Jeux de casinos : Baccara. - Trente-Quarante. - Roulette. Boule. - Craps

« Le total des points donnant zéro se nomme : baccara.

Le banquier, quelle que soit l'altitude .du ponte, retourne alors ses deux cartes et ' table son point ».

Il abat s'il a Il ou 9.

A 0, 1 ou 2, il tire une carte, à moins que le ponte n'ait abattu.

A 3, 4, 5 ou 6, si le ponte n'a pas abattu, il tire ou ne tire .

pas, selon que son adver­ saire a demandé ou non une carte et, dans ce dernier cas, selon la valeur de la cin­ quième carte que celui-ci a reçue.

Le point 5 permet au ponte ou de tirer ou de rester.

11 a avantage à user de cette possibilité alternativement et d'une mani ère irrégulière pour que le banquier ne puis~e jn.mnis savoir quelle sera son attitude de­ vant ce point.

Quand le banquier tire de nouvelles car­ tes, il donne ou prend celles-ci en les retour­ nant dès leur sortie du sabot .

La mise au départ, pour chaque main , ne peut être inférieure au minimum fixé pour la table (en société, suivant accord ·préala ­ ble).

Le premier joueur (ou banquier) mise une certaine somme.

Un autre joueur, assis ou debout, peut, avec l'assentiment du ban­ quier, devenir son associé pour le coup.

L'associé fait confiance au banquier.

La somme en jeu est tenue par un joueur , le plus proche joueur à la droite du ban­ quier ayant priorité.

S'il ne peut ou ne veut tenir la totalité, d'autres joueurs peuvent particil)er avec lui, jusqu'à concurrence de la somme qu'ils misent.

Les enjeux devront toujours ê~re rcpré­ sen .tés avant la distribution des cartes.

La .

lianquc reste au même joueur tant qu'il gagne, c'est-à-dire qu'il présen~e un point supérieur à celui de son adye .rsaire.

En principe, le taux de chaque Qouvclle .

main, tant que le banquier reste le même : est égal au double de ce qui a été fait au coup précédent (mise du banquier, plus perte des pontes).

· La main passe lorsque le banquier perd le coup.

Elle revient au gagnant, qui fixe le nouvel enjeu.

Le banquier .

peut passer la main volon­ tairement lorsqu'il le juge préférable pour lui.

· La main est mise à prix.

Elle est adjugée au plus fort enchérisseur assis ou debout, à l'exception du banquier du coup précédent.

Le joueur assis a priorité sur le joueur de- bout.

A égalité entre joueurs assis, la main est adjugée à celui qui occupe la prem1ere place en partant de la droite du banquier précédent.

NoTA.

- Il est interdit d'occuper une place à table si l'on ne prend pas la main.

Le dernier coup de la taille n'est valable que s'il reste sept cartes au moin s.

Toutes les cartes jouées sont mises au «panier :..

La banque.

La différence existant entre le Chemin de fer .

et la Banque r éside dans le fait que le banquier est le même tout au long de la aise du BANQUIER ---, 1 1 Place : de rlNSPECTEUR du CHANGEURL.--.i .~ ::; a partie .

Si le banquier est permanent , les pontes reçoivent par contre les cartes à tour de rôle dans l'ordre de leur place num éro~ée ct conservent le droit de recevoir ces cartes anssi longtemps qu'ils ne perdent pas le coup.

Il y a deux sortes de Banques : La banque à hauteur ct la banque à tout va.

LA BANQUE A HAUTEUR : est mise aux en­ chères èt adjugée au plus fort enchérisseur.

En cas d'égalité, le sort fixe le banquier.

La taille est préparée comme pour le Bac­ cara, suivant un rite sans intérêt dans cet exposé .

Il est intéressant de consulter les calculs de M.

Boi.L qui a établi un tableau des tira­ ges qui met fln à toutes discussions sur cette question si controversée .

Au début de la taille, un joueur peut faire banco de la somme totale mise en banque .. »