La pratique du sport en France
Publié le 12/05/2012
Extrait du document
«
La consommation d’énergie est une donnée clé du développement durable.
Et le sport est lui
aussi vorace en énerg ie.
D’après des études concernant les loisirs et le tourisme, les sportifs, les
accompagnateurs et les spectateurs de manifestations sportives en France parcourent plus de 15
milliards de kilomètres par an pour se rendre aux compétitions ou à l’entraînemen t, 78% en
voiture, 18 % en utilisant les transports publics et 4% seulement à pied ou à vélo.
Le trafic généré
par le sport représente plus de 10% de la consommation totale d’énergie des véhicules privés.
Par
exemple, e n France, 3 millions de kilomètres se raient parcourus chaque week-end en raison du
football par les spectateurs, les journalistes, … soit 80 fois le tour de la terre entre conduite
d’enfants dans des compétitions, matchs amicaux, tournois, matchs de championnat… Au total, les
déplacements lié s au foot français génèreraient 35.000 tonnes de CO2 chaque année.
Le sport n’est pas seulement l’une des causes des conflits environnementaux, il en est aussi
victime.
Cela lui fait du tort.
Car ce sont des humains qui contribuent, dans leur vie quotidi enne et
professionnelle, à polluer les cours d’eau, à contaminer les sols, à transformer la nature en
décharge et à laisser échapper des polluants dans l’air.
Plus personne n’aura bientôt envie de faire
du sport dans la nature.
Le sport influence l’environ nement, et l’environnement influence le sport.
Le sport est également consommateur de ressources naturelles importantes.
On peut
prendre l'exemple de l'eau qui est utilisée pour entretenir les pelouses des terrains.
En France
selon laFondation du Footbal l, 100 millions de m3 d’eau seraient utilisés chaque année pour arroser et
entretenir les 30.000 terrains de football français en gazon naturel.
Cela est autant que la
consommation de 2 millions de Français en un an.
De plus, pour participé à l'entretien des pelouses différents produits chimiques sont utilisés, qui
vont ainsi tout droit dans les nappes phréatiques, les polluant ainsi.
Le sport est également destructeurs de l'environnement naturel et participe au
déséquilibre environnemental.
Le sport né cessite la construction d'infrastructures ou la nature
peur être son support ce qui conduit nécessairement à la production de pollution et à la
destruction de la biodiversité.
Par exemple, l es sports aquatiques comme le canoë, l’aviron, la voile
ou la plan che à voile ainsi que tous les sports de montagne figurent également sur la liste
d’accusation d’associations de protection de la nature.
Partout où les humains se trouvent
régulièrement dans la nature, ils laissent des traces.
Des plantes sont détruites s ous les pieds ou
les roues, des déchets et des matières fécales restent sur place, des animaux sauvages sont
dérangés.
La connaissance de ces faits a peu d’influence sur le comportement des humains.
La
fascination du sport est trop forte et les affaires que représentent les activités sportives sont
bien trop lucratives.
Les conséquences écologiques ne sont pas considérées comme importantes.
B – Typologie des sports les plus polluants.
Le ski de descente arrive en tête des sports les plus dommageables : le développement des
infrastructures - téléskis, télésièges, kilomètres de pistes - provoquent un remodelage incessant
du sol.
Résultat : la faune et la flore ont de plus en plus de mal à se réadapter une fois la saison
d'hiver finie.
De plus, ce sport, lui même victime du réchauffement climatique, a de plus en plus
recours aux canons à neige qui sont de véritables fléaux environnementaux, concernant les
dépenses d'énergie et la consommation d'eau, il faut compter jusqu'à 25 000 KWH et 3,5 à 4,5.
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