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Grand oral du bac : MICHEL PLATINI

Publié le 06/02/2019

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pas moins de sept vainqueurs de la Coupe du monde du mois de juillet précédent! Il s’impose rapidement comme buteur (le meilleur du Calcio en 1983, 1984 et 1985), tout en accédant au rang de meneur de jeu de la «Juve». En 1983, il gagne avec son club la finale de la Coupe d’Italie, au cours de laquelle il marque deux buts. Après s’être hissé en finale de la Coupe d’Europe des clubs champions, perdue 1-0 contre Hambourg, il est élu «ballon d’or» européen à l’issue de la saison 1982-1983.

 

L’âge d’or

 

Consacré comme «capo di canonnieri» dans le championnat italien, Michel Platini et sa «bande», entre autres constituée d’Alain Giresse, Jean Tigana, Luis Fernandez, Dominique Rocheteau, Didier Six, Maxime Bossis et Manuel Amoros, confirment la valeur de leur génération en s’octroyant le Championnat d’Europe des nations 1984 aux dépens de l’Espagne (2-0), sur un coup franc de Platini mal capté par le gardien de but Luis Arconada. De retour à Turin, la moisson des titres continue pour le plus prestigieux des n°10 français, désormais considéré comme l’un des monstres sacrés de l’histoire du football européen, au même titre que Franz Beckenbauer, Johann Cruyff ou George Best. En 1984, il remporte avec la Juventus le titre de champion d’Italie, la Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe contre le FC Porto, le titre de meilleur buteur du Calcio pour la seconde année consécutive (20 buts), ainsi que son deuxième «ballon d’or».

 

En 1985, malgré l’absence de titre national (coupe et championnat) pour la Juventus, il est, pour la troisième année de suite, sacré meilleur buteur (18 buts) du Calcio, meilleur buteur de la Coupe d’Europe des clubs champions, et à nouveau «ballon d’or» européen. Cette même année, il réalise son rêve d’enfant quand la Juventus de Turin enlève la Coupe d’Europe des clubs cham

 

pions. Mais le match opposant la Juventus au club anglais de Liverpool au stade du Heysel de Bruxelles a été marqué par un épouvantable drame à la suite d’un mouvement de panique provoqué par les hooligans anglais dans les tribunes. Bilan: 33 morts dans les gradins et une coupe tant convoitée remise en catimini dans les vestiaires.

 

Le joueur devenu président

 

Maître incontesté du Calcio, adulé des supporters, Michel Platini s’illustre encore en 1986 en remportant le titre de champion d’Italie. Mais le grand événement de 1986 sera pour lui la troisième participation consécutive de la France à la phase finale de la Coupe du monde, au Mexique.

 

Après un premier tour réussi, soldé par deux victoires et un match nul, la France a joué une partie époustouflante de virtuosité et de fair-play contre la fameuse équipe du Brésil qui comptait dans ses

 

rangs des joueurs de légende tels Zico, Socrates ou Julio César. Palpitant de bout en bout, ce match gagné par la France aux tirs au but restera l’un des plus beaux de l’histoire du football. Hélas, épuisée, la «bande à Platini» fit une piètre démonstration en demi-finale face à l’Allemagne (défaite 0-2), mais arracha tout de même la troisième place au détriment de la Belgique (4-2). Cette Coupe du monde, apothéose de la «génération Platini», est la dernière compétition du Lorrain. Blessé pendant presque toute la saison 1986-1987, il fait ses adieux en tant que joueur à Turin, sous les vivats du public. De retour en France, Michel Platini accepta en novembre 1988 la charge de sélectionneur de l’équipe nationale, poste qu’il occupa jusqu’en juillet 1992,avec réel succès. Il se consacrera ensuite, avec Fernand Sastre, à l’organisation et à la promotion de la Coupe du monde de 1998, jouée en France et, affirmant sa dimension de manager, saura devenir l’un des personnages clé du football mondial et de ses instances.

« Michel Platini Capitaine des ((Verts,, Au terme d'un accord verbal avec Roger Rocher, président de l'AS Saint-Étienne, le légendaire club français des années 1970, Michel Platini rejoint les «Verts>> en 1979, pour trois ans.

Doté d'une vision du jeu extraordinaire, distributeur de passes très souvent décisives, fin technicien (on ne comptait plus les coups francs transformés par Platini), buteur et meneur de jeu charismatique, le capi­ taine et numéro 10 de l'ASSE mène son club à deux finales de Coupe de France en 1981 et 1982, et au titre de champion en 1981.

À l'échelon euro­ péen, les «Verts)) de Platini et de Johnny Repp réa­ lisent quelques exploits historiques, comme la victoire à Hambourg 5-0, ou celle obtenue contre le PSV Eindhoven, un des meilleurs clubs des Pa ys-Bas, par le sco�e sans appel de 6-0.

Durant son passage à Saint-Etienne, Michel Platini mono­ polisera la tête du classement des meilleurs buteurs du Championnat de France de première division.

C'est pour lui la fin d'une époque mais, avant de rejoindre l'Italie et le Cal cio, une nouvelle et mémorable Coupe du monde l'attend.

Le Mundial 1982: éclosion d'une star Au terme d'un parcours qualificatif riche en sus­ pense, mais marqué par quelques brillants coups francs transformés par Platini, l'équipe de France part pour l'Espagne.

