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Grand oral du bac : L'OLYMPISME

Publié le 31/01/2019

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En 1895, Pierre de Coubertin avait personnellement sélectionné les membres du premier Comité international olympique, et depuis ceux-ci continuent de se coopter afin de préserver leur indépendance. Au nombre de quinze à l’origine, ils sont actuellement plus de cent - en règle générale, un seul par nation. Toutefois, les pays où le mouvement olympique est très développé ou ceux qui ont organisé des Jeux sur leur sol, peuvent compter deux membres. Il faudra attendre 1981 pour qu’une femme y prenne place, et aujourd’hui encore, elle ne sont que sept à avoir été admises dans ce cercle très fermé.

 

Le rôle d’un membre du CIO est d’être le porte-parole de l’olympisme dans son pays, mais il ne peut en aucun cas en être le délégué. Chaque nation affiliée au CIO possède un Comité national olympique (CNO). Il en existe cent quatre-vingt-dix-sept.

 

L’olympisme entre dans l’ère de la télévision

 

Quand le marquis Juan Antonio Samaranch succède à lord Killanin en 1980, les Jeux qui s’ouvrent n’ont, malheureusement, plus rien d’universel. Boycottés par les États-Unis et, à leur suite, par une cinquantaine de pays du bloc occidental, les Jeux de Moscou franchissent à peine la barre des 100 délégations.

 

Les finances des Jeux olympiques ne vont guère mieux: plus de 6 milliards de francs de déficit en 1976 à Montréal, quelque 10 milliards de francs en 1980 à Moscou. Ruineux au point de décourager les villes candidates, les Jeux olympiques vont changer d’image à Los Angeles en

Gromik/Thomas/Sichov - Sipa Press

1984. Cette année-là, le comité d’organisation des Jeux de Los Angeles dégage un profit de 150 millions de dollars, malgré le boycott de dix-sept pays du bloc communiste. Grâce à son monopole absolu sur les JO et tous les produits dérivés, grâce aussi à la phénoménale importance prise par la télévision, le CIO peut imposer de fortes hausses des droits. Les plus grandes multinationales et les télévisions assurent désormais au CIO des revenus supérieurs au milliard de dollars par Jeux. Un exemple : les onze multinationales du club baptisé TOP versent quelque 500 millions de dollars pour être les commanditaires exclusifs des jeux. De même, les accords à long terme conclus avec les chaînes de télévision représentent déjà 1426,3 millions de dollars pour les jeux de 2004 à Athènes. A titre de comparaison, ces mêmes droits s’élevaient à 101 millions de dollars à

« L'olympisme Laflamme i olympique, a symbole de paix, brûle durant toute la durée des jeux.

Le baron Pierre ......

de Cou bertin (1 863- 1937), convaincu de la nécessité d'accorder une grande place au sport dans l'éducation, ressuscite les Jeux olympiques en 1896.

attelés et la gagner.

Les enfants, quant à eux, se voient proposer trois épreuves: course, pancrace et pugilat .

Au cours des deux siècles qui suivent, les Jeux s'ouvrent aux peuples conquis par les Grecs et aux femmes -des Macédoniennes pour la plupart.

Le lent déclin des Jeux s'amorce.

À mesure que le professionnalisme se développe, les compétitions deviennent de plus en plus vio­ lentes.

Certains athlètes monnayent leurs services sans vergogne.

Quand survient la conquête romaine (146 av.

J.·C), les envahisseurs délaissent cette part de la culture grecque.

Ils assistent par­ fois aux jeux mais n'y participent guère et en dénaturent l'esprit: les jeux du cirque possèdent à leurs yeux plus d'attraits.

Les Jeux olympiques antiques prennent fin en 393 par un décret du der­ nier empereur d'Orient et d'Occide nt, Théodose 1•• le Grand, lequel est largement influencé par l'évêque de Milan, saint Ambroise.

Moins d'un an plus tard, au cours d'une bataille sur le site même d'Olympie, Alaric et ses Goths ne se pri­ vent pas de le détruire et de le piller.

Le renouveau de l'idéal olympique Tout au long du Xli siècle, )es tentativ� de réno­ vation n'ont pas manqué.

A Athènes, Evangelos Zappas, un riche commerçant grec, tente à plu­ sieurs reprises (en 1859, 1870, 1875 et 1889) de mettre sur pied «un concours olympique» qui tient plutôt de la foire-exposition.

Au pays de Galles, le docteur William Penny Brookes, fonda­ teur de l'Olympian Society, organise chaque année depuis 1850, des. »

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