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La patrie du football devient pour la première fois championne du monde

Publié le 28/03/2019

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football

La patrie du football devient pour la première fois championne du monde

But ou pas ? Cette question échauffe les esprits des supporters depuis la coupe du monde 1966 en Angleterre. Le but de Geoff Hurst qui porte le score à 3 à 2, et qui n'est immortalisé par aucune photo, permet aux Anglais de remporter la coupe du monde.

Après la victoire

 

4 buts à 2 au stade de Wembley à Londres sur l'équipe allemande, le capitaine Bobby Moore présente la coupe du monde « Jules Rimet » aux spectateurs en liesse.

A l'occasion de son 100' anniversaire, la FIFA - la fédération internationale de football - autorise la patrie du football à organiser la coupe du monde 1966. En gagnant la finale contre l'Allemagne par 4 buts à 2, l'Angleterre remporte la coupe pour la première fois.

 

L'enthousiasme est grand pendant tout le temps que dure la coupe - plus de 1,5 million de spectateurs est venu assister aux matches. Au fur et à mesure que l'Angleterre progresse, les supporters anglais ont de plus en plus la certitude que leur équipe va triompher. Cette équipe, qui participe à la coupe du monde pour la première fois en 1950, ne s'est encore jamais placée parmi les meilleures, dominée par les équipes continentales ou celles d'Amérique du Sud qui remportent le trophée depuis des années : en 1953, la Hongrie inflige aux Anglais un score de 6 à 3 au stade de Wimbledon ; c'est d'ailleurs la première défaite des Britanniques à domicile. L'équipe du Brésil, techniquement parfaite, gagne la coupe en 1958 et 1962.

 

Mais en 1966, bien que menés par Pelé, la star mondiale du football, les Brésiliens sont éliminés au premier tour ; même les Italiens désignés comme favoris doivent s'incliner : le score de 0 à 1 contre la Corée du Nord est vécu comme un camouflet. Pour l'Angleterre, le chemin qui la mène en finale est jalonné par la victoire en quart de finale contre l'Argentine (1 à 0) et en demi-finale contre le Portugal (2 à 1), la véritable surprise du tournoi. Eusebio, la vedette de l'équipe portugaise, devient le roi des buteurs puisqu'il en marque neuf. L'Allemagne, entraînée depuis deux ans par Helmut Schôn, le successeur de Sepp Herberger, s'impose, elle, en quart de finale contre l’Uruguay (4 à 0) et bat l'URSS 2 à 1 en demi-finale. Schôn a rajeuni

1966

football

« Après la victoire 4butsà2 au stade de Wembley à Londres sur l'équipe allemande, le capitaine Bobby Moore présente la coupe du monde « Jules Rimet ,, aux spectateurs en liesse.

La patrie du football devient pour la première fois championne du monde But ou pas ? Cette question échauffe les esprits des supporters depuis la c�upe du monde 1966 en Angle­ terre.

Le but de Geoff Hurst qui porte le score à 3 à 2, et qui n'est immortalisé par aucune photo, permet aux Anglais de remporter la coupe du monde.

' A l'occasion de son 100' anni- versaire, la FIFA -la fédé­ ration internationale de football -autorise la patrie du football à organiser la coupe du monde 1966.

En gagnant la finale contre l'Allemagne par 4 buts à 2, l'Angleterre remporte la coupe pour la première fois.

L'enthous iasme est grand pen­ dant tout le temps que dure la coupe -plus de 1,5 million de spectateurs est venu assister aux matches.

Au fur et à mesure que l'Angleterre progresse, les suppor­ ters anglais ont de plus en plus la certitude que leur équipe va triom­ pher.

Cette équipe, qui participe à la coupe du monde pour la première fois en 1950, ne s'est encore jamais placée parmi les meilleures, dominée par les équipes continentales ou celles d'Amérique du Sud qui remportent le trophée depuis des années : en 1953, la Hongrie inflige aux Anglais un score de 6 à 3 au stade de Wimbledon ; c'est d'ailleurs la première défaite des Britanniques à domicile.

L'équipe du Brésil, techniquement parfaite, gagne la coupe en 1958 et 1962.

Mais en 1966, bien que menés par Pelé, la star mondiale du football, les Brésiliens sont éliminés au premier tour; même les Italiens désignés comme favoris doivent s'incliner : le score de 0 à 1 contre la Corée du Nord est vécu comme un camouflet.

