Juillet 1977 : Sports et Loisirs

« -Poids mouche: Christian MARTIN a conservé son titre battant aux points N assim Z EBELINI le 2 avril à Saint-Dizier (Haute-Marne).

Cyclisme Le Belge Roger de Vlaeminck vainqueur du 75• Paris-Roubaix Le Belge Roger de VLAEMINCK a, pour la quatrième fois, remporté l'épreuve Paris-Roubaix, le 17 avril, à la moyenne de 40,464 km/h.

Le Belge Herman Van Springel vainqueur du 74• Bordeaux-Paris C'est également un Belge, Herman V AN SPRINGEL, et ceci pour la quatrième fois comme de Vlaeminck dans Paris-Roubaix, qui a remporté le 22 mai la longue épreuve Bordeaux-Paris (597 km) à la moyenne horaire de 41 km.

Marcel Tinazzi champion de France de cyclisme sur route C'est un jeune coureur, professionnel depuis seulement six mois : Marcel TINAZZI qui a conquis le titre de champion de France 1977 en cyclisme sur route, accomplissant le 26 juin en 6 h 24' 12" les 248 km du parcours sur un circuit autour de Château-Chinon (Nièvre).

Escrime La Française Christine Fékété championne du monde de fleuret La jeune Française de 19 ans, Christine FÉKÉTÉ est devenue championne du monde de fleuret par sa victoire sur l'Allemande de l'Ouest Eike Schaeff­ ner, le 10 avril à Vienne (Autriche).

Brigitte Latril­ le, qui s'était classée seconde des championnats du monde en 1976, a pris la troisième place.

Football association Coupe de France remportée par l'équipe de Saint-Etienne SAINT-ETIENNE, vainqueur de REIMS par 2 buts à 1 à Paris (Parc des Princes) le 19 juin, a remporté la Coupe de France 1977 de football.

Matchs internationaux -FRANCE bat SUISSE par 4 à 0, à Genève le 23 avril.

- FRANCE et ARGENTINE font match nul, 0 à 0 le 26 Juin à Buenos-Aires, en premier match de la tournee en Amérique du Sud de notre équipe natio­ nale.

CINEMA Un taxi mauve d'Yves Boisset D'un roman sans génie, mais plein de talent, de Michel Déon, Yves Boisset a fait un film également sans génie mais plaisant à voir : pour l'Irlande et ses paysages magnifiques, pour ses personnages - paumés de luxe auxquels on ne croit que le temps du film -incarnés par des acteurs de renommée internationale : Philippe Noiret, Charlotte Ram­ pling, Peter Ustinov, Fred Astaire.

La Communion Solennelle de René Féret L'épopée d'une famille française de la région du Nord, de 1890 à nos jours: un repas de commu­ nion est le prétexte pour ressusciter le passé dans la mémoire collective de cette famille dont les descen­ dants sont réunis pour l'occasion.

Rencontres amoureuses, guerres, séparations, trahisons, drames, retrouvailles ...

sont relatés dans le désordre du souvenir, à la manière d'un gros roman du XIX• siècle.

Il faut se laisser prendre par le rythme, des divers épisodes du film sans chercher à comprendre toute l'histoire et à identifier tous les membres de cette famille.

La qualité majeure de ce film est le regard pudique et plein de tendresse que pose le metteur en scène sur ses personnages.

Avec Marcel Dalio, Philippe Léotard et un grand nombre de jeunes comédiens, inconnus et pleins de talent.

La Dentellière de Claude Goretta L'histoire du film (adapté du roman de Pascal Lainé qui avait obtenu le prix Goncourt en 1974) est celle d'un amour impossible entre une adoles­ cente d'origine modeste et un jeune bourgeois égo­ tiste.

Le thème n'est pas neuf.

Mais le film est inté­ ressant pour le portrait de femme qu'il propose : celui d'une jeune fille, pure et douce, dont la seule ambition est d'aimer son compagnon ; et lorsque cet amour qui est sa raison de vivre la conduira à l'anéantissement total, ce sera sans bruit, sans fureur .

Isabelle Huppert est bouleversante par son jeu sensible, tout intérieur.

Providence d'Alain Resnais Accablé par la maladie, un écrivain septuagénai­ re au cours d'une nuit de crise, se laisse envahir par ses fantasmes, nourris des souvenirs, des triom­ phes, des désillusions d'une vie qui s'achève.

« S'il faut résumer, dit Alain Res~ais, c'est l'histoire d'un homme qui, en imagination, fait passer en juge­ ment ses amis et ses proches, thème d'un dernier roman qu'il n'écrira pas.

D'accusateur, il se trouve­ ra accusé, acculé dans sa solitude des derniers ins­ tants.» Un film parfaitement achevé où rien n'est laissé au hasard : le fond et la forme y sont totalement maîtrisés.

Un miracle d'intelligence qui touche à l'essentiel.. »