Après un premier match perdu sèchement contre l'Angleterre (3-1), elle redresse la barre (match nul!-! contre la Tchéco­ slovaquie), puis retrouve ses marques (victoire 4-1 contre le Koweït).

Elle accède au second tour, dans un group e où ne figurent aucune des équipes favorites.

Avec ses victoires sur l'Autriche (1-0) et l'Irlande du Nord (4-1), elle réédite l'ex­ ploit de la grande équipe de France de 1958 de Just Fontaine et Raymond Kopa.

Conduite par Michel Platini, la sélection nationale affronte en demi-finale une redoutable équipe d'Allemagne, qui ne triomphe d'elle qu'au terme de la séance des tirs au but (5-4), après 9-voir été menée 3-1 pendant les prolongations! A dater de ce match mythique qui tint en haleine la France entière, on ne faisait plus référence à l'équipe de France mais à la «génération Platini>>.

Pour la saison 1982-1983, Platini rejoint la Juventus de Turin, qui comptait dans ses rangs ! En 1982, intégrant la prestigieuse Juventus a de Turin où il évolue aux côtés du redoutable Boniek, Platini ouvre une page d'or de sa carrière ...

et les portes de l'Italie aux Zldane, Deschamps et autres Djorkaeff ou Thuram.

Après s'être distingué comme joueur ......

sur tous les terrains d'Europe, Michel Platini est devenu en 1988 sélectionneur de l'équipe de France.

pas moins de sept vainqueurs de la Coupe du monde du mois de juillet précédent! Il s'impose rapidement comme buteur (le meilleur du Calcio en 1983, 1984 et 1985), tout en accédant au rang de meneur de jeu de la cduve>> .

En 1983, il gagne avec son club la finale de la Coupe d'Italie, au cours de laquelle il marque deux buts.

Après s'être hissé en finale de la Coupe d'Europe des clubs champions, perdue 1-0 contre Hambourg, il est élu «ballon d'or>> européen à l'issue de la saison 1982-1983.

L'âge d'or Consacré comme «capo di canonnieri>> dans le championnat italien, Michel Platini et sa «bande>> , entre autres constituée d'Alain Giresse, Jean Tigana, Luis Fernandez, Dominique Rocheteau, Didier Six, Maxime Bossis et Manuel Amoros, confirment la valeur de leur génération en s'octroyant le Championnat d'Europe des nations 1984 aux dépens de l'Espagne (2-0), sur un coup franc de Platini mal capté par le gardien de but Luis Arconada.

De retour à Turin, la moisson des titres continue pour le plus prestigieux des n°!0 fran­ çais, désormais considéré comme l'un des monstres sacrés de l'histoire du football euro­ péen, au même titre que Franz Beckenbauer, Johann Cruyff ou George Best.

En 1984, il remporte avec la Juventus le titre de champion d'Italie, la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe contre le FC Porto, le titre de meilleur buteur du Calcio pour la seconde année consécutive (20 buts), ainsi que son deuxième «ballon d'or>>.

En 1985, malgré l'absence de titre national (coupe et championnat) pour la Juventus, il est, pour la troisième année de suite, sacré meilleur buteur (18 buts) du Calcio, meilleur buteur de la Coupe d'Europe des clubs champions, et à nou­ veau «ballon d'or>> européen.

Cette même année, il réalise son rêve d'enfant quand la Juventus de Turin enlève la Coupe d'Europe des clubs cham- pions.

Mais le match opposant la Juventus au club anglais de Liverpo ol au stade du Hey se! de Bruxelles a été marqué par un épouvantable drame à la suite d'un mouvement de panique pro­ voqué par les hooligans anglais dans les tribunes.

Bilan: 33 morts dans les gradins et une coupe tant convoitée remise en catimini dans les vestiaires.

Le joueur devenu président Maître incontesté du Calcio, adulé des supporters, Michel Platini s'illustre encore en 1986 en rempor­ tant le titre de champion d'Italie.

Mais le grand événement de 1986 sera pour lui la troisième par­ ticipation consécutive de la France à la phase finale de la Coupe du monde, au Mexique.

Après un premier tour réussi, soldé par deux vic­ toires et un match nul, la France a joué une partie époustouflante de virtuosité et de fair-play contre la fameuse équipe du Brésil qui comptait dans ses rangs des joueurs de légende tels Zico, Socrates ou Julio César.

Palpitant de bout en bout, ce match gagné par la France aux tirs au but restera l'un des plus beaux de l'histoire du football.

Hélas, épuisée, la «bande à Platini>> fit une piètre démonstration en demi-finale face à l'Allemagne (défaite 0-2), mais arracha tout de même la troisième place au détri­ ment de la Belgique (4-2).

Cette Coupe du monde, apothéose de la «génération Platini>>, est la dernière compétition du Lorrain.

Blessé pendant presque toute la saison 1986-1987, il fait ses adieux en tant que joueur à Turin, sous les vivats du public.

De retour en France, Michel Platini accepta en novembre 1988 la charge de sélectionneur de l'équipe nationale, poste qu'il occupa jusqu'en juillet 1992,"avec réel succès.

Il se consacrera ensui­ te, avec Fernand Sastre, à l'organisation et à la pro­ motion de la Coupe du monde de 1998, jouée en France et, affirmant sa dimension de manager , saura devenir l'un des personnages clé du football mondial et de ses instances.. »

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