t devant ses compa
trio tes Valery Lioukin e et
Dimi tri Belozertchev.
Il est le
par ticipant le plus méda illé
des compétitions de gymnas
tique et sacré champion olym
pique au concours individuel
et en équipes ,
et à la barre
fixe.
Il termine deuxième au
sol.
19
88
Yvonne Van Genn ip
Matti Nykânen
Kristin Otto
MattBiondi
17
3.
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