Pour l'Angleterre, le chemin qui la mène en finale est jalonné par la victoire en quart de finale contre l'Argentine (1 à 0) et en demi-finale contre le Portugal (2 à 1 ), la véritable surprise du tournoi.

Eusebio, la vedette de l'éq uipe portugaise, devient le roi des buteurs puisqu'il en marque neuf.

L'Allemagne, entraînée depuis deux ans par Helmut Schôn, le successeur de Sepp Herberger, s'impose, elle, en quart de finale contre l'Uruguay (4 à 0) et bat l'URSS 2 à 1 en demi-finale.

Schôn a rajeuni l'équipe; parmi les neuf joueurs, le milieu de terrain munichois Franz Beckenbauer se fait particulièrement remarquer par l'élégance de son jeu.

Seeler, Haller, Schnellinger et Overath (de g.

à d.) jubilent après avoir égalisé 2 à 2.

En finale, jusqu'à la 90' minute, le score est de 2 à 1 en faveur de l'Angleterre.

Geoffrey Hurst a en effet égalisé après le but de Helmut Haller, et le but de Martin Peters au cours de la seconde mi-temps donne l'avantage aux Anglais.

En dernière minute, Wolfgang Weber ramène le score à 2 à 2 et provoque donc les prolongations.

À la 100' minute, on assiste à un événement qui émeut encore tous les supporters bien des années plus tard : Hurst tire le ballon sous la barre des buts allemands gardés par Hans Tilkowski, le ballon rebondit vers le sol et Weber le dégage de la tête vers l'extérieur.

Mais le ballon a­ t-il rebondi à l'intérieur du but? Les joueurs anglais et spectateurs sont fous de joie, les Allemands attendent le verdict de l'arbitre Gottfried Dienst.

Le Suisse n'est pas sûr.

Il demande l'avis du juge de ligne soviétique Tofik Bakhramov et fin alement accorde le but à l'Angleterre, qui marque encore un but à la 120' minute, portant le score à 4 à 2, et remportant donc ainsi pour la première fois la coupe du monde.

Le capitaine de l'équipe reçoit le trophée tant convoité des mains de la reine Elisabeth Il.

Après la coupe du monde, elle anoblit l'entraîneur de l'équipe nationale Alf Ramsey.

Footballeurs anglais célèbres Né en 1915 Stanley Matthews Ailier droit, il est le premier footballeur britannique à être anobli.

Élu footballeur d'Europe pour l'année 1956, il ne remporte pourtant dans sa carrière qu'un seul titre, la coupe d'Angleterre (en 1953).

Devenu un modèle, il fait toujours partie de la ligue professio nnelle à 50 ans.

1924-1994 Billy Wright Avec 105 sélections, le milieu de terra in est en 1959 le premier footballeur ayant disputé plus de 100 ren­ contres internationales.

Wright participe à trois championnats du monde (1950-1958) et remporte trois titres de champion d'Angle­ terre avec les Wolverhampton Wanderers.

Né en 1937 Gordon Banks Le gardien de but de Leice ster City joue dans 73 matches internationaux et participe à trois coupes du monde.

Lors de celle de 1966, il encaisse son premier but en quart de finale au bout de la 22' minute seulement.

Il fête son plus grand triomphe avec la victoire de la coupe du monde.

1941-1993 Bobby Moore Capitaine de l'équipe d'An­ gleterre en 1966, il est en tout 91 fois capitaine sur 108 rencontres internationales.

Ce défenseur sans concession reste fidèle près de 20 ans à son association de West Ham United avec laquelle il remporte la coupe d'Europe en 1965.

Né en 1942 Geoffrey Hurst Bien que remplaçant, Geof­ frey Hurst, membre de l'é­ quipe de West Ham, marque 4 buts décisifs lors de la coupe du monde, en 1966.

Né en 1949 Peter Shilton Ce joueur anglais qui détient un record (125 participations à des matches internatio­ naux) garde les buts du Nottingham Forest et rem­ porte la coupe d'Europe des vain queurs de coupe avec son équipe en 1979 et 1980.

1966 Stanley Matthews présente sa décoration, l'ordre de l'Empire, en 1957 Billy Wright avec la coupe anglaise après la victoire contre Leicester, en 1949 .

-- ---- ,1, ____ _ l:' _...._ _)' � \-4- � Gordon Banks (à d.) est vaincu : Wolfgang Weber (à g.) marque en finale de la coupe du monde, en 1966.

Bobby Moore (à d.) et l'entraîneur Alf Ramsey : souvenir de temps glorieux. »

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