La nage sur le dos
Publié le 01/09/2013
Extrait du document
Malgré l'aspect asymétrique de la nage et la relative facilité de respiration, la grande difficulté du dos est de maintenir le bas du corps proche de la surface. Il faut éviter l'enfoncement du bassin et des jambes par un équilibrage qui nécessite un effort permanent La stabilisation est aussi complexe, et les épaules jouent en l'occurrence un rôle fondamental : il faut ouvrir l'épaule avant le passage du bras.
LA minai Le dos impose des contraintes spécifiques. En termes de flottaison, l'allonge du corps est capitale. En effet, l'affaissement d'une partie du corps suffit à déstabiliser l'ensemble. Par ailleurs, la vision pose problème, le nageur ne voyant pas où il va.
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surface, pendant que l'autre descend, relâchée.
Plus le corps sera allongé et les jambes près de la surface, mieux les battements propulseront le corps .
Enfin, la synchronisation avec le mouvement des bras n'est pas figée et dépend des nageurs.
LI IASSIN, W -llU n LE DOS l'allonge du corps en dos est capitale et, pour éviter que la partie inférieure du corps (fesses, jambes) ne coule trop, il faut cambrer très légèrement les lombaires (bas du dos).
Cette infime cambrure permet d'enfoncer le haut du corps dans l'eau et de faire remonter le bassin et les hanches.
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le visage étant à l'extérieur, la nage sur le dos présente un des cycles
de~ les moins évidents.
En effet, lorsqu'un des deux bras passe à hauteur du visage au moment du retour aérien, il éclabousse plus que l'autre.
C'est le moment d'expirer, et l'inspiration se fera pendant le passage de l'autre bras .
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Bien qu'en dos le nageur ne voie pas où il va, il peut pencher la tête en arrière au moment où son bras entre dans l'eau, tous les deux à quatre mouvements.
Cependant, les drapeaux restent le meilleur indice, puisqu'ils sont situés à 5 m du mur.
U.
1KlllllQUE A SON AP0GtE Comme le virage du dos qui a été récemment en pleine mutation, le départ a subi des évolutions.
En particulier, ces dernières années, les pisànes de compétition se sont dotées de nouvelles poignées pour l'appui au démarrage .
Cependant la technique du départ est probablement à son apogée.
LA MISE Ell PLAC1 En compétition, le juge de départ donne un premier signal indiquant aux nageurs d'entrer dans l'eau (par un saut ou un plongeon).
Ceux-ci se mettent ensuite en ,.sltlotl tl'llftNte sur les étriers (barres rondes horizontales ayant parfois des bords verticaux aux extrémités) des plots de départ.
Cette phase de mise en place permet de se décontracter avant le départ, tout en se motivant et en se concentrant
LA l'OSITIOll D' llllllllE Les mains écartées sont accrochées à l'étrier (paume de mains vers le bas et plus rarement vers le haut), les bras sont tendus et le corps est relaché.
Au niveau des pieds, les orteils se trouvent juste au-dessous de la surface de l'eau .
Les pieds ne doivent donc surtout pas être placés trop en profondeur .
•AwsMMQUES• Une fois assuré que tous les nageurs sont en position d'attente, le juge enchaine avec un ordre dassique : • À vos marques .
• À ce moment préàs, l'angle entre les jambes et les cuisses est d'environ 90°.
Par ailleurs , la flexion des bras permet d'adopter une position assez haute, le corps devant sortir à peu près jusqu'au bas du dos.
LI SIGllAl • llDur Au coup de starter(• Go!•), il faut pousser sur les étriers avec les mains pour lancer les bras et le haut du corps vers l'arrière, et en même temps bien pousser sur les jambes en montant le
bassin.
l',_,.,..
doit être puissante -afin de dégager le corps alHlessus de la surface de l'eau -, bien dosée et bien orientée -afin d'éviter les dérapages au niveau des pieds.
Les bras doivent ensuite rejoindre le haut du corps soit dans un mouvement circulaire sur le côté, soit directement par l'avant Enfin, le corps est cambré, de façon à permettre une bonne entrée dans l'eau .
LAlllSISIDEllAGE Après le saut, le nageur effectue une coulée dorsale (sous l'eau), bras tendus devant et immobiles, pendant que les jambes jointes peuvent onduler simultanément Une bonne reprise de nage permet d'effectuer environ 12 m sous l'eau avant d'émerger en surface et de commencer les mouvements de bras.
Dans toutes les nages, la coulée est limitée à 15 m, sauf en brasse, où elle est limitée par le nombre de mouvements .
UNE PHASE llAll!UIE DE LA COUISI La technique de la nage du dos est si aboutie que les nageurs cherchent d'autres moyens de grignoter quelques fractions de seconde.
Le virage prend alors tout son sens , une exécution parfaite permettant de gagner du temps (et l'inverse d'en perdre).
C'est le seul moment de la course (outre le départ) où le nageur bénéficie d'appuis solides (le mur) pour se relancer.
Avant 1920, les dossistes touchaient le bord du bassin avec la partie la plus en avant du corps -souvent la main.
Dans les années 1930, trois techniques
1------------""-------------t de virage s'opposent : le virage japonais
CHAMPIONNATS DU MONDE
.,_ Messieurs Fukuoka 2001 Haley Cope (É-U) Randall Bal (é-u)
• Barcelone 2003 Nina Zhivanevskaya (Esp) Thomas Rupprath (Ali) 1 Montréal 2005 Giaan Rooney (Aus) Aristeidis Grigoriadis (Grè) (L'épreuve n'apparall qu'en 2001 aux championnats du monde.)
Belgrade 1973 Ulrike Richter (RDA) Roland Matthes (RDA) Cali 1975 Ulrike Richter (RDA) Roland Matthes (RDA) Berlin 1978 Linda Jezek (É-U) Bob Jackson (É-U) Guayaquil 1982 Kristin Otto (RDA) Dirk Richter (RDA)
• Madrid 1986 Betsy Mitchell (É-U) Igor Polianski (URSS)
1 Perth 1991 Krisztina Egerszegi (Hon) Jeff Rouse (É-U) Rome 1994 He Cihong (Chn) Martin Lopez-Zubero (Esp) Perth 1998 Lea Maurer (É-U) Lenny Krayzel>urg (É-U) Fukuoka 2001 Natalie Coughlin (É-U) Matt Welsh (Aus) Barcelone 2003 Antje Buschschulte (Ali) Aaron Peirsol (É-U) Montréal 2005 Kirsty Coventry (Zim) Aaron Peirsol (É-U)
Belgrade 1973 Melissa Belote (É-U) Roland Matthes (RDA) Cali 1975 Birgit Treiber (RDA) Zoltan Varraszto (Hon) Berlin 1978 Linda Jezek (É-U) Jesse Vassallo (É-U) Guayaquil 1982 Cornelia Sirch (RDA) Rick Carey (É-U)
• Madrid 1986 Cornelia Sirch (RDA) Igor Polianski (URSS)
•
Perth 1991 Krisztina Egerszegi (Hon) Martin Zubero (Esp) Rome 1994 He Cihong (Chn) Vladimir Selkov (Rus) Perth 1998 Roxanna Maraàneanu (Fra) Lenny Krayzelburg (É-U) Fukuoka 2001 Diana luliana Mocanu (Rou) Aaron Peirsol (É-U) Barcelone 2003 Katy Sexton (G-8) Aaron Peirsol (É-U) Montréal 2005 Kirsty Coventry (Zim) Aaron Peirsol (É-U)
utilisé par le champion olympique Kiyol.
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