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La pratique du sport en France

Publié le 12/05/2012

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Introduction :

 

            La France est à ce jour la cinquième nation sportive au monde d'après une étude menée chaque année par Havas Sports & Entertainment.. Cette affirmation n'est pas seulement liée au décompte des médailles dans les compétitions internationales et aux 7200 sportifs de haut niveau bénéficiant d'un accompagnement et d'un soutien particuliers.  Mais également au fait que la pratique du sport est très répandu en France, le nombre de licences sportives par fédération agrégée est en constante augmentation. Par exemple, en 2008 et 2009, selon l'Insee, le nombre de licences sportives pour la fédération du tennis a augmenté de 1,8%. Le sport est un ensemble d'exercices, le plus souvent physiques, se pratiquant sous forme de jeux individuels ou collectifs pouvant donner lieu à des compétitions. Le sport est un phénomène quasi universel dans le temps et dans l'espace humain. C'est une discipline qui fédère et unit la population d'un pays. Le sport a ainsi une importance indéniable dans la société. De part son importance pour la société, le sport est un enjeu politique, social, économique, géopolitique mais également géographique et qui fait jouer différents acteurs. 

« La consommation d’énergie est une donnée clé du développement durable.

Et le sport est lui aussi vorace en énerg ie.

D’après des études concernant les loisirs et le tourisme, les sportifs, les accompagnateurs et les spectateurs de manifestations sportives en France parcourent plus de 15 milliards de kilomètres par an pour se rendre aux compétitions ou à l’entraînemen t, 78% en voiture, 18 % en utilisant les transports publics et 4% seulement à pied ou à vélo.

Le trafic généré par le sport représente plus de 10% de la consommation totale d’énergie des véhicules privés.

Par exemple, e n France, 3 millions de kilomètres se raient parcourus chaque week-end en raison du football par les spectateurs, les journalistes, … soit 80 fois le tour de la terre entre conduite d’enfants dans des compétitions, matchs amicaux, tournois, matchs de championnat… Au total, les déplacements lié s au foot français génèreraient 35.000 tonnes de CO2 chaque année.

Le sport n’est pas seulement l’une des causes des conflits environnementaux, il en est aussi victime.

Cela lui fait du tort.

Car ce sont des humains qui contribuent, dans leur vie quotidi enne et professionnelle, à polluer les cours d’eau, à contaminer les sols, à transformer la nature en décharge et à laisser échapper des polluants dans l’air.

Plus personne n’aura bientôt envie de faire du sport dans la nature.

Le sport influence l’environ nement, et l’environnement influence le sport.

Le sport est également consommateur de ressources naturelles importantes.

On peut prendre l'exemple de l'eau qui est utilisée pour entretenir les pelouses des terrains.

En France selon laFondation du Footbal l, 100 millions de m3 d’eau seraient utilisés chaque année pour arroser et entretenir les 30.000 terrains de football français en gazon naturel.

Cela est autant que la consommation de 2 millions de Français en un an.

De plus, pour participé à l'entretien des pelouses différents produits chimiques sont utilisés, qui vont ainsi tout droit dans les nappes phréatiques, les polluant ainsi.

Le sport est également destructeurs de l'environnement naturel et participe au déséquilibre environnemental.

Le sport né cessite la construction d'infrastructures ou la nature peur être son support ce qui conduit nécessairement à la production de pollution et à la destruction de la biodiversité.

Par exemple, l es sports aquatiques comme le canoë, l’aviron, la voile ou la plan che à voile ainsi que tous les sports de montagne figurent également sur la liste d’accusation d’associations de protection de la nature.

Partout où les humains se trouvent régulièrement dans la nature, ils laissent des traces.

Des plantes sont détruites s ous les pieds ou les roues, des déchets et des matières fécales restent sur place, des animaux sauvages sont dérangés.

La connaissance de ces faits a peu d’influence sur le comportement des humains.

La fascination du sport est trop forte et les affaires que représentent les activités sportives sont bien trop lucratives.

Les conséquences écologiques ne sont pas considérées comme importantes.

B – Typologie des sports les plus polluants.

Le ski de descente arrive en tête des sports les plus dommageables : le développement des infrastructures - téléskis, télésièges, kilomètres de pistes - provoquent un remodelage incessant du sol.

Résultat : la faune et la flore ont de plus en plus de mal à se réadapter une fois la saison d'hiver finie.

De plus, ce sport, lui même victime du réchauffement climatique, a de plus en plus recours aux canons à neige qui sont de véritables fléaux environnementaux, concernant les dépenses d'énergie et la consommation d'eau, il faut compter jusqu'à 25 000 KWH et 3,5 à 4,5. »

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